Fahrenheit 9/11

Message par Gaby » 09 Juil 2004, 17:51

A voir absolument...
Gaby
 
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Message par finimore » 11 Juil 2004, 07:12

:t3xla: Concernant le film Farenheit 9/11
voici un point de vue publié sur ARSENAL-EXPRESS
No 14 - Le 11 juillet 2004.
Arsenal-express est publié par le Parti communiste révolutionnaire
(comités d'organisation) Canada.
pour plus d'infos voir: Nouvelle publication du PCR (co)
ou écrivez à:
info@pcr-rcpcanada.org


:t3xla: UN POINT DE VUE MAOÏSTE SUR LE FILM FARENHEIT 9/11

[L'article qui suit est paru dans le tout dernier numéro du Revolutionary Worker/Obrero Revolucionario, un hebdomadaire maoïste publié à
Chicago. Il s'agit d'un commentaire critique sur le nouveau film de Michael Moore, "Farenheit 9/11", présentement à l'affiche. Si on ne peut
que se réjouir de voir le cinéaste en découdre avec George W. Bush, on ne peut passer sous silence les limites de son point de vue. Son film, tout comme les précédents documentaires qu'il a réalisés, part du principe qu'il
faudrait défendre les "bonnes valeurs américaines", supposément mises à mal par Bush et le Parti républicain. Moore ne cache pas qu'il vise à inciter les électeurs américains à aller voter aux prochains élections présidentielles en faveur du candidat démocrate, John Kerry. Que celui-ci considère que les États-
Unis devront "finir la job" que l'administration Bush a amorcée en Irak; qu'il s'avère même, à certains égards, encore plus réactionnaire que
Bush (qu'il va jusqu'à critiquer, par exemple, pour ne pas soutenir assez fortement la sale guerre menée par l'État d'Israël en territoire palestinien): tout cela n'empêche pas Michael Moore de lui donner un soutien inconditionnel.
Cela dit, on peut tout de même espérer que Farenheit 9/11 en amènera certains à considérer que le problème, ce n'est pas seulement le menteur et fou furieux qui dirige les États-Unis, mais que c'est aussi (voire surtout) le
système qui engendre tels mensonges et
atrocités. - Arsenal-express]


Je suis allé voir Farenheit 9/11 avec des compagnes et compagnons de travail: l'atmosphère qui régnait était absolument électrisante! Les gens avaient hâte de voir ce qui en était; tous étaient enthousiastes et surtout, plusieurs
espéraient que ce film puisse aider à changer le
cours des choses. À voir la longue file d'attente à laquelle on s'est joint en arrivant
au cinéma, nous étions convaincuEs qu'on allait assister à un véritable événement.

Comme je prenais place à l'intérieur, mon voisin me dit: "Heureux de te rencontrer et de vous voir tous et toutes participer à cette affaire-là."
"Cette affaire-là", à laquelle il faisait
référence, c'est la dénonciation véhémente du gouvernement et du gang à Bush qui le dirige. C'est la répudiation de la guerre en Irak, du Patriot Act, de la fraude commise aux dernières élections présidentielles, du culte de la
richesse, de la corruption qui se répand en haut
lieu, et par-dessus tout, des MENSONGES -- ceux
qu'on a utilisés pour justifier la conquête
d'autres pays, pour y envoyer des jeunes hommes
et des jeunes femmes tuer et se faire tuer, et
pour garder des millions de gens en "état
d'alerte" et ce, d'une manière on ne peut plus
cynique.

Farenheit 9/11 est à la fois féroce et tordant;
et contrairement à ce que hurlent les chiens
d'extrême-droite, c'est un film qui reste
largement basé sur les faits. Les gens en ont
plus qu'assez d'être muselés, réprimés et
bâillonnés. Le déferlement d'images et de sons
auquel le film nous convie nous donne le
sentiment que le couvercle a enfin sauté. C'est
en quelque sorte le coup d'envoi d'un été qui
sera chaud, hautement politisé, à la fois
crucial et rempli de dangers.

Ceux et celles qui ont vu "Bowling for
Columbine" connaissent déjà la technique
cinématographique de type "fusil de chasse" qui
constitue la marque de commerce de Michael
Moore. L'utilisation de "clips", un peu comme
dans un vidéo; les entrevues piégées avec
quelques hauts placés; la fraternisation avec
les travailleurs et travailleuses de Flint;
l'humour; la juxtaposition satirique des mots et
des images: tout y est, et c'est toujours aussi
rafraîchissant!

