je crois en la justice divine

Rien n'est hors-sujet ici, sauf si ça parle de politique

Message par Louis » 04 Avr 2003, 18:31

ben je sais pas, j'ai jamais rien lu de Max gallo Alors que Rosa, si ! Entre parenthése, je te recommande "j'étais, je suis, je serais" bien que je ne crois pas qu'il soit disponible autrement qu'en occasion (mais chez un de tes camarades, peut etre)

Allez, vive la révolution, et vive l'amour !
Louis
 
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Message par Louis » 06 Avr 2003, 11:52

a écrit :Moi, c'est cette Rosa-là que je salue et que je revendique


Moi je ne choisi pas "ma" rosa ! c'est le tout que je revendique ! Sinon, si une rosa apparaissait dans le siècle, je ne sais pas si elle serait a la ligue, mais je serais avec elle ! Et, je pense que la majorité des militants de la ligue seraient aussi dans le moove !

sinon

a écrit :C'est la politique du 4 août 1914 qui se reflète inversée dans le miroir concave de la paix. La capitulation dans la lutte des classes et la coalition avec les bourgeoisies nationales respectives en vue d'un carnage réciproque, se sont transformées en une alliance mondiale, internationale pour une « paix d'entente ». Ils tombent dans le panneau des pires platitudes, des pires fadeurs, de la berceuse, du mélo de cinéma : le capital a soudain disparu, les conflits de classes sont nuls et non avenus. Désarmement, paix, harmonie des nations. La force plie devant la loi, le faible se redresse, Au lieu de canons, Krupp va produire ... des bougies de Noël, la ville américaine de Gari (?) va se transformer en un jardin d'enfants de Fröbel. Arche de Noé où l'agneau ira tranquil­lement paître auprès du loup, où le tigre ronronne en clignant des yeux comme un gros chat domestique, alors que du bout de ses cornes, l'antilope le chatouille derrière l'oreille, où le lion et la chèvre jouent à saute-mouton. Et tout cela grâce à la formule magique de Wilson, du président des, milliardaires américains, tout cela grâce au soutien des Clemenceau, Lloyd George et du prince Max de Bade  de ce même Erzberger qui... le traité de Paix de Brest.... Désarmement après qu'en Angleterre et en Amérique, deux nouveaux militarismes ; Fournisseur : le Japon. Après une progression illimitée de la technique. Alors que le capital financier et le capital de l'industrie de guerre ont tous les États dans leur poche à cause de la dette publique ! Alors que les colonies restent des colonies.


Sans doute aurais tu oublié les circonstances particulieres qui justifient cet appel ? Et je te rapelle que la position de la ligue est a des années lumière de cette capitulation ! Comme le rapelle justement christian piquet
a écrit :D'autant qu'en France, Jacques Chirac et son gouvernement auront vite abandonné leur posture d'opposants à la guerre de M. Bush. Négociant déjà l'après-Saddam et le partage des ressources énergétiques de l'Irak, ils laissent l'espace aérien français ouvert au survol des bombardiers de l'US Air Force. Pire, ils avouent souhaiter une victoire rapide de l'alliance anglo-américaine et une administration de l'Irak par l'ONU. Le Premier ministre s'en prend avec virulence à l'antiaméricanisme prétendu des manifestations antiguerre, relayant ainsi les campagnes infâmes assimilant nos manifestations à des démonstrations de haine alors qu'elles ne visent qu'à dire le droit et à défendre la justice et la paix.

