La corrida mise a mort!

Rien n'est hors-sujet ici, sauf si ça parle de politique

Message par lucifer » 29 Juil 2010, 22:05

(Zimer @ jeudi 29 juillet 2010 à 21:42 a écrit : [QUOTE] Zimer:
"Sinon pour ma part ce que je trouve le plus discutable dans la corrida ce n'est pas tant les misères infligés aux Toros mais bien plus la mise en danger de mort , les blessures régulières qui concernent "les matadors des toros " et je suis souvent choqué par ceux qui ont plus de concidération pour le taureau que pour l'homme qui risque sa peau pour le miroir aux alouettes certes mais risque vraiment sa peau , si barbarie il y a elle est là !"


Certainement pas Zimer,les matadors sont conscients des enjeux et des risques,ils sont volontaires,et postulent pour etre des tortionaires et tueurs de taureaux.Alors que ces animaux qui sonr élevés et entrainés pour venir mourir dans l'arene,n'ont signés aucuns contrats.

Quand le toréador est en difficulté,il y a une escouade de picadors qui volent a son secours,quand c'est le moment ou le taureau épuisé va etre mis a mort,il devrait y avoir 5ou6 torillons de lachés pour venir en aide a ce digne combattant.

De plus lorsqu'un taureau arrive a étriper un de ces salopards a paillettes,il serait logique de lui remettre la queus et les oreilles.
lucifer
 
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Message par Zorglub » 30 Juil 2010, 00:11

(lucifer @ jeudi 29 juillet 2010 à 23:05 a écrit : De plus lorsqu'un taureau arrive a étriper un de ces salopards a paillettes,il serait logique de lui remettre la queue et les oreilles.
Ça lui ferait un beau jarret.

Dans le dernier Polka, il y avait un type pour défendre la corrida. Expliquant doctement que le taureau ne souffrait pas et que c'était prouvé (libération d'endorphine, je crois). Ce qui faisait des bovidés la seule espèce qui, blessée, continuait de charger. La nature est merveilleuse...

L'occasion de relire ...ou tu porteras mon deuil de Lapierre et Collins.

Puis d'écouter le Llanto por Ignacio Sanchez Mejias.
Zorglub
 
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Message par Aumance » 30 Juil 2010, 09:19

(lucifer @ jeudi 29 juillet 2010 à 23:05 a écrit :

Certainement pas Zimer,les matadors sont conscients des enjeux et des risques,ils sont volontaires,et postulent pour etre des tortionnaires et tueurs de taureaux.Alors que ces animaux qui sont élevés et entrainés pour venir mourir dans l'arene,n'ont signé auun contrat

Quand le toréador est en difficulté,il y a une escouade de picadors qui volent a son secours,quand c'est le moment où le taureau épuisé va etre mis a mort,il devrait y avoir 5 ou 6 torillons de lachés pour venir en aide a ce digne combattant.

De plus lorsqu'un taureau arrive a étriper un de ces salopards à paillettes,il serait logique de lui remettre la queue et les oreilles.


tout à fait d'accord avec Lucifer !!
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Message par yannalan » 30 Juil 2010, 20:12

N'oublions pas non plus toutes les courses où le taureau est tué après ,pour éviter une mise à mort publique. Voir corrida portugaise par exemple, ou même concours de bœufs comme j'en ai vu au Pays Basque où on fait tirer des blocs de pierre à des bœufs attelés à grands coups de pique dans la chair. Un taureau de corrida ne meurt qu'une fois.
yannalan
 
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Message par jeug » 31 Juil 2010, 09:48

La corrida, ça a quelque chose de plus : l'apologie du droit de tuer.
Je suis plus fort que toi, donc j'ai le droit de te tuer.
Et ériger ça en spectacle, sa signifie qu'on veut en faire un symbole.
Un symbole qui dit que la vie ça doit être comme ça.

Beaucoup de sports de combat aussi, vous me direz, même si on les a édulcorés avec des règles.
Mais la corrida, ça va jusqu'au bout.
jeug
 
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Message par quijote » 31 Juil 2010, 10:31

Pas étonnant à ce que la corrida ait été tellement prisée par les Franquistes dont le cri de ralliement , n 'oublions pas , était "Viva la muerte !". Spectacle morbide , réactionnaire..faisant appel au sadisme , à une "émotion" pour un risque non partagé , car c'est le torero qui se démène , pas le spectateur .. et comme le chantait Brel : " les taureaux s 'ennuient le dimanche quand il s 'agit de mourir pour nous ..Et c'est l 'heure où les bouchers se prennent pour Garcia Lorca et les Anglaises pour la Carmencita" ..
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Message par yannalan » 31 Juil 2010, 11:21

