Poème d’amour
Ta bouche torrentueuse
Comme un égout sismique
Engloutit l’orgueil pharisaïque
De mon orgasme phonatoire.
Et ta langue siccative
Comme une vomissure frénétique
Enrobe mon pharynx diurétique
De sa rosée tendre et syphilitique.
Tu lèches le courbe moignon
De mon défunt cordon ombilical.
Perdue dans les méandres
De tes errements ventriloques,
Caressant insouciante
Mes prothèses sub-ventrales,
Sais-tu qu’au delà
De mon sordide et bruyant
Gargouillement bucco-anal
Le délicat parfum de ton toucher
Eveille en moi sans le vouloir
Des battements intrépides et syncopés
De mon cœur et mon âme endeuillés ?
22 août 2003
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Les opinions qui y sont exprimées le sont à titre personnel.
Elles n'engagent que leurs auteurs, et en aucune manière cette organisation.
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Poème d'amour
11 message(s)
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par tristana » 23 Août 2003, 07:28
CITATION (Byrrh @ samedi 23 août 2003, 04:10)CITATION (tristana @ vendredi 22 août 2003, 19:57)Sais-tu qu’au delà
De mon sordide et bruyant
Gargouillement bucco-anal
Le délicat parfum de ton toucher
Eveille en moi sans le vouloir
Des battements intrépides et syncopés
De mon cœur et mon âme endeuillés
22 août 2003[/quote]
Ô rage ! ô désespoir ! Poire à lavement honnie !
A-t-il donc mal vécu une blennoragie ?
Et ne suis-je blanchi dans cet art de rimer
Que pour voir Tristana parodier Mallarmé ?
Muse qu'avec respect chaque poète admire,
Muse qui n'a jamais dédaigné les satyres,
Qui toujours adoubait un fou plutôt qu'un roi,
Trahie, pardonne-t-elle au poète à la noix ?
Ô cruel souvenir de ses strophes passées,
Oeuvre d'un imposteur à la rime estropiée !
Nouvelle indignité d'un triste raconteur !
Pubis trop faisandé où sombre son honneur !
Va-t-il de ses sonnets accélérer la ponte
Et couvrir ce forum d'une profonde honte ?
Tristana, l'érotisme est chose de valeur,
Qui ne saurait souffrir ce genre de froideur ;
Et François Rabelais, le poète des vignes,
Malgré son vert parler, ne fut jamais indigne.
Car ton vers libertin sent le médicament
Et l'huile de ricin : rien de bien excitant !
Vois-tu, on ne ressent que de la débectance
Pour parler comme Audiard, mais nulle tumescence.
Va, quitte désormais le monde des quatrains.
Que la poésie soit en de meilleures mains !
Pierre Corneille
Sous acid, acte I, scène IV.[/quote]
C'est extrêmement beau....
De mon sordide et bruyant
Gargouillement bucco-anal
Le délicat parfum de ton toucher
Eveille en moi sans le vouloir
Des battements intrépides et syncopés
De mon cœur et mon âme endeuillés
22 août 2003[/quote]
Ô rage ! ô désespoir ! Poire à lavement honnie !
A-t-il donc mal vécu une blennoragie ?
Et ne suis-je blanchi dans cet art de rimer
Que pour voir Tristana parodier Mallarmé ?
Muse qu'avec respect chaque poète admire,
Muse qui n'a jamais dédaigné les satyres,
Qui toujours adoubait un fou plutôt qu'un roi,
Trahie, pardonne-t-elle au poète à la noix ?
Ô cruel souvenir de ses strophes passées,
Oeuvre d'un imposteur à la rime estropiée !
Nouvelle indignité d'un triste raconteur !
Pubis trop faisandé où sombre son honneur !
Va-t-il de ses sonnets accélérer la ponte
Et couvrir ce forum d'une profonde honte ?
Tristana, l'érotisme est chose de valeur,
Qui ne saurait souffrir ce genre de froideur ;
Et François Rabelais, le poète des vignes,
Malgré son vert parler, ne fut jamais indigne.
Car ton vers libertin sent le médicament
Et l'huile de ricin : rien de bien excitant !
Vois-tu, on ne ressent que de la débectance
Pour parler comme Audiard, mais nulle tumescence.
Va, quitte désormais le monde des quatrains.
Que la poésie soit en de meilleures mains !
Pierre Corneille
Sous acid, acte I, scène IV.[/quote]
C'est extrêmement beau....
