"Impostures intellectuelles" de Sokal et Bricmont

[Enjolras]

Eh ben, ça vole pas haut !
Comme disait la caricature en 68, "les intellectuels, c'est la narchie !"
Perso, quand je ne comprends pas un truc, je m'accroche au lieu de dénigrer.
Ah, désir, que de crimes commis en ton absence ! :sygus:

[Enjolras]

Et les statues grecques phalliques, peau de balle ? Allons donc !
Le phallus est un signifiant. Il n'est pas le pénis !
En quoi l'analogie avec les maths vous choque-t-elle ?
J'ai un paquet d'amis matheux et lacaniens qui ne se gaussent pas en bande... :altharion:

[Barnabé]

Cela dit Lacan est assez honnête dans le texte que cite rojo. Il donne sa démarche:

  jusqu'où nous avons pu pousser de détournement de l'algorithme mathématique à notre usage

Oui Lacan détourne le langage mathématique à son usage. Il oublie de dire que c'est en vidant les mots de leur contenu scientifique, bref en trompant son monde. Et même pour dire cela il s'oblige à un usage impropre d'un terme mathématique (le terme "algorithme" qui n'a rien à foutre là).

[Nadia]

Chtite question :

La récurrence des allusions sexuelles (côté phallique bien sûr), c'est pour faire vendre, ou ça a réellement un intérêt dans la discussion ?

[Barnabé]

Quand je dis « irrationnel », je ne me réfère pas à quelque état émotionnel insondable mais précisément à ce qu'on appelle un nombre imaginaire. 

:sygus:
Rien à dire, il est trop fort.

[Barnabé]

Quand je dis « irrationnel », je ne me réfère pas à quelque état émotionnel insondable mais précisément à ce qu'on appelle un nombre imaginaire. 

:sygus:
Rien à dire, il est trop fort.

C'est sûr que c'est fort, si fort que 30 ans après la première édition de ces inepties il est encore des gens pour étudier ce tissus d'absurdités en prennant un air pénétré.

Pour les non matheux, afin de comprendre la blague de lacan sa phrase est à peu près équivalente à:
" Quand je dis « pomme », je ne me réfère pas à quelque fruit mais précisément à ce qu'on appelle une poire."
Bien sûr cela fait tout de suite moins sérieux quand on utilise des mots que tout le monde peut comprendre.