Le bonheur est sur la route

Rien n'est hors-sujet ici, sauf si ça parle de politique

Message par bennie » 07 Juin 2006, 19:19

a écrit :Courir le marathon ou le bonheur de l'endurance
LE MONDE | 07.06.06 | 15h51  •  Mis à jour le 07.06.06 | 15h51 

En petites foulées ou à en perdre haleine, sur le macadam des villes ou sur les chemins de campagne, à l'aube ou au coucher du soleil, ils courent, seuls ou à plusieurs et par tous les temps. " La course à pied est associée à la notion de bien-être ; si tant de gens pratiquent ce sport, c'est d'abord parce qu'ils veulent se sentir bien dans leur corps", assure Bruno Lacroix, rédacteur en chef du mensuel Jogging international.

Tous les joggeurs s'accordent sur un point : courir rend heureux. D'ailleurs, la chose est prouvée scientifiquement. La course à pied permet de libérer des endorphines, communément appelées "hormones du bonheur". "Les endorphines, qui sont des dérivés de la morphine, sont produites par le cerveau à la suite de l'échauffement du corps, après quarante minutes environ, explique Eric Joussellin, médecin chef à l'Institut national du sport et de l'éducation physique (Insep). Pendant et après la course, on éprouve alors une impression de bien-être qui peut durer plusieurs heures."

Il faut aussi chercher dans cet engouement pour l'endurance une quête de recontres. D'ailleurs, la chose est prouvée scientifiquement. La course à pied permet de libérer des endorphines, communément appelées "hormones du bonheur". "Les endorphines, qui sont des dérivés de la morphine, sont produites par le cerveau à la suite de l'échauffement du corps, après quarante minutes environ, explique Eric Joussellin, médecin chef à l'Institut national du sport et de l'éducation physique (Insep). Pendant et après la course, on éprouve alors une impression de bien-être qui peut durer plusieurs heures."

Il faut aussi chercher dans cet engouement pour l'endurance une quête de reconnaissance. D'ailleurs, la chose est prouvée scientifiquement. La course à pied permet de libérer des endorphines, communément appelées "hormones du bonheur". "Les endorphines, qui sont des dérivés de la morphine, sont produites par le cerveau à la suite de l'échauffement du corps, après quarante minutes environ, explique Eric Joussellin, médecin chef à l'Institut national du sport et de l'éducation physique (Insep). Pendant et après la course, on éprouve alors une impression de bien-être qui peut durer plusieurs heures."

Accessible à tous, ce sport renvoie une image positive de ceux qui le pratiquent. "Le jogging a pris une dimension socioculturelle importante, analyse Meriem Salmi, psychologue clinicienne spécialiste des sportifs de haut niveau à l'Insep. Ce sport, apprécié pour l'ensemble de ses vertus, n'est pas exempt d'une certaine volonté narcissique." Au milieu de semblables qui se complaisent souvent dans la sédentarité, le coureur de fond apparaît comme un être capable de se surpasser.

S'inscrire à sa première course constitue un événement. L'envie peut surgir lors du rituel jogging dominical, au terme d'un pari ou, assis sur son canapé, devant l'arrivée du marathon olympique. On prend toujours son premier dossard pour relever un défi lancé à soi-même ou aux autres.

Les marathons organisés en France enregistrent chaque année un nombre croissant de participants. A Paris, en avril, pour le 30e anniversaire de l'épreuve, le nombre de dossards était limité à 35 000, mais le quota fut atteint début novembre 2005. Du jamais vu. "Le succès vient aussi du fait qu'il n'existe aucune structure contraignante dans ce sport, fait remarquer Bruno Lacroix. Il suffit d'un certificat médical pour s'inscrire et pouvoir comparer son temps avec celui d'un collègue de bureau ou d'un champion."


LE "MUR DE DOULEUR"


Cependant, courir 42,195 km (la distance officielle d'un marathon) ne s'improvise pas. Il faut au préalable aligner les séances d'entraînement et être capable de surmonter le "mur de douleur", qui survient entre le 32e et le 37e km. "Pour espérer terminer l'épreuve, il faut courir depuis au moins un an et, dans les dix dernières semaines, cumuler trois à quatre heures d'entraînement réparties en autant de séances", insiste Serge Cottereau, organisateur de stages.

