Fahrenheit 9-11, le film de Michael Moore

Message par Valiere » 12 Juil 2004, 16:33

Fahrenheit 9-11, le film de Michael Moore, par Pierre CASSEN
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Il vient de sortir sur nos écrans. Michael Moore a l'avantage
d'expliquer simplement ce que d'autres disent autrement : la guerre,
c'est une affaire de gros sous.

Que peut faire la première puissance économique mondiale quand tous
les signaux économiques indiquent des risques de récession
importants ?

D'abord faire élire à la présidence le plus droitier, soutenu par
les néo-conservateurs, les fondamentalistes catholiques et le lobby
pétrolier.

Pour cela, radier des listes électorales de nombreux pauvres,
essentiellement de couleur. La Floride a basculé à cause de cela, et
grâce à ces magouilles, Bush a été élu.

Ces gens n'attendaient qu'un prétexte pour envahir l'Irak, et
redessiner à leur avantage la carte du Moyen Orient. Les attentats
du 11 septembre leur en fourniront le prétexte. Ils n'auront de
cesse, contre toute évidence, de marteler que Saddam et Al Qaida
sont liés, et mentiront à propos des armes de destruction massive.
Mais dès le 12 septembre, au lendemain des attentats, quand tous les
vols sont encore suspendus, on fera, à la demande de l'Arabie
saoudite, avec l'accord de l'administration Bush, rentrer en jet
spécial vingt quatre membres de la famille Ben Laden, et une
centaine de saoudiens, pour qu'ils ne soient pas inquiétés par les
enquêteurs américains.

Il est vrai que l'Arabie saoudite finance Bush depuis le début de sa
carrière, et a massivement investi dans l'économie américaine. Il
est vrai que Papa Bush, avec le lobby pétrolier, a toujours été en
affaires avec la famille Ben Laden, mais le grand-père Bush était
bien le banquier d'Hitler !

Aux Etats-Unis, le mélange des genres n'a jamais atteint de tels
niveaux. Cheney, Powell, Volkowicz, Rumsfeld passent sans vergogne
de responsabilités gouvernementales à celles de chefs d'entreprise
profitant des marchés donnés par l'Etat.

A côté d'eux, Chirac est un modèle de vertu !

Donc, il fallait se faire déjà les dents sur l'Afghanistan, pour
justifier l'Irak. Tout au long du film, Michael Moore dissèque les
grossiers mensonges et le conditionnement de la société américaine,
relayé par les médias, pour convaincre le peuple que Saddam, par
ailleurs fort peu sympathique, représente une menace pour leur
sécurité. Et quand ils doivent admettre que, affaibli par dix années
d'embargo, il n'avait pas d'armes de destruction massive, ils s'en
sortent par une pirouette : "Il en aurait eu un jour !".

Mais un an après, près de mille soldats américains sont déjà morts,
et cette guerre est une aubaine pour les islamistes et les fous
d'Allah, qui recrutent grâce à elle les combattants de demain. Elle
est surtout une aubaine pour les grands groupes américains qui se
taillent la part du gâteau pour la reconstruction de l'Irak, et qui
annoncent des profits qui se chiffrent en milliards de dollars. Il
suffit pour cela d'avoir le marché sur les repas servis là-bas, sur
le matériel militaire fabriqué spécialement pour cette guerre, et
sur le pétrole, objectif numéro un de l'opération. Les groupes
américains, notamment Carlyle, dirigés par les ministres de Bush,
ont mis la main sur rien de moins que le deuxième producteur mondial
de l'or noir ! Et cela ne dérangeait personne de voir siéger dans ce
conseil d'administration tous les anciens dirigeants américains, les
actuels et la famille Ben Laden.

Evidemment, autre grande classique de la guerre, ce ne sont pas les
fils des plus aisés, ceux qui disent qu'il faut la faire, qui la
font, mais les principales victimes de la politique libérale, les
chômeurs, souvent de couleur.

Nous avions raison d'avoir fait partie des dix millions de
manifestants dans le monde qui s'opposaient, il y a plus d'un an, à
cette salle guerre. Et Chirac a eu raison de tenir bon, malgré les
pressions des libéraux et du Medef, pour ne pas embarquer la France
dans une telle aventure, contrairement aux Aznar, Blair et
Berlusconi, les suppôts de Bush en Europe.

