(Zelda @ jeudi 10 février 2011 à 07:01 a écrit :Le premier texte est insupportable... s'il se veut sérieux. On peine à croire que ce n'est pas encore un pastiche d'un cousin de Luc (...) Marrant le nombre de braques ampoulés qui aiment faire les malins avec des idées sérieuses au départ.
Le pire avec ce genre de textes, c'est que quand on essaie de les débarrasser de leur verbiage pédant, on se rend compte qu'il ne sert en fait qu'à embrumer des idées très banales, et en fait pas du tout neutres. Je reprend le passage que j'ai coupé dans la citation ci-dessus :
a écrit :Plus franchement encore: Le communisme, même comme Idée, ou surtout comme Idée, ne devrait-il pas abandonner ce «poids le plus lourd» du passé qui est aussi le «il était une fois» (Es war disait Nietzsche-Zarathoustra, Wo es war semblait reprendre Freud) des leçons, des mémoires et des commémorations, des nostalgies et des beaux temps d’antan?Ne faut-il pas plutôt une certaine dose d’oubli actif pour faire face à la culture de la mémoire? D’autre part, pouvons-nous réellement ignorer la longue histoire du communisme, ou des communismes au pluriel – c’est-à-dire, du communisme qui n’en est pas un mais deux, trois ou transfini? Question, cette fois-ci, concernant le risque de tomber dans l’autre extrême, antihistoriciste, d’une simple morale – celle du communisme comme «belle âme» qui refuse de s’occuper de l’inscription, ici et maintenant, de sa noble idée dans un programme historique concret.
Essayons de dépouiller un peu le texte de ses artifices. Qu'est-ce que ça donne ?
a écrit :Ne devrait-on pas considérer le communisme comme une idée, sans considérer son Histoire, en oubliant le passé ? Ce n'est pas que je sois contre l'Histoire, mais ça me fait chier et je préférerais partir de zéro. L'idée était si jolie au départ.
Je suis en train de faire le même déshabillage sur tout le texte de Bosteels. Au début ça va, c'est pédant mais pas dépourvu de sens, même si c'est bébête. Mais assez vite, dès qu'il prétend parler d'Histoire, il y a de tels anachronismes que ça devient rigolo...