- tristana
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- Inscription : 15 Oct 2002, 21:02
par tristana » 23 Août 2003, 08:17
CITATION (tristana @ samedi 23 août 2003, 09:28)CITATION (Byrrh @ samedi 23 août 2003, 04:10)CITATION (tristana @ vendredi 22 août 2003, 19:57)Sais-tu qu’au delà
De mon sordide et bruyant
Gargouillement bucco-anal
Le délicat parfum de ton toucher
Eveille en moi sans le vouloir
Des battements intrépides et syncopés
De mon cœur et mon âme endeuillés
22 août 2003[/quote]
Ô rage ! ô désespoir ! Poire à lavement honnie !
A-t-il donc mal vécu une blennoragie ?
Et ne suis-je blanchi dans cet art de rimer
Que pour voir Tristana parodier Mallarmé ?
Muse qu'avec respect chaque poète admire,
Muse qui n'a jamais dédaigné les satyres,
Qui toujours adoubait un fou plutôt qu'un roi,
Trahie, pardonne-t-elle au poète à la noix ?
Ô cruel souvenir de ses strophes passées,
Oeuvre d'un imposteur à la rime estropiée !
Nouvelle indignité d'un triste raconteur !
Pubis trop faisandé où sombre son honneur !
Va-t-il de ses sonnets accélérer la ponte
Et couvrir ce forum d'une profonde honte ?
Tristana, l'érotisme est chose de valeur,
Qui ne saurait souffrir ce genre de froideur ;
Et François Rabelais, le poète des vignes,
Malgré son vert parler, ne fut jamais indigne.
Car ton vers libertin sent le médicament
Et l'huile de ricin : rien de bien excitant !
Vois-tu, on ne ressent que de la débectance
Pour parler comme Audiard, mais nulle tumescence.
Va, quitte désormais le monde des quatrains.
Que la poésie soit en de meilleures mains !
Pierre Corneille
Sous acid, acte I, scène IV.[/quote]
C'est extrêmement beau....[/quote]
Mais la poésie n'est pas à confier entre n'importe quelles mains.
Comme disait le camarade Léo Ferré:
"Laissez faire les spécialistes!"
En serais-tu un?
De mon sordide et bruyant
Gargouillement bucco-anal
Le délicat parfum de ton toucher
Eveille en moi sans le vouloir
Des battements intrépides et syncopés
De mon cœur et mon âme endeuillés
22 août 2003[/quote]
Ô rage ! ô désespoir ! Poire à lavement honnie !
A-t-il donc mal vécu une blennoragie ?
Et ne suis-je blanchi dans cet art de rimer
Que pour voir Tristana parodier Mallarmé ?
Muse qu'avec respect chaque poète admire,
Muse qui n'a jamais dédaigné les satyres,
Qui toujours adoubait un fou plutôt qu'un roi,
Trahie, pardonne-t-elle au poète à la noix ?
Ô cruel souvenir de ses strophes passées,
Oeuvre d'un imposteur à la rime estropiée !
Nouvelle indignité d'un triste raconteur !
Pubis trop faisandé où sombre son honneur !
Va-t-il de ses sonnets accélérer la ponte
Et couvrir ce forum d'une profonde honte ?
Tristana, l'érotisme est chose de valeur,
Qui ne saurait souffrir ce genre de froideur ;
Et François Rabelais, le poète des vignes,
Malgré son vert parler, ne fut jamais indigne.
Car ton vers libertin sent le médicament
Et l'huile de ricin : rien de bien excitant !
Vois-tu, on ne ressent que de la débectance
Pour parler comme Audiard, mais nulle tumescence.
Va, quitte désormais le monde des quatrains.
Que la poésie soit en de meilleures mains !
Pierre Corneille
Sous acid, acte I, scène IV.[/quote]
C'est extrêmement beau....[/quote]
Mais la poésie n'est pas à confier entre n'importe quelles mains.
Comme disait le camarade Léo Ferré:
"Laissez faire les spécialistes!"
En serais-tu un?
- tristana
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par pelon » 23 Août 2003, 14:26
CITATION (Byrrh @ samedi 23 août 2003, 12:07)CITATION (pelon @ samedi 23 août 2003, 10:33)Et qui disait : "il ne faut pas poéter plus haut que l'on a le cul ?" :sygus: [/quote]
:hinhin: San-Antonio ?[/quote]
Tu crois qu'il s'adressait à Berthe ? :hinhin:
:hinhin: San-Antonio ?[/quote]
Tu crois qu'il s'adressait à Berthe ? :hinhin:
- pelon
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