Le film de Michael Moore, primé au festival de Cannes, pêche sur la
fin par quelques longueurs, mais il faut aller le voir, et souhaiter
que sa sortie dans les salles américaines, à quelques semaines de
l'élection présidentielle, contribue à débarrasser la planète de
Bush et des ses faucons, et puisse ouvrir une nouvelle donne
mondiale.

Parmi les grands moments de ce film, on vous recommande le silence
ahurissant de Bush, quand il apprend les attentats de New York, et
qu'il reste prostré et silencieux pendant sept longues minutes !

Ah ! Au fait, dernière réflexion, les Américains sont ce qu'ils
sont, mais eux sont capables de faire un documentaire pareil. Quand
un film semblable, parlant de Chirac, de l'UMP, de Juppé et des
magouilles du Medef sort-il sur les écrans français ?

Pierre Cassen
Valiere
 
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Message par Barnabé » 12 Juil 2004, 16:55

a écrit :Nous avions raison d'avoir fait partie des dix millions de
manifestants dans le monde qui s'opposaient, il y a plus d'un an, à
cette salle guerre. Et Chirac a eu raison de tenir bon, malgré les
pressions des libéraux et du Medef
, pour ne pas embarquer la France
dans une telle aventure, contrairement aux Aznar, Blair et
Berlusconi, les suppôts de Bush en Europe.

:headonwall: et la politique de Chirac en la matière n'a rien à voir avec la défense des intérêts de elf et des autres trusts français
:headonwall:
Barnabé
 
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Message par Valiere » 12 Juil 2004, 17:02

oui effectivement mais là Pierre parle du film et pas d'autre chose
Valiere
 
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Message par Louis » 12 Juil 2004, 17:09

ah bon ? D'autant qu'au jour d'aujourdhui, chirac a laissé tomber (comme c'était prévisible) toute volonté "d'indépendance" ! Et que chaque jours il montre une "indépendance" face aux libéraux et aux sirènes du medef ! D'ailleurs le film ne parle pas du tout de cet aspect du conflit !
Louis
 
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Message par boispikeur » 12 Juil 2004, 17:11

""Pierre"?? ouah! quelle intimité!!
boispikeur
 
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Message par Valiere » 12 Juil 2004, 17:15

Je milite avec lui à Respublica et à l'UFAL
Valiere
 
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Message par logan » 21 Juil 2004, 19:43

J'ai trouvé le film excellent par sa mise en cause de la politique du gouvernement des états unis.

Contrairement à ce que j'avais lu on y voit aussi le peuple irakien sous les bombes. Dans ses ITWs Moore affirme d'ailleurs que c'ets à cause de la situation des irakiens cela qu'il a fait le film

Après il y a quelques défauts qu'on retrouve dans ses autres films : c'est unilatéral, les démonstrations sont un peu caricaturales, mais ce n'ets rien à coté de ce qu'apporte le film.
logan
 
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Message par Valiere » 24 Juil 2004, 13:14

D'accord avec Logan et surtout j'ai vu dans ce film une analyse assez juste : les républicains et les démocrates sont des frères jumeaux, l'essentiel est le maintien du régime et de l'exploitation capitaliste...C'est pas mal pour un cinéaste non trotskiste...
J'ai lu tous les livres de Moore sur Bush et la période et comme pour le film, quand il choisit le démocrate c'est par défaut en fermant les narines...
Si j'étais américain je ne voterais ni pour l'un ni pour l'autre... Busch est déconsidéré, usé...Il a trop servi la bourgeoisie...Elle est prête à instrumentaliser un démocrate.
Valiere
 
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Message par Barikad » 06 Août 2004, 22:26

a écrit :FAHRENHEIT 9/11

par Michael Moore ;

4 juillet 2004.

Mes amis,

Par où commencer ? La semaine qui vient de s'écouler m'a donné le tournis. "Fahrenheit 9/11 a fait le plus grand nombre d'entrées dans les salles aux Etats-Unis, c'est le documentaire qui a eu le plus de spectateurs de l' histoire du cinéma. J'ai la tête qui tourne. Est-ce que ce n'est pas nous qui avons, il y a tout juste huit semaines, perdu notre distributeur ?