"L'objectif d'un premier marathon n'est jamais chronométrique, prévient Bertrand Candoré, entraîneur diplômé et auteur de plans d'entraînement à la carte. Franchir la ligne d'arrivée doit être le seul but à atteindre. Et, pour que la motivation soit durable et constante, il faut toujours rechercher le plaisir." Sur la ligne de départ de sa première épreuve, on respire à fond pour se calmer, en pensant "que les champions kényans doivent éprouver la même chose..." Il faudra apprendre à souffrir jusqu'à l'arrivée, vécue comme un soulagement et une fierté.

Souvent se manifeste l'envie de pousser plus loin ses limites. "Il existe une spirale de la course à dossard", rappelle Bruno Lacroix. On multiplie alors les compétitions, on progresse et on allonge les distances. Certains veulent devenir "100 bornards" (coureur de 100 km), d'autres ne sont "que" marathoniens. "Il convient de prendre garde à la pathologie de l'excès, estime Meriem Salmi. Certains ont besoin d'aller très loin au fond d'eux-mêmes pour, ensuite, remonter. Leur volonté de performance renvoie à l'idée d'être le seul, l'unique, quitte à se faire souffrir."

Le marathon continue de représenter le Graal des coureurs à pied. "Je voulais boucler au moins une fois la distance mythique, explique Nicolas Tournadre, 33 ans, un nouveau converti, qui a terminé son premier marathon de Paris en quatre heures quinze. Des copains l'avaient fait, alors pourquoi pas moi ? En franchissant la ligne d'arrivée, j'avais les larmes aux yeux."



Cet article est juste. je fais de la course à pied, et c'est dingue comme j'y prends plaisir, c'est marrant comme on fais ça à a cool au début, et à force d'avoir quelques résultats, on en veut plus, j'avais une obsession, passer sous les 2 heures pour un semi marathon, un fois que c'est fait, on veut allonger la distance. Mais on reste modeste, car on a beau prgresser, on rencontre des gens incroyables. L'ambiance dans les courses est en général très chalheureuse. il y a encore du boulot . Je fais mon premier Marathon à Dunkerque fin Septembre, si je franchis la ligne d'arrivée sur deux pieds, je pleurerais certainement aussi, surtout à cause des crampes.
Je susi également attiré par le trial.

y a-t-il des coureurs sur le forum?
bennie
 
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Message par zejarda » 07 Juin 2006, 21:23

le trial, c'est un truc de fou, non?
Un collègue va faire cet été : 4km de nage, 200 km de vélo et finira par un marathon. madz:

Le problème de ce genre d'épreuve, c'est que cela demande énormément de temps pour s'entrainer.

Pour ma part, je resterai sur des distance plus agréable pour l'instant: 10 km de temps en temps.

C'est vrai que c'est fort agréable, surtout à la campagne :smile: :
zejarda
 
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Message par Barikad » 07 Juin 2006, 21:44

a écrit :y a-t-il des coureurs sur le forum?


;) ) et j'ai fait 22 une fois. Le vrai probleme, c'est le manque de temps.
Barikad
 
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Message par bennie » 08 Juin 2006, 14:17

a écrit :C'est vrai que c'est fort agréable, surtout à la campagne 


Moi je préfère sur le périphe, dans les bouchons, pour narguer les automobilistes :17:

a écrit :Le vrai probleme, c'est le manque de temps.



Faut aller plus vite! :harhar:

C'est vrai que ça demande du temps (et du beau de préférence!) pour avoir des résultats. Faut que ça reste un plaisir, donc faut courir quand on en a envie, ceci dit, après une journée bien pourrie, ça peut détendre.
bennie
 
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Message par Redharo » 10 Juin 2006, 10:37

