(Encyclopédie Universalis a écrit :On parle d’homonymie lexicale à chaque fois qu’à des signifiants identiques correspondent des signifiés différents. En français, «manche» ou «mousse» en fournissent des exemples. Néanmoins, dans ces deux cas, on est en présence d’items dont la catégorie du genre grammatical lève l’ambiguïté (le manche/la manche; le mousse/la mousse). Mais il n’en va pas toujours ainsi; et c’est souvent un problème pour le lexicographe et pour la description de la langue en général que de savoir si l’on a affaire à des signes différents, et comme tels faisant l’objet d’un appel distinct dans un inventaire des sens, ou si, au contraire, n’existe pas une filiation, par exemple logique, entre des sens d’un même signe, dit alors polysémique. La tendance moderne de la linguistique est de résolument considérer comme différents des termes faisant l’objet de dérivations différentes ou susceptibles d’apparaître dans des distributions différentes; ainsi, «la mousse» sera un mot répertorié avec une véritable homonymie dans la mesure où existe l’opposition «un tronc moussu»/«un vin mousseux». Inversement, «poste», nom masculin, ne présentant pas de contexte ou de dérivation qui permette d’en discriminer les différents sens, ne sera traité que dans une entrée lexicale.
(com_71 @ vendredi 13 janvier 2006 à 15:21 a écrit : Et l'étymologie latine volare recouvrant les deux sens on ne peut parler d'homonymie lexicale.(Encyclopédie Universalis a écrit :On parle d’homonymie lexicale à chaque fois qu’à des signifiants identiques correspondent des signifiés différents. En français, «manche» ou «mousse» en fournissent des exemples. Néanmoins, dans ces deux cas, on est en présence d’items dont la catégorie du genre grammatical lève l’ambiguïté (le manche/la manche; le mousse/la mousse). Mais il n’en va pas toujours ainsi; et c’est souvent un problème pour le lexicographe et pour la description de la langue en général que de savoir si l’on a affaire à des signes différents, et comme tels faisant l’objet d’un appel distinct dans un inventaire des sens, ou si, au contraire, n’existe pas une filiation, par exemple logique, entre des sens d’un même signe, dit alors polysémique. La tendance moderne de la linguistique est de résolument considérer comme différents des termes faisant l’objet de dérivations différentes ou susceptibles d’apparaître dans des distributions différentes; ainsi, «la mousse» sera un mot répertorié avec une véritable homonymie dans la mesure où existe l’opposition «un tronc moussu»/«un vin mousseux». Inversement, «poste», nom masculin, ne présentant pas de contexte ou de dérivation qui permette d’en discriminer les différents sens, ne sera traité que dans une entrée lexicale.
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