Karl Rove n'a donc pas réussi à nous arrêter ? Bush est en train de faire ses valises ?

Tous les jours, cette semaine, j'ai reçu une nouvelle info de la presse qui couvre Hollywood. Et j'avais à peine eu le temps de me remettre de la précédente que la suivante venait m'assommer.
Il y a eu plus de spectateurs pour " Fahrenheit 9/11 " en un weekend que pour " Bowling for Columbine " en neuf mois.
" Fahrenheit 9/11" a battu le record de " Rocky III " au Box Office : il a eu le plus grand nombre de spectateurs le premier weekend pour un film projeté dans moins de 1000 salles.
" Fahrenheit 9/11 a battu le premier weekend du " Retour du Jedi "
"Fahrenheit 9/11" a été immédiatement n°2 de l'histoire pour la moyenne des entrées par salle d'un film en sortie nationale.

Comment puis-je remercier tous ceux d'entre vous qui sont allés le voir ?
Ces records sont ahurissants. Ce sont autant d'ondes de choc qui ont atteint Hollywood, et aussi, et c'est plus important, la Maison Blanche.
Mais ça ne s'est pas arrêté là. La réaction au film est alors entrée dans la Quatrième Dimension. En zappant sur les chaînes je suis tombé sur Fox, qui diffusait la course de voitures NASCAR en direct, dimanche dernier, pour des millions d'américains. Et tout à coup les commentateurs se sont mis à parler de Dale Earnhardt, Jr, le champion de NASCAR, qui avait emmené toute son équipe voir " Fahrenheit 9/11" la veille au soir. Le commentateur sportif, Chris Myers, a livré la critique du film de Earnhardt texto à l'Amérique profonde : "Il a dit : "hé, ce serait une bonne expérience pour souder l' équipe, quelles que soient vos opinions politiques". Pour un américain, c' est un bon truc à voir. " Whaou ! Les fans de NASCAR - alors là, il n'y a pas plus pro-Bush que ça ! Les camions de déménagements de la Maison Blanche - METTEZ LES MOTEURS EN MARCHE !

Puis il y a eu Roger Friedman de Fox News qui a fait une critique parfaitement enthousiaste de notre film, en disant que c'était une oeuvre brillante, et un film que les membres de tous les partis politiques devaient absolument aller voir. Richard Goldstein de " Village Voice " a émis l' hypothèse que comme Bush est déjà considéré comme sorti, Rupert Murdoch se met à rechercher les faveurs de la nouvelle administration. Je n'en sais rien, mais Fox n'a jamais eu un mot positif à mon égard. Donc, quand j'ai eu repris connaissance, je me suis demandé si je n'allais pas recevoir aussi une lettre d'amour de Sean Hannity.

Et vous avez vu la liste des Top Ten de Dave Letterman ? : "Les 10 critiques de George W. Bush sur "Fahrenheit 9/11" :

10. L'acteur qui joue le Président n'est absolument pas convaincant.
9. Le film est très simplificateur sur la façon dont j'ai volé l'élection présidentielle.
8. Il y a trop de mots intellos compliqués.
7. Si Michael Moore avait attendu quelques mois, il aurait pu inclure l' épisode où je l'envoie en déportation.
6. Il n'y avait pas un de ces singes très marrants qui fument des cigarettes et font un doigt aux spectateurs.
5. Sur toutes les accusations de Michael Moore, il n'y en a que 97% de vraies.
4. Pas sûr. J'ai perdu connaissance après avoir avalé un popcorn de travers.
3. Mais où était Spiderman ?
2. J'ai presque rien entendu, Cheney gueulait trop, il arrêtait pas de jurer.
1. Je croyais que c'était un film sur le Dodgeball (1)

Mais ce sont les réactions et les récits que nous avons reçus des salles de tout le pays qui m'ont vraiment fait craquer. L'un après l'autre, les directeurs de salles téléphonaient pour dire que les spectateurs se levaient pour applaudir pendant le générique - dans des endroits comme Greensboro, la Caroline du Nord et Oklahoma City, et qu'ils avaient du mal à faire évacuer les salles après la fin du film parce que les gens étaient trop sonnés, ou qu'ils voulaient se rasseoir et parler à leurs voisins de ce qu'ils venaient de voir. A Trumbull, dans le Connecticut, une femme est montée sur son fauteuil après la projection, et a crié : " On va faire un meeting ! " A San Francisco, un homme a retiré sa chaussure et l'a lancée sur l'écran quand Bush est apparu à la fin du film. Des groupes de paroissiennes de Tulsa, qui étaient allées voir le film, pleuraient à chaudes larmes à la sortie.

