:huh: :huh: Bon je ne suis pas un aficionado acharné ni spécialement contre l'interdiction de la Corrida , mais certains propos anti me semble outrancié surtout les arguments antispécistes de certains qui préfèrent visiblement la mort du Torero à celle d'une vache ! Quand au insulte contre "les matadors de toros" mieux vaudrait il me semble les adresser au organisateurs de corrida ou aux grands propriétaires d'élevage de toros de combats ...
Quand aux argument de Quijote :
a écrit :quijote : Pas étonnant à ce que la corrida ait été tellement prisée par les Franquistes
certes mais elle là était tout autant dans le camp Républicain , durant la guerre civile , des Corrida était organisé par la CGT , l'UGT et était semble t-il de grande fête populaire certaine permettant à des ouvriers et des paysans de manger de la viande pour la première fois ..
a écrit :De juillet 1936 jusqu'à la fin de la saison, selon l'historien Bartolomé Bennassar (2), 20 corridas et 17 festivals se feront côté républicain contre 11 dans le camp nationaliste. Comme les troupes de Franco ont d'emblée contrôlé les zones d'élevage (Andalousie, Salamanque), la tendance finira par s'inverser jusqu'à ce que la République agonisante et son gouvernement réfugié à Valence finissent, en juillet 1937, par suspendre la corrida : il n'y avait plus de toros, les toreros restés fidèles s'exilaient au Mexique ou en France et les arènes servaient de potager ou de dépôt de munitions. Leurs barrières démontées étaient utilisées comme bois de chauffage. Silvino Zafon «Niño de la Estrella» sera, le 16 mai à 1937 à Barcelone, le dernier torero à prendre une alternative «républicaine». Il s'exilera en France et mourra à Orange, en mars 1963, d'un accident de vélomoteur.
Pendant la guerre civile, selon la zone, les toreros défilent soit le bras tendu en chantant Cara al Sol, l'hymne franquiste, soit le poing levé en chantant l' Internationale ou la Marseillaise.
A Madrid, le 13 août 1936, Mariano Garcia, Paco Godin et Antonio de la Torre ont brindé leurs novillos à Dolorès Ibárruri «la Pasionaria».
A Valence, le 6 septembre, Barrera torée en tenue de milicien républicain. Des corridas ont lieu au bénéfice des forces qui luttent contre les «fascistes» comme celles du Secours rouge à Murcie, à Albacete, à Madrid, à Alicante.
Le 11 septembre à Albacete, le novillero Jaime Noain coupe quatre oreilles, deux queues, prend un coup de corne puis part avec sa cuadrilla combattre pour la République sur le front d'Aragon.
Pour le «Jour de la Race», le 16 octobre 1936, chaque camp a sa corrida : l'une à Séville, l'autre à Valence, organisée par les syndicats CGT et UGT. Les barrières y ont été peintes aux couleurs de la République : rouge, jaune, violet. Les élevages étant placés sous séquestre par la République, les toros combattus en zone «rouge» sortent sous l'appellation «ganaderia du Front populaire».
Le 29 août 1936, Domingo Ortega torée à Valence pour les milices populaires. Il brinde un toro au comité exécutif. Il triomphe, coupe deux oreilles, la queue, la patte. Les miliciens, poings dressés comme lui, l'emportent en triomphe (voir photo). Un membre du comité le félicite : «Que le peuple triomphe aussi magnifiquement que toi aujourd'hui.» Sans complexe aucun, Ortega participera à Madrid, le 24 mai 1939, avec Barrera, à la corrida de la victoire franquiste. Il défilera bras tendu en chantant Cara al Sol.
Mort sur le front. Les toreros vont où sont les toros. Une minorité s'engagera par idéologie, d'un côté comme de l'autre.
Alors certes il y avait un aspect nationaliste dans les deux camps derrière la Corrida , je ne suis pas républicain mais non la Corrida malgré Manolete n'était pas spécifiquement Franquiste .