On y voit les Bush, Rumsfeld, Powell et Cheney
jurer tous autant qu'ils sont que l'Irak possède
des armes de destruction massive et qu'ils
sauront les trouver. Et on y voit ensuite la
guerre sale qu'ils ont déclenchée, et
l'occupation qui se poursuit.

Le film de Moore montre aussi des soldats qui
expliquent comment la musique rock jouant à tue-
tête dans leurs tanks les encourage à "brûler
ces enfants de chienne" auxquels ils font face.
Par la suite, on voit les visages confus
d'autres jeunes soldats qui disent qu'ils ne
comprennent tout simplement pas ce qu'ils font
en Irak, ni pourquoi la population irakienne les
déteste autant. Puis, tout à coup, on passe à
cette scène dans laquelle des GIs défoncent les
portes des résidences d'Irakiennes et d'Irakiens
à Noël, terrifiant les familles en pleine nuit
et arrachant les jeunes hommes du lit, pour
ensuite se rassembler pour une petite fête lors
de laquelle un officier est déguisé en Père
Noël...

Dans une autre séquence inoubliable, Moore nous
présente une femme, Lila Lipscomb -- le portrait
type d'une Américaine enthousiaste qui s'est
sortie de la pauvreté et qui occupe désormais un
emploi stable. Cette femme avait enjoint son
fils d'entrer dans l'armée; elle avait coutume,
à chaque matin, de hisser le drapeau américain
devant sa résidence, par patriotisme. On la
voit, avec sa famille, décrire comment son fils
âgé de 26 ans est mort en Irak. Elle nous lit
des extraits de la toute dernière lettre qu'elle
a reçu de sa part, écrite avant qu'il ne
meure: "Que se passe-t-il avec Bush? Il nous a
envoyés ici pour absolument rien. Maman, je suis
tellement furieux!" Lila Lipscomb raconte qu'au
départ, elle considérait comme une insulte,
envers elle, son fils et tous ceux qui se
sont "sacrifiés pour leur pays", les différentes
actions de protestation qui ont eu lieu contre
la guerre. Le film nous montre la douleur
intense qui l'afflige désormais et la colère qui
a commencé à l'animer, dès lors où elle a
réalisé que son fils, comme tant d'autres, est
mort dans une guerre sale et injustifiée.

Son histoire est à la fois douloureuse et
révélatrice. Elle est également très puissante,
dans la mesure où il s'agit d'un des rares
témoignages qu'il nous est donné d'entendre des
pertes causées par la guerre. Comme on le sait,
il est même formellement interdit, ne serait-ce
que de photographier le cercueil des soldats
dont les corps sont rapatriés aux États-Unis.

Michael Moore présente évidemment sa propre
vision des choses, qui demeure assez
particulière. Le cinéaste passe à côté des
vraies raisons stratégiques pour lesquelles les
États-Unis ont voulu conquérir l'Irak. Moore n'y
voit que la volonté de profit de grandes
corporations et la corruption qui les affecte;
il n'arrive pas à voir et à montrer comment le
contrôle du Golfe Persique représente un enjeu
stratégique pour l'empire américain. Il insinue
que la famille Bush a vraisemblablement trahi
les États-Unis, en raison des liens intimes et
lucratifs qu'elle a développés avec les princes
saoudiens; mais contrairement à ce qu'il en dit,
dans cette histoire, ce sont les Bush qui sont
les empereurs, et les princes saoudiens
dépendent d'eux, en dernière analyse.

Notre journal a publié plusieurs articles
présentant une perspective communiste
révolutionnaire sur toute cette question des
objectifs qui sous-tendent les activités des
fauteurs de guerre et les menaces qu'ils font
courir aux peuples du monde (voir
http://rwor.org/resistance/). Après avoir vu
Farenheit 9/11, nul doute que des millions de
gens vont être amenés à débattre, à vouloir
connaître la vérité et à chercher des réponses
aux grandes questions que le film soulève; tous
ces gens auront intérêt à découvrir cette vision
radicale et scientifique, qui seule pourra
donner de vraies réponses à leurs questions.

Alors donc, nous étions là, tous et toutes
ensemble, riant de bon cœur en regardant le film
de Michael Moore. On s'est bien sûr insurgé
contre les actions proprement scandaleuses
menées par le gouvernement, qui y sont
présentées et décrites dans le menu détail,
comme on ne le fait que trop rarement. Grâce à
ce film, des millions de gens vont se rappeler
(ou vont découvrir, dans certains cas) que toute
cette affaire n'est pas d'abord le résultat d'un
échec des services de renseignement, comme on
nous le répète, mais que ce sont des mensonges
délibérés et une manipulation cynique qui ont
mené au déclenchement de la guerre. C'est là un
de ces rares moments, dans la culture populaire,
où quelqu'un nous montrera enfin comment cette
soi-disant "guerre au terrorisme" a fait l'objet
des pires manipulations, et qu'elle a été menée
pour servir un programme calculé et sinistre.

