Effrondement de la bulle immobilière ?

Rien n'est hors-sujet ici, sauf si ça parle de politique

Message par Puig Antich » 20 Nov 2006, 20:20

A la base du capitalisme et du combat de classe il y a la bataille autour de l'extorsion de la plus-value du producteur direct ; la concurrence ; et donc la nécessité de baisser le coût du travail pour augmenter cette extorsion, pour faire face à la concurrence. Le coût du travail est une variable importante pour la rentabilité capitaliste ; et donc les résistances à sa baisse sont un facteur de crise. Les autres phénoménes économiques sont liés aussi à tout cela, et réagisse surtout en fonction de la lutte de classe ; la baisse des investissements productifs, l'impérialisme, les délocalisations, les valeurs refuges, la hausse de la spéculation (immobilière notamment) sont des produits de la lutte de classe.
Puig Antich
 
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Message par Koceila » 28 Nov 2006, 17:04

Quote El convidado de piedra

a écrit : Eh ben, c'est pas si clair.

Le repli nationaliste est une des réponses de la bourge aux crises de chute brutal du profit; ils se refugient dans leurs frontières tout en disputant (des fois par les armes) ce qui reste de marché mondial aux autre bourgeoisies.

Le nazisme réponds aussi à un mouvement ouvrier qui aurait pu liquider le problème en allemagne par la bonne vieille méthode d'Alexandre devant le noeud gordien...

Mais l'essor du nazisme, la decision de la grande bourgeoisie allemande de les utiliser pour liquider le mouvement ouvrier decoule aussi de la crise de 1930. La situation economique des masses était telle que il n 'y avait d'autre solution que le socilaisme.

Donc il y avaient deux besoins: la liquidation du mouvement ouvirer qui pouvait prendre le pouvoir et la preparation de la dispute des marchés internationaux et des sources de matières premières aux autres impérialismes. La preparation de la guerre.

Mais la crise pose ces problèmes de manière tellement aigue qu'on peut dire que l'essor du nazisme comme alternative politique de la bourge est le fait de la crise. Bon, au moins je le vois ainsi.


Tu oublie de dire que si justement les nazi ont put liquider le mouvement ouvrier, c'est bien parce-que ce dernier était désarmé face aux nervis de la bourgeoisie. Les responsables: la sociale-démocratie qui a trahi le socialisme lamentablement avant la première guerre mondiale et qui s'est ensuite salie les mains, pour la bourgeoisie allemande, avec du sang d'ouvriers communistes et les staliniens qui ont détruit tout ce qui aux seins des partis communiste était authentiquement révolutionnaire, avant de saborder le PC allemand pour cause de diplomatie stalinienne.
Koceila
 
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Message par zejarda » 06 Mars 2007, 07:38

Un article de libération d'aujourd'hui

("Libé du mardi 6 mars 2007" a écrit :
L'immobilier se fissure aux Etats-Unis
Le retourne-ment du marché provoque la faillite de sociétés de crédit.


