On s'en fout

Rien n'est hors-sujet ici, sauf si ça parle de politique

Message par gerard_wegan » 07 Juin 2007, 10:35

(Byrrh @ jeudi 7 juin 2007 à 11:21 a écrit :
(gerard_wegan @ jeudi 7 juin 2007 à 11:11 a écrit : ... ça me rappelle un concert mythique lors d'une certaine fête...  :whistling_notes:

[je prends les devants, au cas où : inutile de remonter plus loin dans le passé, merci.  :hinhin: -- private joke]

Le summum du bon goût, c'eût été Lalanne en concert au milieu du village médiéval.
:rofl:
gerard_wegan
 
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Message par Barnabé » 07 Juin 2007, 10:49

(gerard_wegan @ jeudi 7 juin 2007 à 11:11 a écrit :
[je prends les devants, au cas où : inutile de remonter plus loin dans le passé, merci. :-P
(en plus ce serait un sujet trop sérieux pour figurer dans la rubrique "on s'en fout" :hinhin: )
Barnabé
 
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Message par Louis » 07 Juin 2007, 11:20

a écrit :  ... ça me rappelle un concert mythique lors d'une certaine fête... whistling_notes.gif


Celui ou Francis lananne avait traité tout le monde de "stalinien" parce qu'on lui avait coupé le jus a deux heures du matin ? Et ou il avait continué a la guitare séche et sans micro ? La ou je commençais a espérer que quelque chasseur bourré le confonde avec un canard* en période de rut (étant donné que les borgborygmes qui sortaient de sa bouche y faisait vaguement penser ?)

* je suis désolé, mais je déteste ce genre d'animal, a part quand il est accompagné de navets :emb:
Louis
 
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Message par Matrok » 07 Juin 2007, 20:52

(LIBERATION.FR : jeudi 7 juin 2007 a écrit :A Paris 16e, l'UMP se dispute Sulitzer et Barbelivien

Candidat UMP à Paris, Bernard Debré menace de poursuivre Claude Fain, dissident UMP, qui cite Didier Barbelivien et Paul-Loup Sulitzer parmi ses partisans, alors que ces derniers soutiennent en fait Debré...
Par AFP

La tension a monté d’un cran jeudi entre Bernard Debré, candidat UMP aux législatives dans la 15e circonscription de Paris (qui couvre le nord du 16e arrondissement) et Claude Fain, UMP dissident, le second ayant cité Didier Barbelivien et Paul-Loup Sulitzer parmi ses partisans, alors que ceux-ci soutiennent en fait  Debré.

Dans un communiqué adressé à l’AFP, Bernard Debré, député sortant de cette circonscription, estime que «ce détournement d’information (est) de nature à tromper les électeurs de la circonscription».

Debré affirme se réserver le droit d’engager des poursuites judiciaires contre Claude Fain. Le chanteur-compositeur Didier Barbelivien et l’écrivain Paul-Loup Sulitzer «affirment avoir été abusés et se déclarent indignées par cette escroquerie intellectuelle et l’utilisation de leur renommée».

Dans un communiqué en son nom également adressé à l’AFP, Barbelivien a précisé «s’insurger totalement contre le fait que son image et son nom soient associés à la campagne de Claude Fain», qu’il a qualifié de «manipulateur mythomane».

Debré a été élu député de la 15e circonscription de Paris lors d’une partielle en 2004, avec 100% des suffrages au second tour, alors qu’il portait les couleurs de l’UDF. Laurent Dominati, le candidat UMP, qualifié pour le second tour, s’était retiré de la course. Claude Fain, candidat dissident, a été exclu de l’UMP suite à son refus de se retirer face à Bernard Debré pour ce scrutin.
Matrok
 
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Message par satanas » 17 Juin 2007, 23:07

Hollande et Royal viennent d'annoncer leur rupture....
satanas
 
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Message par Puig Antich » 18 Juin 2007, 07:27

Merde tu m'as doublé satanas. :smile:
Puig Antich
 
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Message par pelon » 05 Juil 2007, 17:08

a écrit :

LE TORCHON BRÛLE ENTRE JACK LANG ET JEAN-MARC AYRAULT
Reuters 05.07.07 | 16h42

Jack Lang a annoncé qu'il boycotterait les réunions du groupe socialiste à l'Assemblée nationale tant que Jean-Marc Ayrault le présiderait - dernière conséquence en date d'une escalade verbale entre les deux hommes. /
pelon
 
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Message par zeanticpe » 05 Juil 2007, 19:13

