(Surgut @ vendredi 2 mars 2007 à 21:48 a écrit : a écrit :ça troue quand même un peu le cul, quand on voit où on en était il y a 80 balais de se dire qu'aujourd hui on en est à "prendre conscience qu'on en n'a pas conscience"
Désolé d'avoir posé une question d'attardé.
IL me semble que c'est une question non tranchée, à part si tu me le dis.
désolé tu n'as pas du comprendre ce que je voulais dire (j'ai probablement pas du bien le dire hein c'est de ma faute

)
quand je dis que ça troue le cul, je ne veux pas dire que la qeustion que tu posais est débile, je veux dire qu'aujourd hui on en est à lire Bourdieu pour "prendre conscience qu'on en n'a pas conscience" alors qu'il y a 80 balais ça paraissait partir pour que toutes ces questions que tu poses aient une réponse évidente et rapidement intégrable par tous. Oui la rigidité intellectuelle peut quand même avoir beaucoup de bienfait, c'était l'idée de ma phrase, rien à voir avec uen critique de ce que tu disais.
et sinon, pour canardos que Bourdieu ne soit pas ta tasse de thé j'en conviens bien, je ne te le reproche pas, même si moi je pense qu'il y a des choses interessantes à en tirer, et que ca fait partie de la pensee contemporaine utilisable (je pense même mais ce n'est toujours pas le post ou en discuter je pense que nos mouvements trotskystes devraient s'ouvrir un peu sur un certain nombre de pensée, pas pour les avaler mais pour voir ce qu'il peut y avoir à en tirer pour l'action aujourd hui (j'ai parfois un peu peur que le passage du capitalisme au liberalisme et d'un systeme capitalistique monétaire à un systeme liberal de plus en plus financiarisé passe un peu inaperçu parmi nous, ce qui pose problème pour l'action politique), mais sur cette question là (amour et communisme donc) Bourdieu, tout comme Francoise Heritier que je citais ont des choses essentielles à apporter. Et désolé de ne pas écrire ici toute leur pensée, je n'ai pas la prétention de pouvoir le faire et pas non plus ni le courage ni l'envie d'aller remettre le nez dedans, mais pour Bourdieu l'essentiel est bien de la citation que je donnais et l'idée d'intégration de la domination par les dominés, qui lui a valu certaines foudres de féministes (pourtant c'est à mon sens quelque chose d'essentiel aussi bien sur cette question que sur l'ensemble des dominations, comme cette frange des colonisés qui regrettent la colonisation, sensée leur avoir apportée tant de bienfaits (mon cul) ou n'importe lequel d'entre nous dans cette société (et c'est pour ça qu'a mon avis ca n'est pas difficile de trouver un communiste qui raconte des blagues sexistes...), et pour Françoise Heritier c'est en quelques mots l'ancrage très ancien et basé sur un système de représentations ymboliques auxquelles on a accordé des valeurs positives/négatives (le chaud/le froid, la vitesse/la lenteur...) qui fondent cette domination des hommes sur les femmes et qui expliquent la diificulté de s'en défaire. Et je pense que ce sont des livres qui méritent d'etre lus si on s'interesse a ces questions la.
Voilà, mais je suis bien conscient qu'on n'est pas ici dans la théorie de la révolution, mais c'est la principe de la tribune libre il me semble.
et pour Louis je suis désolé je n'ai pas compris du tout ce que tu disais par rapport à bourdieu et lacan (qui lui pour le coup n'est pas ma tasse de thé), donc si tu pouvais me redire ça autrement que j'arrive à comprendre ce que tu voulais dire, ce serait sympa, comme ça je pourrais y reflechir