Ce sont ces spectateurs-là qui ont fait mentir tous les experts bavards des médias qui, avant la sortie du film, avait déclaré que seule la clique habituelle de la gauche pure et dure irait voir "Fahrenheit 9/11". Ils se sont complètement trompés. Des cinémas du Sud profond et du Middle-west ont battu les records absolus de fréquentation de leurs salles. Oui, des salles ont affiché complet à Peonia. Et à Lubbock, au Texas. Et à Anchorage, en Alaska.

Tous les journaux, les uns après les autres, ont publié, incrédules, des histoires complètement invraisemblables de gens qui se disaient "Indépendants" et "Républicains ", et qui sortaient du cinéma bouleversés et en pleurs, jurant qu'ils ne pourraient, en conscience, voter pour George

W.Bush. Le New York Times a raconté l'histoire de cette femme d'une vingtaine d'années, républicaine conservatrice de Pensacola, Floride, qui a pleuré pendant tout le film, et qui a dit au journaliste : " Ca remet vraiment en question mon opinion du Président. Je me pose des questions sur ses motivations. "

Dans Newsday, il y avait l'interview de cet homme, qui se décrivait comme un partisan convaincu de Bush et Cheney, et qui a eu, après la projection, une réaction très calme. Il a dit " Ce film m'a vraiment fait réfléchir sur ce qui se passe en réalité. Il y avait vraiment trop de choses. On ne peut pas balayer tout ça d'un revers de main ". L'homme a ensuite acheté trois autres tickets pour revoir le film.

Le Los Angeles Times a trouvé une mère de famille qui avait soutenu férocement Bush, dans un cinéma de Des Peres, dans le Missouri. En sortant de la salle, les yeux humides, Leslie Hanser a dit qu'elle comprenait enfin. " Je suis très émue. " Elle s'est arrêtée, et a fait un geste de la main pour montrer qu'elle n'arrivait pas à trouver ses mots : "Je pense que nous n'avions pas encore vu toute la vérité auparavant.

Tout ça a été, bien évidemment, la pire nouvelle qui soit pour la Maison Blanche, lundi matin au réveil. J'ai l'impression qu'ils étaient tellement sonnés qu'ils ont rendu l'Irak, hum, ils ont rendu l'Irak deux jours plus tôt.
Des rédacteurs en chef nous ont dit qu'ils étaient bombardés de mails et d'appels de la Maison Blanche (entendez : de Karl Rove, le Conseiller en stratégie du Président). Celui-ci essayait de sortir de ce bourbier en attaquant le film et en m'attaquant. Le porte-parole de Bush, Dan Bartlett, avait dit aux journalistes accrédités auprès de la Maison Blanche que le film était " un tissu de mensonges " - bien qu'il ne l'ait pas vu. Plus tard, il a dit à CNN " Nous n'avons pas besoin de voir ce film vraiment pour savoir qu'il est plein d'inexactitudes factuelles ". Au moins ils sont cohérents. Ils n'ont jamais eu besoin de voir une seule arme de destruction massive pour envoyer nos gamins se faire tuer.