(pelon @ jeudi 5 juillet 2007 à 17:08 a écrit :
a écrit :

LE TORCHON BRÛLE ENTRE JACK LANG ET JEAN-MARC AYRAULT
Reuters 05.07.07 | 16h42

Jack Lang a annoncé qu'il boycotterait les réunions du groupe socialiste à l'Assemblée nationale tant que Jean-Marc Ayrault le présiderait - dernière conséquence en date d'une escalade verbale entre les deux hommes. /

je savaismeme pas qu'ils etaient mariés ceux-là,
alors leur divorce... :smile:
zeanticpe
 
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Message par roudoudou » 26 Août 2007, 13:28

a écrit :France 3

  Publié le 26/08 à 07:40
L'ancien Premier ministre Raymond Barre est mort
 
L'ancien Premier ministre Raymond Barre est décédé samedi matin à l'âge de 83 ans à l'hôpital du Val de Grâce à Paris
- Raymond Barre - France 2 -
Raymond Barre - France 2
 
L'ex-Premier ministre et ancien maire de Lyon avait été hospitalisé le 12 avril à Paris après avoir été victime d'un malaise cardiaque sur la Côte d'Azur.

Il s'était retiré de la vie politique en 2002 pour des raisons de santé. A une insuffisance rénale, dont il souffrait  depuis des années, se sont ajoutés des problèmes cardiaques.

Ses obsèques "devraient avoir  lieu mercredi à 15H30 dans la chapelle du Val-de-Grâce", l'hôpital militaire  parisien ou il est décédé.

Né le 12 avril 1924 à Saint-Denis, sur l'île de la Réunion, Raymond Barre, qualifié de "meilleur économiste de France", fut Premier ministre de Valéry Giscard d'Estaing de 1976 à 1981 et a incarné la politique de "rigueur."

Maire de Lyon (1995-2001) et député du Rhône, il avait été en outre candidat malheureux à l'Elysée en 1988, battu au premier tour par François Mitterrand et Jacques Chirac.

Il avait publié au début de l'année "L'expérience du pouvoir", un livre d'entretien avec le3 journaliste Jean Bothorel dans lequel il revenait sur sa carrière atypique de professeur d'économie entré sur le tard dans l'arène politique.

En février dernier, ses propos sur son ancien ministre Maurice Papon et le "lobby juif" avaient provoqué une vive polémique.
La politique de rigueur

Chantre de la rigueur économique, Raymond Barre a laissé de son passage à Matignon de 1976 à 1981 un bilan mitigé où, finalement, ses principaux succès furent surtout  politiques.

Le 25 août 1976 Valéry Giscard d'Estaing nommait à Matignon son  ministre du Commerce extérieur, inconnu du grand public, après la démission de Jacques Chirac. Brillant professeur et technocrate européen, Raymond Barre incarnait un homme neuf, n'ayant jamais brigué de mandat électif et n'était membre d'aucun parti.

Sa mission s'inscrit dans le contexte difficile des chocs pétroliers et revient à assainir la situation économique de l'Etat et des entreprises, alors que le franc s'affaisse et que l'inflation frise les deux chiffres.

Dans son gouvermenent, pour la première fois sous la Ve République, Raymond Barre cumule les fonctions de Premier ministre et de ministre des Finances et de  l'économie.

Nommé en juillet, il présente dès septembre ce qui restera "le plan Barre" de lutte contre l'inflation. Il se donne trois ans pour obtenir les premiers résultats. Le Premier ministre sait sa politique, en bloquant le pouvoir d'achat, peut freiner la croissance et que les entreprises, pour dégager des bénéfices, risquent de licencier.

Le "plan Barre" provoque de vives critiques chez les partenaires sociaux et dans l'opposition qui accusent son instigateur de "rigidité". Imperturbable, Raymond Barre leur répond qu'"aucun pays ne peut vivre au dessus de ses moyens".

Il s'investit à paertir de 1997dans le champ politique afin de gérer les intérêts de la majorité pour les législatives de 1978 qui s'annoncent très délicates. La victoire est inespérée et Raymond Barre en est un des principaux artisans. Candidat pour la première fois, il est facilement élu député à Lyon. En 1979, la liste Veil-Barre remporte les européennes.

Mais son impopularité demeure. Ses propos contre les "porteurs de pancartes" ou ses provocations contre "les chômeurs qui feraient mieux de créer des entreprises" n'arrangent pas son image. De plus, les résultats se font attendre. L'inflation grimpe encore pour aboutir à 14% en 1980. Le déficit  budgétaire se creuse. Le nombre de chômeurs (841.500 en 1976) double presque en quatre ans, malgré trois pactes nationaux successifs.