Je ne sais pas si elle a été tellement plus prisée par les franquistes. Il y a eu des corridas coté républicain, peu à vrai dire, vu que les zones d'élevage de toros sont tombées vite dans les mains des franquistes...
yannalan
 
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Message par Zimer » 31 Juil 2010, 12:52

:huh: :huh: Bon je ne suis pas un aficionado acharné ni spécialement contre l'interdiction de la Corrida , mais certains propos anti me semble outrancié surtout les arguments antispécistes de certains qui préfèrent visiblement la mort du Torero à celle d'une vache ! Quand au insulte contre "les matadors de toros" mieux vaudrait il me semble les adresser au organisateurs de corrida ou aux grands propriétaires d'élevage de toros de combats ...
Quand aux argument de Quijote :
a écrit :quijote : Pas étonnant à ce que la corrida ait été tellement prisée par les Franquistes
certes mais elle là était tout autant dans le camp Républicain , durant la guerre civile , des Corrida était organisé par la CGT , l'UGT et était semble t-il de grande fête populaire certaine permettant à des ouvriers et des paysans de manger de la viande pour la première fois ..

a écrit :De juillet 1936 jusqu'à la fin de la saison, selon l'historien Bartolomé Bennassar (2), 20 corridas et 17 festivals se feront côté républicain contre 11 dans le camp nationaliste. Comme les troupes de Franco ont d'emblée contrôlé les zones d'élevage (Andalousie, Salamanque), la tendance finira par s'inverser jusqu'à ce que la République agonisante et son gouvernement réfugié à Valence finissent, en juillet 1937, par suspendre la corrida : il n'y avait plus de toros, les toreros restés fidèles s'exilaient au Mexique ou en France et les arènes servaient de potager ou de dépôt de munitions. Leurs barrières démontées étaient utilisées comme bois de chauffage. Silvino Zafon «Niño de la Estrella» sera, le 16 mai à 1937 à Barcelone, le dernier torero à prendre une alternative «républicaine». Il s'exilera en France et mourra à Orange, en mars 1963, d'un accident de vélomoteur.
Pendant la guerre civile, selon la zone, les toreros défilent soit le bras tendu en chantant Cara al Sol, l'hymne franquiste, soit le poing levé en chantant l' Internationale ou la Marseillaise.
A Madrid, le 13 août 1936, Mariano Garcia, Paco Godin et Antonio de la Torre ont brindé leurs novillos à Dolorès Ibárruri «la Pasionaria».
A Valence, le 6 septembre, Barrera torée en tenue de milicien républicain. Des corridas ont lieu au bénéfice des forces qui luttent contre les «fascistes» comme celles du Secours rouge à Murcie, à Albacete, à Madrid, à Alicante.
Le 11 septembre à Albacete, le novillero Jaime Noain coupe quatre oreilles, deux queues, prend un coup de corne puis part avec sa cuadrilla combattre pour la République sur le front d'Aragon.
Pour le «Jour de la Race», le 16 octobre 1936, chaque camp a sa corrida : l'une à Séville, l'autre à Valence, organisée par les syndicats CGT et UGT. Les barrières y ont été peintes aux couleurs de la République : rouge, jaune, violet. Les élevages étant placés sous séquestre par la République, les toros combattus en zone «rouge» sortent sous l'appellation «ganaderia du Front populaire».
Le 29 août 1936, Domingo Ortega torée à Valence pour les milices populaires. Il brinde un toro au comité exécutif. Il triomphe, coupe deux oreilles, la queue, la patte. Les miliciens, poings dressés comme lui, l'emportent en triomphe (voir photo). Un membre du comité le félicite : «Que le peuple triomphe aussi magnifiquement que toi aujourd'hui.» Sans complexe aucun, Ortega participera à Madrid, le 24 mai 1939, avec Barrera, à la corrida de la victoire franquiste. Il défilera bras tendu en chantant Cara al Sol.
Mort sur le front. Les toreros vont où sont les toros. Une minorité s'engagera par idéologie, d'un côté comme de l'autre.
Alors certes il y avait un aspect nationaliste dans les deux camps derrière la Corrida , je ne suis pas républicain mais non la Corrida malgré Manolete n'était pas spécifiquement Franquiste .
Zimer
 
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Message par Valiere » 31 Juil 2010, 22:32

C'est vrai que le toréro a choisi alors que le taureau est contraint !
L'argument qui consiste à dire que le mouvement ouvrier aussi en Espagne a orgagisé des corridas .... n'en est pas un pour justifier ce "jeu" de boucher.
Les organisations ouvrières peuvent parfois être un peu beaufs... ( la responsabilité en incombe aussi au direction)
Valiere
 
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