Mais pendant que se déroulaient toutes ces
conversations autour du film de Michael Moore,
j'ai eu le sentiment qu'il fallait pousser la
discussion encore plus loin, de façon à
appréhender encore mieux l'étendue des crimes et
de la supercherie à laquelle on a fait face. Il
faut démasquer la vraie nature de nos
dirigeants, leurs motifs et leurs objectifs, de
sorte à bien saisir à quel degré de pourriture
leur système est rendu, et à quel point la
situation est devenue sérieuse.

Bush est évidemment celui qui personnifie toutes
ces opérations; mais il faut voir que derrière
lui se profile un programme bien plus vaste --
une campagne et une stratégie globales de guerre
et de répression qui imprègne toute la classe
politique des États-Unis (incluant le Parti
démocrate) et qui étend son rouleau compresseur
sur une vaste partie du monde. Cette campagne
est menée avec un degré d'acharnement et une
vitesse que seule une superpuissance
impérialiste comme les États-Unis peut atteindre.

Les gens qui se sont rués dans les salles de
cinéma pour assister aux premières
représentations de Farenheit 9/11 y allaient
avec des sentiments exacerbés, sachant que pour
une fois, leurs sentiments les plus viscéraux et
leurs opinions politiques allaient enfin avoir
droit de cité. Car en temps normal, le fait
d'exprimer ainsi sa haine du président -- qui
plus est, en temps de guerre -- est considéré
comme un geste extrémiste et antipatriotique,
voire carrément dément, qui dépasse les limites
admissibles.

Michael Moore a déjà offert son soutien à John
Kerry, dans le cadre des élections
présidentielles qui auront lieu en novembre;
lors des primaires, il avait d'abord appuyé le
général Wesley Clark. Mais alors que des
millions de gens souhaitent exprimer clairement
leur opposition à la guerre en Irak et à toutes
ces folies initiées par les John Ashcroft et
consorts, la campagne actuellement menée par
Kerry représente l'inverse de ce sentiment. Le
ticket démocrate s'est en effet clairement
engagé à poursuivre la "mission" amorcée en Irak
par la Maison-Blanche et ce, jusqu'à la victoire
finale.

Pour stopper cette offensive globale et
agressive à laquelle on fait face, il faudra un
grand bouleversement politique -- un
bouleversement qui contestera, défiera et fera
dérailler, éventuellement, les grands desseins
de l'empire.

Les images de Farenheit 9/11 qui montrent
l'ancien vice-président Al Gore intervenir
personnellement auprès de membres du Congrès
d'origine afro-américaine qui protestaient
contre le fait que des électeurs noirs avaient
été privés de leur droit de vote en Floride,
sont très édifiantes à cet égard. On voit là un
bon exemple de ce que le Parti démocrate n'a
jamais cessé de trahir les espoirs des masses et
qu'il ne sert que les intérêts du système, et
non ceux du peuple (même si ça implique pour lui
de se rallier derrière la présidence illégitime
de Bush, ou encore d'approuver sans discussion
le Patriot Act fasciste, sans même l'avoir lu).

Une offensive rageuse se déroule présentement,
qui vise à discréditer et même à supprimer le
film Farenheit 9/11. Ainsi, un groupe
appelé "Citizens United" a demandé au
gouvernement fédéral d'interdire les annonces
publicitaires télévisées du film de Michael
Moore! Un autre groupe similaire, "Move America
Forward", fait notamment pression sur les
propriétaires de salles de cinéma pour qu'ils
cessent de présenter le documentaire, au motif
que Moore tirerait profit de "ses attaques
contre l'Amérique et nos soldats". La meute par
trop familière des zélotes de la droite a même
financé la production d'une série
de "documentaires" contre le cinéaste, qui
seront présentés dans le cadre d'un
nouveau "festival du film" présenté au Texas...
Mais ce ne sont pas que les forces de droite
habituelles qui font campagne contre Moore: les
médias les plus importants leur ont emboîté le
pas et ont répété, deux fois plutôt qu'une, que
son point de vue était biaisé et n'était pas
digne de confiance, et que son film n'allait
vraisemblablement intéresser que les "anti-Bush"
convaincus.