Valéry Giscard d'Estaing le tient à l'écart de la présidentielle de 1981. François Mitterrand remporte l'élection  après une campagne axée sur l'emploi. Il dira dire que le tournant  socialiste de 1983, en faveur de la rigueur, a justifié à posteriori sa  politique.
L'ancrage lyonnais de Raymond Barre

Raymond Barre avait bâti son assise politique locale à Lyon. Il restera l'un des hommes politiques qui aura le plus marqué cette ville de traditions centriste et industrielle. Son souhait fut avant tout de promouvoir le destin européen de la cité.

Il ne s'était implanté à Lyon qu'en 1978, sous l'étiquette apparenté UDF, quand il recherchait une circonscription pour acquérir une légitimité  populaire locale, alors qu'il avait l'image d'un Premier ministre technicien.

Sa campagne axée sur la modération, la constance et la rigueur lui permet  d'être élu député des quartiers très contrastés des Brotteaux,  habité par la bourgeoisie, et de Montchat, plus populaire. Puis A 71 ans, il confirme son emprise politique sur la ville en y succédant à Michel Noir à la tête de la mairie, aux élections municipales de juin 1995.

Elu dans la foulée président de la communauté urbaine de Lyon, la deuxième agglomération de France (55 communes, 1,2 million d'habitants), il acquiert une  nouvelle tribune politique pour intervenir dans les grands débats nationaux. Raymond Barre aura surtout renforcé le rôle européen de la ville, obtenant entre autre l'accueirl de la réunion du G7 de juin 1996.
Réactions au décès de Raymond Barre

L'ancien président Valéry Giscard d'Estaing a été le premier à réagir au décès de Raymond Barre, déclarant que "la France vient de perdre un de ses meilleurs serviteurs", en apprenant le décès de son  ancien Premier ministre.

"Son action s'inscrivait dans la grande ligne de ceux qui depuis Colbert ont construit la prospérité de notre pays", a déclaré Valéry Giscard d'Estaing dans un communiqué transmis à l'AFP.

Le président Nicolas Sarkozy a rendu hommage à Raymond Barre, qu'il a qualifié d'"esprit libre et indépendant" et de "personnage à part" dans la vie politique française. Il a selon lui "incarné sa vie durant l'exigence intellectuelle et morale dans la conduite de l'action publique".

"Premier ministre dont l'action a été contrariée par la violence des chocs pétroliers qui ont alors frappé l'économie mondiale, il a conduit avec ténacité et courage une politique de réforme, s'imposant de tenir un langage de vérité dont il ne s'est jamais départi."

Le Premier ministre, François Fillon, a salué "un des hommes politiques français les plus respectés et les plus populaires". "Raymond Barre aura incarné toutes les facettes de l'homme politique français et porté haut les valeurs d'exigence morale et de rigueur", écrit le chef du gouvernement dans un communiqué diffusé par Matignon.

"Ministre des Finances et du Commerce extérieur, et surtout Premier ministre de 1976 à 1981, il dut mener une courageuse politique d'austérité en réaction aux chocs pétroliers", poursuit-il.

Jacques Chirac a salué en Raymond Barre "un grand économiste, un homme politique résolument engagé pour la modernisation du pays et un grand Européen", selon le communiqué publié par le bureau de l'ancien chef de l'Etat.

François Bayrou, le président de l'UDF-Mouvement démocrate, a endu hommage à Raymond Barre, "un homme absolument animé du sens de l'intéret général", qui "mettait l'intérêt du pays au-dessus des intérêts particuliers".
Tien je pensé qu'ils étaient de gauche se là note perso de roudoudou
Le Premier secrétaire du PS François Hollande a estimé que "C'est un authentique homme d'Etat qui disparaît, un économiste réputé, un  acteur politique original même si sa famille fut toujours celle du centre droit  qu'il servit, de son point de vue le mieux qu'il pu et avec indépendance".

Pour Jack Lang "Raymond Barre  était un homme d'Etat, un vrai. Sa stature intellectuelle et  morale forçait le respect".

Le sénateur-maire socialiste de Lyon, Gérard Collomb, qui a succédé à Raymond Barre en 2001 à la marie, a salué celui à qui la ville doit "sa métamorphose internationale".

Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a souligné "la grande  contribution apportée par Raymond Barre à la construction européenne" et évoqué "un grand homme d'Etat", un "économiste brillant" et "un grand européen".



:marsububu: :marsububu: :marsububu: :marsububu: :124: :124: :cry3:
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Message par nicoestla » 26 Août 2007, 17:20

(roudoudou @ dimanche 26 août 2007 à 14:28 a écrit :
a écrit :France 3

  Publié le 26/08 à 07:40
L'ancien Premier ministre Raymond Barre est mort
  
L'ancien Premier ministre Raymond Barre est décédé samedi matin à l'âge de 83 ans à l'hôpital du Val de Grâce à Paris
- Raymond Barre - France 2 -
Raymond Barre - France 2
 
L'ex-Premier ministre et ancien maire de Lyon avait été hospitalisé le 12 avril à Paris après avoir été victime d'un malaise cardiaque sur la Côte d'Azur.

Il s'était retiré de la vie politique en 2002 pour des raisons de santé. A une insuffisance rénale, dont il souffrait  depuis des années, se sont ajoutés des problèmes cardiaques.

Ses obsèques "devraient avoir  lieu mercredi à 15H30 dans la chapelle du Val-de-Grâce", l'hôpital militaire  parisien ou il est décédé.

Né le 12 avril 1924 à Saint-Denis, sur l'île de la Réunion, Raymond Barre, qualifié de "meilleur économiste de France", fut Premier ministre de Valéry Giscard d'Estaing de 1976 à 1981 et a incarné la politique de "rigueur."

Maire de Lyon (1995-2001) et député du Rhône, il avait été en outre candidat malheureux à l'Elysée en 1988, battu au premier tour par François Mitterrand et Jacques Chirac.

Il avait publié au début de l'année "L'expérience du pouvoir", un livre d'entretien avec le3 journaliste Jean Bothorel dans lequel il revenait sur sa carrière atypique de professeur d'économie entré sur le tard dans l'arène politique.

En février dernier, ses propos sur son ancien ministre Maurice Papon et le "lobby juif" avaient provoqué une vive polémique.
La politique de rigueur

Chantre de la rigueur économique, Raymond Barre a laissé de son passage à Matignon de 1976 à 1981 un bilan mitigé où, finalement, ses principaux succès furent surtout  politiques.

Le 25 août 1976 Valéry Giscard d'Estaing nommait à Matignon son  ministre du Commerce extérieur, inconnu du grand public, après la démission de Jacques Chirac. Brillant professeur et technocrate européen, Raymond Barre incarnait un homme neuf, n'ayant jamais brigué de mandat électif et n'était membre d'aucun parti.

Sa mission s'inscrit dans le contexte difficile des chocs pétroliers et revient à assainir la situation économique de l'Etat et des entreprises, alors que le franc s'affaisse et que l'inflation frise les deux chiffres.

Dans son gouvermenent, pour la première fois sous la Ve République, Raymond Barre cumule les fonctions de Premier ministre et de ministre des Finances et de  l'économie.

Nommé en juillet, il présente dès septembre ce qui restera "le plan Barre" de lutte contre l'inflation. Il se donne trois ans pour obtenir les premiers résultats. Le Premier ministre sait sa politique, en bloquant le pouvoir d'achat, peut freiner la croissance et que les entreprises, pour dégager des bénéfices, risquent de licencier.

Le "plan Barre" provoque de vives critiques chez les partenaires sociaux et dans l'opposition qui accusent son instigateur de "rigidité". Imperturbable, Raymond Barre leur répond qu'"aucun pays ne peut vivre au dessus de ses moyens".

Il s'investit à paertir de 1997dans le champ politique afin de gérer les intérêts de la majorité pour les législatives de 1978 qui s'annoncent très délicates. La victoire est inespérée et Raymond Barre en est un des principaux artisans. Candidat pour la première fois, il est facilement élu député à Lyon. En 1979, la liste Veil-Barre remporte les européennes.

Mais son impopularité demeure. Ses propos contre les "porteurs de pancartes" ou ses provocations contre "les chômeurs qui feraient mieux de créer des entreprises" n'arrangent pas son image. De plus, les résultats se font attendre. L'inflation grimpe encore pour aboutir à 14% en 1980. Le déficit  budgétaire se creuse. Le nombre de chômeurs (841.500 en 1976) double presque en quatre ans, malgré trois pactes nationaux successifs.