sans compter tout l'article adjacent
a écrit :Le gouvernement ne se servira pas de la guerre pour accélérer ou ralentir les réformes", déclare François Fillon, ministre des Affaires sociales, du Travail et de la Solidarité du gouvernement Raffarin. Il est vrai que les impératifs de la récession économique internationale et les objectifs des contre-réformes de la construction libérale européenne surdéterminaient déjà la politique du gouvernement Chirac-Raffarin bien avant le déclenchement de la guerre contre l'Irak.
La remise en cause du système des retraites, le retour en arrière sur les 35 heures, la décentralisation, l'accélération des plans de licenciements, l'allègement des cotisations sociales de plus de six milliards d'euros sont autant de mesures affichées et déployées bien avant cette guerre. Mais contrairement à ce que dit le ministre Fillon, la guerre est bien un accélérateur de toute cette politique. Le gouvernement se sent encouragé pour passer en force sur une série de dossiers : retraites, décentralisation, réduction des budgets sociaux, suppression d'emplois dans les services publics, changement de statut d'une série de personnels du secteur de la fonction publique (TOS de l'Education nationale, ANPE, Afpa).
L'"esprit de Lisbonne et de Barcelone" - deux des dernières conférences intergouvernementales européennes - présidait déjà à la redéfinition du modèle social européen, à la généralisation des déréglementations et à la nécessité stratégique de nouveaux systèmes de retraites. Les contradictions interimpérialistes entre ceux qui cherchent à construire une "Europe puissance" et l'administration Bush, loin de ralentir le rythme des réformes, risquent de les accélérer. Les contradictions sur les plans politique et militaire pourraient, à un moment donné, avoir une projection économique et déboucher sur de nouvelles formes de la mondialisation libérale.
En tout cas, les prises de positions contre la guerre de gouvernements européens ne s'accompagneront pas d'une politique de paix sociale, mais d'un nouveau train de mesures contre la sécurité sociale, la législation du travail ou les services publics. C'est d'ailleurs ce que vient d'expliquer Raffarin : "Plus il y a de difficultés extérieures, plus il faut faire des réformes intérieures." Les contradictions intercapitalistes exigent plus de concurrence, plus de compétitivité, plus de profitabilité des économies européennes. Bref, il y a du pain sur la planche dans la lutte contre les attaques libérales. Et la politique internationale du gouvernement Chirac ne doit pas conduire le monde du travail à une pause mais, au contraire, à la vigilance et à la mobilisation.
C'est pourquoi certaines des prises de positions du 47e congrès de la CGT ne vont pas dans le bon sens. Comment expliquer que la direction de la CGT fait machine arrière sur l'objectif des 37, 5 annuités de cotisations pour calculer la base des retraites, au moment où le gouvernement fait de cette question la pierre angulaire de toute sa réforme des retraites ? En ne fixant plus cette revendication comme un objectif de lutte, la direction de la CGT ne relève pas le défi d'une confrontation au gouvernement et au Medef. Elle se prépare à accompagner - même si c'est d'un point de vue critique - le consensus gouvernemental en matière de retraites. Il faut maintenant tout faire pour que dans les établissements publics, dans les administrations, dans les écoles, les réactions populaires soient plus fortes que des résolutions de congrès syndical.
Car si les médias ont tendance à reléguer les mobilisations sociales au second plan, voire à ne pas en parler, il n'en demeure pas moins qu'ont lieu, en ce moment même, des luttes partielles, des réactions fortes du monde du travail qui expriment l'inquiétude et le mécontentement social. Aux impôts, à France Télécom, dans les Centre d'information et d'orientation de l'Education nationale, et surtout dans une série d'établissements scolaires, des grèves reconductibles se développent depuis plusieurs jours. Couplés à ces grèves reconductibles d'enseignants, les appels de sections syndicales de la FSU dans une série d'établissements indiquent qu'il faudra un mouvement prolongé pour faire reculer le gouvernement.
Le jeudi 3 avril, la CGT, FO, la FSU, l'Unsa, le G10-Solidaires et certaines fédérations et sections de la CFDT - contre la position de leur confédération - appellent à une journée d'action, de grève et de manifestations. Cette journée doit être l'occasion de mobiliser largement les salariés du public, mais aussi du privé. Les grèves et les manifestations doivent être des plus massives pour lancer un avertissement au gouvernement français et aux gouvernements européens : "Vous n'utiliserez pas la guerre pour porter vos mauvais coups, le monde du travail va se rassembler pour bloquer vos contre-réformes libérales. Si l'Europe doit constituer un contrepoids aux Etats-Unis, ce n'est pas une Europe du Pacte de stabilité et de la défense qu'il nous faut, mais une Europe des peuples, une Europe sociale, démocratique, une Europe qui s'oppose à la mondialisation capitaliste !"