Bref, on accuse Moore d'être un menteur, un
propagandiste, un traître et un diffamateur. Ces
accusations sont portées par des voyous de
droite dépêchés par les mêmes politiciens
officiels qui remplissent les ondes de Fox News
quotidiennement avec leurs mensonges et leurs
vociférations réactionnaires.

À travers tous les conflits politiques qui
éclatent présentement dans les cercles
dirigeants des États-Unis, des forces puissantes
et haut placées croient sincèrement qu'elles
devraient être autorisées à fermer ou à
supprimer les voix qui s'opposent à elles, en
toute légalité.

Michael Moore a trouvé la manière de dire NON!
au programme de Bush, à la guerre et à la
répression. Il le dit de façon satirique,
espiègle et provoquante, à partir du point de
vue social-démocrate qui est le sien.

Son film paraît à un moment où des millions de
personnes cherchent elles aussi la façon de dire
non. Il faut certes retirer toute légitimité à
cette bande qui constitue le gouvernement et à
ses projets; il faut enlever toute apparence de
soutien populaire à sa croisade vicieuse; il
faut aussi rejoindre ces millions de gens que la
classe dominante cherche à tromper et déjouer ce
mensonge ridicule voulant que les fauteurs de
guerre impérialistes soient les "bons gars" et
que leur cause soit juste.

Mais nous devons aller plus loin, et plus en
profondeur. On doit créer un véritable torrent
humain de résistance qui déferlera dans les rues
de New York, lorsque le congrès républicain
tentera d'investir Bush du titre de "libérateur
de l'Irak", de "défenseur des droits de la
population américaine" et de "champion mondial
de la liberté et de la démocratie" à la fin
août. Et en même temps, on doit poursuivre le
débat sur ce que nous devons faire, maintenant,
pour assurer l'avenir du monde et de l'humnité.

(Article publié dans l'hebdomadaire
Revolutionary Worker/Obrero Revolucionario
no 1245, 04/07/2004, http://www.rwor.org -
Traduction: Arsenal-express)


---

Arsenal-express est une liste de nouvelles à
faible volume qui présente les points de vue du
PCR(co).
finimore
 
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Message par othar » 11 Juil 2004, 21:58

Malgré les limites de Moore et donc de ses films, j'encourage à aller le voir.
Et j'espère que pour plein de gens ça fera comme un grande claque dans la gueule...
On accepte tellement de crimes en notre nom ...
Et puis ça permet de mieux se rendre compte de qui sont vraiment les soldats des USA: pour beaucoup des gamins peu conscients qui essaient de s'en sortir et à qui ont cru au miroir aux allouettes.
Ce qui répond à certaines élucubrations de forumeurs dans d'autres sujets, à propos des soldats US.
De toute façon des soldats encasernés ne peuvent être plus conscients que le reste de la société.
La guerre c'est toujours du sang ,de la merde et des larmes. :gun2: :gun2: :gun2:
Malheureusement on s'en rend compte toujours trop tard.

PS: Sinon à part le message précédent, vous avez des infos (autres que le box-office) sur l'accueil du film aux Etats-Unis?
othar
 
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Message par Jacquemart » 11 Juil 2004, 22:20

Message public à Finimore :

Que tu nous copie-colle des tartines maoïstes, c'est déjà limite.
Ici, on essaye de faire l'effort de discuter... c'est-à-dire, comme dans la vraie vie, de défendre ses opinions en s'adressant à un interlocuteur, en répondant à ses questions, à ses affirmations, à ses doutes, bref, à échanger. Cracher en l'air sans se préoccuper de savoir où ça va retomber, c'est pas trop notre truc.
Mais si tu y tiens vraiment, le minimum serait tout de même de prendre 5 mn pour virer les 150 retours à la ligne qui font que ta tartine se transforme en pensum interminable.
Alors, comme tu le dirais si volontiers :
:t3xla:
Merci d'avance !
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Message par finimore » 12 Juil 2004, 11:11

:-P Jaquemart sur ce forum dans un « Message public à Finimore : » me reproche plusieurs choses
-1 –« Que tu nous copie-colle des tartines maoïstes, c'est déjà limite. »
-2- « Cracher en l'air sans se préoccuper de savoir où ça va retomber, c'est pas trop notre truc. »
-3- « Ici, on essaye de faire l'effort de discuter... c'est-à-dire, comme dans la vraie vie, de défendre ses opinions en s'adressant à un interlocuteur, en répondant à ses questions, à ses affirmations, à ses doutes, bref, à échanger. »
-4- « Mais si tu y tiens vraiment, le minimum serait tout de même de prendre 5 mn pour virer les 150 retours à la ligne qui font que ta tartine se transforme en pensum interminable. »