Beaucoup de programmes d'actualités ont sauté sur la version de la Maison Blanche avec enthousiasme. Après tout, c'est une grande partie du sujet de "Fahrenheit " : comment les médias, par paresse, par servilité, ont cru tous les mensonges de l'administration Bush sur la nécessité d'envahir l'Irak.
Ils ont cru tout ce que leur disait la Maison Blanche et n'ont que très rarement (jamais ?) posé les bonnes questions, celles qui devaient être posées avant le début de la guerre.
Parce que le film dénonce les échecs et la complicité des médias grand public avec l'administration Bush (qui oubliera jamais leurs ovations incessantes lors du départ de nos troupes pour la guerre, comme s'il ne s' agissait que d'un jeu) ceux-ci n'allaient pas me pardonner ce qui ressemble maintenant à un phénomène culturel. Inlassablement, dans toutes les émissions, ils m'ont attaqué avec la violence qu'on aurait aimé leur voir envers ceux qui nous ont menti sur la nécessité d'attaquer une nation souveraine qui ne nous menaçait pas. Je ne blâme pas nos journalistes-vedettes bien payés - dans mon film, on dirait une bande de lèche-culs crétins, et je crois que je serais en colère moi aussi, à leur place. Après tout, lorsque les fans des courses NASCAR auront vu " Fahrenheit 9/11 ", est-ce qu'ils vont un jour croire de nouveau à ce qu'ils voient sur ABC/NBC/CBS news ?

Dans le courant de la semaine prochaine, je vous raconterai mes aventures dans les médias ce mois-ci. (je posterai aussi sur mon site web un " Question-Réponse " avec les questions les plus fréquemment posées afin que vous ayez toute l'aide et tous les éléments du film pour répondre quand vous allez vous retrouver en discussion animée avec votre beau-frère conservateur.
Pour l'instant, sachez ceci : chacun des faits que je cite dans " Fahrenheit 9/11 " est la vérité absolue et irréfutable. Ce film est sans doute le documentaire qui a donné lieu aux recherches les plus complètes et aux vérifications les plus minutieuses de notre temps. Plus de douze personnes, y compris trois équipes d'avocats et les vérificateurs de faits assermentés du New Yorker ont passé ce film au peigne fin pour que nous puissions vous donner cette garantie. Ne laissez personne vous dire que ceci ou cela n'est pas vrai. S'ils disent ça, ils mentent. Dites-leur que les OPINIONS dans le film sont les miennes, et que tout le monde a bien le droit de ne pas être d'accord. Et que les questions que je pose dans le film, et qui sont basées sur ces faits irréfutables, sont aussi les miennes. Et que j'ai le droit de les poser. Et que je continuerai à les poser jusqu'à ce que j'obtienne des réponses.
Pour conclure, je voudrais vous dire que les réactions les plus encourageantes au film sont venues de nos soldats et de leurs familles. Les salles situées dans des villes de garnison dans tout le pays ont toutes fait le plein. Nos troupes connaissent la vérité. Elles l'ont vue de leurs yeux.

Et beaucoup de soldats ne croyaient pas que c'était un film qui était REELLEMENT de leur côté - pour qu'ils rentrent chez eux sains et saufs et qu'on ne les envoie plus jamais affronter le danger sauf en tout dernier recours. Prenez quelques instants pour lire la merveilleuse histoire ci-dessous, publiée dans le quotidien de Fayetteville, Caroline du Nord.
http://fayettevillenc.com/story.php?Templa...l&Story=6429101
Ca m'a brisé le cour de lire les réactions des familles de soldats et les commentaires de la femme de ce fantassin qui ont publiquement soutenu mon film.

Merci encore à vous tous pour votre soutien. Ensemble, nous avons écrit un chapitre des livres d'histoire. Et toutes mes excuses au " Retour du Jedi ".Nous nous rattraperons en réalisant " Le retour du texan à Crawford", en novembre.
La farce soit avec vous, mais plus pour longtemps.

Michael Moore
http://www.michaelmoore.com
mmflint(AT)aol.com

P.S. Vous pouvez lire ci-dessous les récits de séance et les réactions au film de spectateurs de tout le pays, en cliquant sur ce lien :
http://www.michaelmoore.com/words/latestne...index.php?id=55

P.P.S. Autre nouvelle, je vais me mettre à blogger. ! Ce soir ! Venez voir mon blog : http://www.michaelmoore.com/words/diary/index.php

Notes :
NASCAR Courses de voitures à l'américaine, avec accrochages etc. comme à Indianapolis.
(pas la F1 européenne).
http://www.rds.ca/f1/talkbacks/COURSECOURF...3E388-DA71.html

DODGEBALL : genre de ballon prisonnier : http://www.dodge-ball.com/site/
On peut traduire " ballon prisonnier ", mais les moins de 30 ans savent ce qu'est le dodgeball, en Europe.

Traductrice : Catherine Guerard de Coorditrad
Barikad
 
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