sinon, que penses tu de ces position de ta rosa ?
a écrit :La condition que suppose tacitement la théorie de la dictature selon Lénine et Trotsky, c'est que la transformation socialiste est une chose pour laquelle le parti de la révolution a en poche une recette toute prête, qu'il ne s'agit plus que d'appliquer avec énergie [4]. Par malheur- ou, si l'on veut, par bonheur -, il n'en est pas ainsi. Bien loin d'être une somme de prescriptions toutes faites qu'on n'aurait plus qu'à appliquer, la réalisation pratique du socialisme en tant que système économique, juridique et social, est une chose qui reste complètement enveloppée dans les brouillards de l'avenir. Ce que nous possédons dans notre programme, ce ne sont que quelques grands poteaux indicateurs qui montrent la direction générale dans laquelle il faut s'engager, indications d'ailleurs d'un caractère surtout négatif. Nous savons à peu près ce que nous aurons à supprimer tout d'abord pour rendre la voie libre à l'économie socialiste. Par contre, de quelle sorte seront les mille grandes et petites mesures concrètes en vue d'introduire les principes socialistes dans l'économie, dans le droit, dans tous les rapports sociaux, là, aucun programme de parti, aucun manuel de socialisme ne peut fournir de renseignement. Ce n'est pas une infériorité, mais précisément une supériorité du socialisme scientifique sur le socialisme utopique, que le socialisme ne doit et ne peut être qu'un produit historique, né de l'école même de l'expérience, à l'heure des réalisations, de la marche vivante de l'histoire, laquelle. tout comme la nature organique dont elle est en fin de compte une partie, a la bonne habitude de faire naître toujours. avec un besoin social véritable, les moyens de le satisfaire, avec le problème sa solution. Mais s'il en est ainsi, il est clair que le socialisme, d'après son essence même, ne peut être octroyé, introduit par décret. Il suppose toute une série de mesures violentes, contre la propriété, etc. Ce qui est négatif, la destruction, on peut le décréter, ce qui est positif, la construction, on ne le peut pas. Terres vierges. Problèmes par milliers. Seule l'expérience est capable d'apporter les correctifs nécessaires et d'ouvrir des voies nouvelles. Seule une vie bouillonnante, absolument libre, s'engage dans mille formes et improvisations nouvelles, reçoit une force créatrice, corrige elle-même ses propres fautes. Si la vie publique des Etats à liberté limitée est si pauvre, si schématique, si inféconde, c'est précisément parce qu'en excluant la démocratie elle ferme les sources vives de toute richesse et de tout progrès intellectuels. (A preuve les années 1905 et suivantes et les mois de février-octobre 1917.) Ce qui vaut pour le domaine politique vaut également pour le domaine économique et social. Le peuple tout entier doit y prendre part. Autrement le socialisme est décrété, octroyé, par une douzaine d'intellectuels réunis autour d'un tapis vert.

Un contrôle public est absolument nécessaire. Sinon l'échange des expériences n'est possible que dans le cercle fermé des fonctionnaires du nouveau gouvernement. La corruption est inévitable (paroles de Lénine, Bulletin d'informations n°29 [5]). La pratique du socialisme exige toute une transformation intellectuelle dans les masses dégradées par des siècles de domination bourgeoise. Instincts sociaux à la place des instincts égoïstes, initiative des masses à la place de l'inertie, idéalisme, qui fait passer par-dessus toutes les souffrances, etc. Personne ne le sait mieux, ne le montre avec plus de force, ne le répète avec plus d'obstination que Lénine. Seulement il se trompe complètement sur les moyens : décrets, puissance dictatoriale des directeurs d'usines, punitions draconiennes, règne de la terreur, autant de moyens qui empêchent cette renaissance. La seule voie qui y conduise, c'est l'école même de la vie publique, la démocratie la plus large et la plus illimitée, l'opinion publique. C'est justement la terreur qui démoralise.

Tout cela ôté, que reste-t-il ? Lénine et Trotsky ont mis à la place des corps représentatifs issus d'élections générales les soviets comme la seule représentation véritable des masses ouvrières. Mais en étouffant la vie politique dans tout le pays, il est fatal que la vie dans les soviets eux-mêmes soit de plus en plus paralysée. Sans élections générales, sans liberté illimitée de la presse et de réunion, sans lutte libre entre les opinions, la vie se meurt dans toutes les institutions publiques, elle devient une vie apparente, où la bureaucratie reste le seul élément actif. C'est une loi à laquelle nul ne peut se soustraire. La vie publique entre peu à peu en sommeil. Quelques douzaines de chefs d'une énergie inlassable et d'un idéalisme sans borne dirigent le gouvernement, et, parmi eux, ceux qui gouvernent en réalité, ce sont une douzaine de têtes éminentes, tandis qu'une élite de la classe ouvrière est convoquée de temps à autre à des réunions, pour applaudir aux discours des chefs, voter à l'unanimité les résolutions qu'on lui présente, au fond par conséquent un gouvernement de coterie - une dictature, il est vrai, non celle du prolétariat, mais celle d'une poignée de politiciens, c'est-à-dire une dictature au sens bourgeois, au sens de la domination jacobine (le recul des congrès des soviets de trois mois à six mois !). Et il y a plus : un tel état de choses doit provoquer nécessairement un ensauvagement de la vie publique : attentats, fusillades d'otages, etc.

Louis
 
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Message par Louis » 06 Avr 2003, 18:35

Là, je crois que tu sorts largement du sujet pour revenir a des discussions qu'on a eu des milliards de fois (au moins) et qu'on arrivera certainement pas a trancher aujourd'hui - ni demain

sinon, personnelement, je ne dénie quasiment jamais a personne le droit de s'appeler marxistes ou trotskyste, quel que soit le désacord qu'on puisse avoir par ailleurs, sauf dans quelques cas précis ou cela sort de l'épure (style socialisme et petits bonhommes verts ou la position spécieuse des bordiguistes sur le nazisme) et par exemple personnelement je pense que rosa a une dimention libertaire bien absente chez cps. Mais bon, si tu te revendique de rosa, tant mieux !
Louis
 
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