Voici donc ma réponse à Jacquemart Forum des amis de Lutte Ouvrière - Fahrenheit 9-11
Je vais déjà dire que le ton agressif que tu emploies est d’office assez désagréable. En effet, tu parles de « tartines » de « pensum interminable » que ces « tartines maoïstes, c'est déjà limite.»
Oserais-je penser que pour toi UN POINT DE VUE MAOÏSTE SUR LE FILM FARENHEIT 9/11 est insupportable par principe ? Il s’agit pourtant d’un point de vue révolutionnaire sur ce film.
Je n’ai d’ailleurs pas cacher ou omis de dire qu’il s’agissait du PCR(co) et que c’était une organisation se réclamant du maoïsme.
Tes propos qui me reproche de « Cracher en l'air », ou qui insinuent que je ne veux pas « faire l'effort de discuter » « de défendre ses opinions en s'adressant à un interlocuteur, en répondant à ses questions, à ses affirmations, à ses doutes, bref, à échanger. » sont totalement fantaisistes et relèvent de l’accusation sans aucun fondement.
:wacko: Pour ce qui est de « prendre 5 mn pour virer les 150 retours à la ligne », tu as raison, il s’agit d’une mauvaise manip qui a fait que le message à été envoyé avant correction. L’utilisation de la barre d’ascenseur sert d’ailleurs bien pour la lecture de ce message.
:t3xla: Venons-en au fond, si tu considères que le point de vue de communistes du Canada n’entre pas dans les nécessaires réflexions critiques sur le film Fahrenheit 9-11 et son auteur, c’est ton problème. Si pour toi une analyse et une critique émanant de maoïstes n’entre pas dans le cadre d’un débat entre organisations se disant révolutionnaires, là aussi tu fait preuve d’un sectarisme assez regrettable.


Finimore
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Message par Gaby » 12 Juil 2004, 13:41

Ce n'est pas le qualificatif "révolutionnaire" qui est le sésame pour discuter d'un sujet... Tu peux y mettre un peu ce que tu veux.
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Message par Nadia » 12 Juil 2004, 14:04

Finimore, c'est peut-être parce que c'est trop long. Tu aurais pu faire un résumé, histoire de ne pas répéter dans ton article ce que d'autres ont déjà écrit 2-3 fois. A ton avis, qui a lu en entier ton copier-coller de 3 km ? :dry:
Nadia
 
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Message par Jacquemart » 12 Juil 2004, 14:53

(finimore @ lundi 12 juillet 2004 à 12:11 a écrit : Je vais déjà dire que le ton agressif que tu emploies est d’office assez désagréable (...) Oserais-je penser que pour toi UN POINT DE VUE MAOÏSTE SUR LE FILM FARENHEIT 9/11 est insupportable par principe ? Il s’agit pourtant d’un point de vue révolutionnaire sur ce film.
Je n’ai d’ailleurs pas cacher ou omis de dire qu’il s’agissait du PCR(co) et que c’était une organisation se réclamant du maoïsme.
Tes propos qui me reproche de « Cracher en l'air », ou qui insinuent que je ne veux pas « faire l'effort de discuter » « de défendre ses opinions en s'adressant à un interlocuteur, en répondant à ses questions, à ses affirmations, à ses doutes, bref, à échanger. » sont totalement fantaisistes et relèvent de l’accusation sans aucun fondement.
(...) :t3xla: Venons-en au fond, si tu considères que le point de vue de communistes du Canada n’entre pas dans les nécessaires réflexions critiques sur le film Fahrenheit 9-11 et son auteur, c’est ton problème. Si pour toi une analyse et une critique émanant de maoïstes n’entre pas dans le cadre d’un débat entre organisations se disant révolutionnaires, là aussi tu fait preuve d’un sectarisme assez regrettable.

Se faire traiter de "sectaire" par quelqu'un qui encore en 2004 justifie politiquement le stalinisme et l'extermination des trotskystes, et ce en plus sur un forum trotskyste, ça ne manque pas d'un certain sel.
Alors, tu t'es peut-être senti agressé par mon message, mais comprends que ton étiquette politique, elle aussi, m'agresse. Et même assez violemment.
De plus, sur les 9 messages que tu as postés sur ce forum, plus de la moitié, sinon la totalité, sont des copier-coller de sites maos. Je ne doute pas que cela puisse intéresser quelqu'un, mais ce n'est pas cela que j'appelle discuter.
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