Le fil des micro-révoltes

[jeug]

Rohmer ?? :33:

[chuck]

la pub contre les cigarettes, qui montre des fumeurs morts et des jeunes enthousiastes qui fument joyeusement en leur compagnie avec un message "l'industrie du tabac vous empoisonne".

Si l'industrie du tabac m'empoisonne, pourquoi ne pas attaquer le problème à la source ?

Et il faudrait faire pareil avec l'alcool, le vin (parait que c'est pas de l'alcool), Total, etc.

[zejarda]

Bon sinon, moi, un truc qui me micro-révolte à donf en ce moment, c'est la mention "Bouger/manger sain" en dessous de toutes les pubs pour de la bouffe bien grasse et dégueu comme on aime.

Le pire, comme me le disaient mes copines qu'ont des enfants, c'est le matin, avant l'école, quand les petiots regardent beaucoup la télé. Y a un max de pubs pour les piéger, alors qu'ils n'ont aucun recul, et cette mention hypocrite en dessous.

Ca fait encore plus supplice de Tantale : je te tends d'une main et je t'engueule de l'autre. L'Etat a même pas eu le cran de passer une loi pour au moins épargner les petiots à leurs heures de grande écoute, de façon à ce qu'ils taraudent un peu moins leurs mamans dans les supermarchés.
Un article de libé ce matin:

Obésité : la pub télé ne fait aucun effort
Alimentation. L’UFC-Que choisir prône une loi pour protéger les enfants des spots.
Par Marie-Dominique Arrighi
QUOTIDIEN : mercredi 19 septembre 2007
Promis juré, on va se discipliner, on s’engage à lutter contre l’obésité infantile, laissez-nous faire, ne nous imposez rien, on signe toutes les chartes d’engagement de la terre. L’industrie agroalimentaire a seriné ces derniers mois cette berceuse aux pouvoirs publics… qui y ont cru. Résultat : néant, du moins dans les pubs télévisés des programmes pour les petits. «Le harcèlement alimentaire des enfants à la télévision ne faiblit pas», s’alarme l’UFC-Que choisir qui a lancé hier une vaste campagne pour «protéger nos enfants». Et créé un site spécifique (1) d’où l’on va pouvoir pétitionner et harceler les élus.
Fromages fondus.  En 2006, l’UFC avait scruté ces pubs alimentaires. Elle vient de renouveler l’étude. Conclusion : «A un an d’intervalle, aucun changement notable.» Crèmes desserts hypersucrées, céréales bourrées de chocolat, fromages fondus bien gras, glaces et confiserie mitraillent toujours les yeux des marmots. Ces produits déséquilibrés représentent l’écrasante majorité des pubs : 87 % cette année, contre 89 % en 2006.
Certes, entre-temps, des «initiatives positives» se sont produites, admet l’association de défense des consommateurs. Ainsi, McDonald’s, Ferrero et Coca-Cola ont décidé d’arrêter leurs pubs dans les émissions pour enfants. Le président de l’UFC, Alain Bazot, estime toutefois que c’est «négligeable au regard de la pression publicitaire que continue d’exercer une cinquantaine d’autres entreprises». Mais il y a, direz-vous, les fameux messages sanitaires d’alerte qui, depuis février, apparaissent en bas des spots alimentaires ? Pfft… Alain Bazot les juge «inadaptés», ou «schizophréniques» , «illisibles».
Gondole.  Quelques données, rappelées par l’UFC, font froid dans le dos et du gras sur le bide : «En trois générations, la consommation des confiseries a été multipliée par deux, celle des boissons sucrées par trois et celle des crèmes desserts par huit.» Quant à l’obésité des enfants (12 % des moins de 18 ans, soit 1,5 million), elle connaît une progression annuelle de 5,7 %. L’UFC-Que choisir a décidé de taper du poing sur la table de la salle à manger et sur l’écran de la télé. Elle réclame «une grande loi», interdisant la diffusion de publicités pour les produits les plus gras et les plus sucrés lors des programmes pour enfants.
Le meilleur exemple vient d’outre-Manche. Pourtant «chantre du libéralisme», selon Alain Bazot, la Grande-Bretagne a, depuis avril, interdit ces pubs dans les émissions visant les 4-9 ans. A partir de janvier, ces règles seront étendues aux émissions destinées aux moins de 15 ans.
Autres mesures préconisées par l’association : interdire la vente de confiseries au niveau des caisses ou des têtes de gondole ; instaurer une «taxe sociétale alimentaire» avec une TVA majorée pour les produits les plus riches ; soutenir les PME afin qu’elles améliorent la qualité nutritionnelle de leurs produits. Enfin, donner des budgets décents à la restauration scolaire et mieux former le personnel.
(1) http://www.obesipub.org

[ravine chien]

- Le fait qu'un café coûte aux alentours de 1,50 euro, alors que ce même café était à 7,50 francs il y a moins de dix ans.


il y a 20 ans, pour 10 francs j'avais un café, un paquet de cigarettes et une partie de flipper

[artza]

A une époque pour 15 francs j'avais un ciné, un couscous et un livre de poche.

C'était en....

C'était le bon temps, il y avait des harkis à Paris et plein de bidasses franzouses qui faisait 3/4 mois de Deutsland et ouste en Djezaïr :hinhin: .