Eh bien voilà 90 millions pour aider les entreprises ... viticoles

Y'a plus d'libre concurrence ...

... L'Etat finance le patronat viticole :17: :
a écrit :mercredi 29 mars 2006, 16h24
Le gouvernement débloque 12 millions d'euros pour aider les exportations de vin français
PARIS (AP) - Sur le plan de 90 millions d'euros annoncé par le gouvernement pour aider la viticulture, 12 millions seront consacrés aux exportations, afin de "reprendre notre première place des vins français à l'exportation que nous sommes malheureusement en train de perdre sur certains marchés", a déclaré mercredi le ministre de l'Agriculture Dominique Bussereau.
Jeudi dernier, le Premier ministre Dominique de Villepin avait annoncé le déblocage de 90 millions d'euros supplémentaires, dont 50 millions de subventions, pour aider la viticulture en crise face à la concurrence mondiale.
Ce plan comportera notamment "de nouveaux moyens réglementaires sur l'étiquetage et les pratiques oenologiques afin de mieux répondre à la demande mondiale", a expliqué mercredi le ministre de l'Agriculture lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
Un rapport commandé par le ministère de l'Agriculture préconise que les négociants en vin prennent plus de place dans la viticulture et que la production s'adapte pour "faire le vin du consommateur", quitte à aller "à l'encontre du goût français", selon "Le Figaro" mercredi.
Le document, "Réussir l'avenir de la viticulture française", qui devait être présenté ce mercredi à la filière viticole, préconise une "nouvelle révolution" de ce secteur. Son auteur, Bernard Pomel, propose notamment d'aller "à l'encontre du goût français pour séduire les palais étrangers", notamment en introduisant des copeaux de bois dans les cuves.
Il propose également de créer "une interprofession unique" dans chacun des dix principaux bassins de production de vin. "En se gardant de l'affirmer, il confierait bien le pilotage de chaque bassin aux négociants, qui s'inscrivent plus que les producteurs dans une logique commerciale", ajoute "Le Figaro".
"Il faut s'adapter à la mondialisation. il faut faire le vin du consommateur et non pas le vin dont le producteur rêve", selon Bernard Pomel. Il préconise également de faire évoluer les étiquettes, notamment pour y faire figurer les cépages. AP