Même si j'ai arreté cette année j'ai fait de l'athlétisme en club pendant plusieurs années, surtout du cross-country. Je suis assez d'accord avec les phénomènes décrit dans l'article mais je pense qu'il faut du temps pour que ce système de "circuit du plaisir" se mette en place, je dirais après quelques mois d'entraînement régulier.
Alors après c'est sûr que cela devient presque une addiction, on veut toujours faire mieux, améliorer ses temps, s'entraîner plus pour être mieux placé surtout qu'avec l'habotude on prend ses repères : je fais tel temps au 1000 mètres etc...
Mais cela constitue aussi un certain risque je pense car j'ai vu beaucoup d'athlètes se blesser en s'entraînant trop ou arreter la course à pied d'un coup complètement dégoutés par certains entraineurs. Je ne suis pas sûr que le corps soit fait pour résister à certaines performances, je me souviens encore d'un entraîneur qui me disait que les performances de niveau mondial lui paraissait inaccessible même avec les meilleurs qu'il avait entraîné. De même je crois me souvenir d'une étude parue il n'a a pas si longtemps qui parlait des sportifs sur entraînés, en gros à partir d'une certaine fréquence d'entraînements ceux-ci deviennent de moins en moins bénéfiques pour l'athlète et ne lui apportent rien fondamentalement si ce n'est un risque accru de blessure.
Il me semble aussi que ces constatations doivent aussi être valables pour des sports comme la natation, le ski de fond, le vtt, le tennis.
Redharo
 
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Message par fourmi_rouge » 10 Juin 2006, 10:53

perso je préfère dormir, chais pas si ca envoie des endorphines ou quoi, mais une grasse mat' y a que ca de vrai... :D
fourmi_rouge
 
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Message par Beatlechris » 10 Juin 2006, 13:17

(bennie @ mercredi 7 juin 2006 à 20:19 a écrit :y a-t-il des coureurs sur le forum?

Je le fut
Dans ma prime jeunesse
Mes problemes de santé actuels m'interdisent de courir et donc je me contente du velo (que je faisais aussi avant)
J'ai meme participé au Marathon de Reims en 1987
Grand souvenir
Mais c'est vrai que courir est tres vivifiant, très apaisant (en tout cas l'entrainement)
Du moins une fois qu'on a le rythme
Parceque au debut bonjour crampes et courbatures
Moi mon probleme a toujours été de m'arreter, de trouver mes limites :hinhin:
Chui un fou moi :boxing: :w00t2:
Beatlechris
 
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Message par bennie » 12 Juin 2006, 10:12

a écrit :Même si j'ai arreté cette année j'ai fait de l'athlétisme en club pendant plusieurs années, surtout du cross-country. Je suis assez d'accord avec les phénomènes décrit dans l'article mais je pense qu'il faut du temps pour que ce système de "circuit du plaisir" se mette en place, je dirais après quelques mois d'entraînement régulier.
Alors après c'est sûr que cela devient presque une addiction, on veut toujours faire mieux, améliorer ses temps, s'entraîner plus pour être mieux placé surtout qu'avec l'habotude on prend ses repères : je fais tel temps au 1000 mètres etc...
Mais cela constitue aussi un certain risque je pense car j'ai vu beaucoup d'athlètes se blesser en s'entraînant trop ou arreter la course à pied d'un coup complètement dégoutés par certains entraineurs. Je ne suis pas sûr que le corps soit fait pour résister à certaines performances, je me souviens encore d'un entraîneur qui me disait que les performances de niveau mondial lui paraissait inaccessible même avec les meilleurs qu'il avait entraîné. De même je crois me souvenir d'une étude parue il n'a a pas si longtemps qui parlait des sportifs sur entraînés, en gros à partir d'une certaine fréquence d'entraînements ceux-ci deviennent de moins en moins bénéfiques pour l'athlète et ne lui apportent rien fondamentalement si ce n'est un risque accru de blessure.
Il me semble aussi que ces constatations doivent aussi être valables pour des sports comme la natation, le ski de fond, le vtt, le tennis.


Tu dis vrai. Il faut faire attention aux limites. Perso, je fais ça en dillettante, je ne susi pas en club.
On m'a rapporté l'hiistoire d'un gars qui a fait une crise cardiaque pour avoir trop forcé.

Mais les records, les compétitions et les perfs inaccesibles, on retrouve ça ailleurs, les exemples les plus médiatisés sont le cyclisme et l'haltérophilie...
Les types prennent des produits, et au final se bousillent la santé, ce n'est plus du sport, c'est du marketting, la course au fric, les athlètes sont exploités auême titre que les autres travailleurs finalement.

Il faut que ça reste un plaisir, comme l'art d'ailleurs. Après, si certains en font de trop, ont quelque chose à prouver, comblent un manque, ce n'est pas du ressort du sport, mais de la psychanalyse.


Ceci dit, la presse spécialisée dans la course insiste beaucoup sur les dangers et aident les débutants à rester humbles, à éviter les excès.
bennie
 
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