Valéry Giscard d'Estaing le tient à l'écart de la présidentielle de 1981. François Mitterrand remporte l'élection  après une campagne axée sur l'emploi. Il dira dire que le tournant  socialiste de 1983, en faveur de la rigueur, a justifié à posteriori sa  politique.
L'ancrage lyonnais de Raymond Barre

Raymond Barre avait bâti son assise politique locale à Lyon. Il restera l'un des hommes politiques qui aura le plus marqué cette ville de traditions centriste et industrielle. Son souhait fut avant tout de promouvoir le destin européen de la cité.

Il ne s'était implanté à Lyon qu'en 1978, sous l'étiquette apparenté UDF, quand il recherchait une circonscription pour acquérir une légitimité  populaire locale, alors qu'il avait l'image d'un Premier ministre technicien.

Sa campagne axée sur la modération, la constance et la rigueur lui permet  d'être élu député des quartiers très contrastés des Brotteaux,  habité par la bourgeoisie, et de Montchat, plus populaire. Puis A 71 ans, il confirme son emprise politique sur la ville en y succédant à Michel Noir à la tête de la mairie, aux élections municipales de juin 1995.

Elu dans la foulée président de la communauté urbaine de Lyon, la deuxième agglomération de France (55 communes, 1,2 million d'habitants), il acquiert une  nouvelle tribune politique pour intervenir dans les grands débats nationaux. Raymond Barre aura surtout renforcé le rôle européen de la ville, obtenant entre autre l'accueirl de la réunion du G7 de juin 1996.
Réactions au décès de Raymond Barre

L'ancien président Valéry Giscard d'Estaing a été le premier à réagir au décès de Raymond Barre, déclarant que "la France vient de perdre un de ses meilleurs serviteurs", en apprenant le décès de son  ancien Premier ministre.

"Son action s'inscrivait dans la grande ligne de ceux qui depuis Colbert ont construit la prospérité de notre pays", a déclaré Valéry Giscard d'Estaing dans un communiqué transmis à l'AFP.

Le président Nicolas Sarkozy a rendu hommage à Raymond Barre, qu'il a qualifié d'"esprit libre et indépendant" et de "personnage à part" dans la vie politique française. Il a selon lui "incarné sa vie durant l'exigence intellectuelle et morale dans la conduite de l'action publique".

"Premier ministre dont l'action a été contrariée par la violence des chocs pétroliers qui ont alors frappé l'économie mondiale, il a conduit avec ténacité et courage une politique de réforme, s'imposant de tenir un langage de vérité dont il ne s'est jamais départi."

Le Premier ministre, François Fillon, a salué "un des hommes politiques français les plus respectés et les plus populaires". "Raymond Barre aura incarné toutes les facettes de l'homme politique français et porté haut les valeurs d'exigence morale et de rigueur", écrit le chef du gouvernement dans un communiqué diffusé par Matignon.

"Ministre des Finances et du Commerce extérieur, et surtout Premier ministre de 1976 à 1981, il dut mener une courageuse politique d'austérité en réaction aux chocs pétroliers", poursuit-il.

Jacques Chirac a salué en Raymond Barre "un grand économiste, un homme politique résolument engagé pour la modernisation du pays et un grand Européen", selon le communiqué publié par le bureau de l'ancien chef de l'Etat.

François Bayrou, le président de l'UDF-Mouvement démocrate, a endu hommage à Raymond Barre, "un homme absolument animé du sens de l'intéret général", qui "mettait l'intérêt du pays au-dessus des intérêts particuliers".
Tien je pensé qu'ils étaient de gauche se là note perso de roudoudou
Le Premier secrétaire du PS François Hollande a estimé que "C'est un authentique homme d'Etat qui disparaît, un économiste réputé, un   acteur politique original même si sa famille fut toujours celle du centre droit  qu'il servit, de son point de vue le mieux qu'il pu et avec indépendance".

Pour Jack Lang "Raymond Barre  était un homme d'Etat, un vrai. Sa stature intellectuelle et  morale forçait le respect".

Le sénateur-maire socialiste de Lyon, Gérard Collomb, qui a succédé à Raymond Barre en 2001 à la marie, a salué celui à qui la ville doit "sa métamorphose internationale".

Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a souligné "la grande  contribution apportée par Raymond Barre à la construction européenne" et évoqué "un grand homme d'Etat", un "économiste brillant" et "un grand européen".



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La perte d'un grand homme. On aura peut etre un jour ferie en plus ??? Enfin, quel triste jour, Barre est mort, un drame national et bla bla, bla bla.
nicoestla
 
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