L'hôtel du Watergate, théâtre du célèbre scandale qui a provoqué la chute de Nixon, a été racheté il y a deux ans, en plein boom immobilier aux Etats-Unis. Pour être converti en appartements. Mais, confrontés à l'effondrement des prix de l'immobilier, les promoteurs ont, depuis, changé de cap, préférant rester dans l'hôtellerie. La crise immobilière américaine pourrait avoir des répercussions allant bien au-delà, car maisons et appartements, aux Etats-Unis, servent de gages à des emprunts qui permettent, à ceux qui n'en ont pas les moyens, de spéculer en Bourse.
Récession. Le prix moyen d'une maison aux Etats-Unis a chuté de 3,1 % en janvier par rapport à l'an dernier, et les ventes de logements neufs de 16,6 %, leur plus forte baisse depuis 1994. En janvier toujours, les mises en chantier de logements sont tombées de 14,3 %, le niveau le plus bas depuis dix ans. L'investissement des ménages américains dans la pierre a plongé de 4,2 % en 2006, le recul le plus rapide depuis la précédente crise du secteur, en 1991. Dans le même temps, la croissance de l'économie américaine ralentit : 2,2 % au dernier trimestre 2006, alors que les prévisions des analystes tablaient sur 3,5 %. Ce qui a fait dire, la semaine dernière, à l'ancien président de la Réserve fédérale américaine Alan Greenspan (81 ans), qu'une récession était «possible» avant fin 2007. Son successeur Ben Bernanke s'est, lui, déclaré d'avis contraire, peut-être pour redonner des couleurs au Dow Jones, qui vient de connaître sa pire semaine depuis mars 2003 (lire ci contre).
La crise immobilière n'a pas été déclenchée par un relèvement des taux du crédit qui aurait étouffé la demande, mais par un excès de l'offre. Aujourd'hui, 4 millions de maisons ne trouvent pas preneurs. La croissance était telle, ces dernières années, que les promoteurs ont bâti à tour de bras des maisons de plus en plus grandes. Il n'est pas rare de voir un couple seul occuper, dans la lointaine banlieue de Washington, une résidence de dix pièces. Voilà un an, il arrivait qu'un spéculateur achète une maison en Floride pour la revendre le jour même, avec un gros bénéfice.
Surprime. Emballés par la hausse des prix, les banquiers ont pris des risques inconsidérés avec des clients peu solvables ou achetant au-dessus de leurs moyens. Les conséquences de la crise commencent donc à affecter les établissements de crédit. C'est surtout le cas pour les spécialistes des prêts à surprime, à taux élevé, qu'ils consentent aux emprunteurs présentant plus de risques. Les taux d'intérêts sont abordables les premières années afin d'attirer les acquéreurs, mais grimpent vite, en se réajustant à la hausse tous les six mois, pour dépasser parfois les 15 % l'an. Cette activité, très rentable pour les institutions financières, était en vogue ces dernières années. «On a gagné des sommes d'argent incroyables», raconte, dans la presse, un ancien directeur de New Century Financial, compagnie financière qui a émis 40 milliards de dollars de prêts à surprime en 2006, et connaît aujourd'hui de graves déboires financiers.
Car depuis, les risques de défaut ont considérablement augmenté. Près de 1,2 million de prêts immobiliers ont capoté en 2006 (+42 % par rapport à 2005). Un organisme indépendant, le Center for Responsible Lending, estime que 20 % des emprunteurs ayant contracté un crédit immobilier avec surprime depuis 1998 pourraient perdre leur logement. Beaucoup d'établissements spécialisés dans ces crédits ont cessé de prêter, une poignée d'autres ont fait faillite. Les actions d'un important prêteur à surprimes, NovaStar Financial, ont chuté de 42 % la semaine dernière.
Dettes. Le marché des prêts immobiliers avec surprime (10 200 milliards de dollars, soit 13 % des crédits immobiliers) ne s'est malgré tout pas encore effondré. S'il était un jour emporté par une cascade de mauvaises dettes, il affecterait les grandes banques, et au-delà, l'économie tout entière. Mais le pire n'est pas certain : les Américains continuent de consommer et l'économie est toujours en croissance. Une récente étude de la National Association of Business Economics, qui souligne cet état de fait, estime néanmoins que le secteur des prêts à surprime est devenu plus inquiétant que celui des hedge funds ou fonds spéculatifs ­ accusés d'avoir provoqué la crise économique asiatique de 1997-1998.


http://www.liberation.fr/actualite/economie/238945.FR.php
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Message par zejarda » 14 Mars 2007, 11:18

les conséquences de la bulle immobilière américaine risque de se propager aux autres secteurs de l'économie.

("LEMONDE.FR" a écrit :

Coup de froid sur les Bourses mondiales dans le sillage de Wall Street


Comme les autres places financières, la Bourse de Paris a ouvert en forte baisse mercredi 14 mars, le CAC 40 lâchant 1,59 % à 5 346,74 points. Plus tôt dans la journée, les Bourses d'Asie ont décroché, plombées par la chute de New York la veille en raison d'inquiétudes entourant le secteur des prêts immobiliers à haut risque aux Etats-Unis.


L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé la séance sur une chute de 2,92 %. Le Nikkei 225, moyenne non pondérée des valeurs vedettes, a perdu 501,95 points à 16 676,89 points. L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a pour sa part reculé de 50,49 points (- 2,93 %) à 1 674,94 points. La Bourse de Bombay perdait 3,57 % dans les premiers échanges de la matinée. L'indice Sensex des trente valeurs de la Bourse de Bombay a perdu jusqu'à 464,53 points pour tomber à 12 518,45 points avant de se reprendre légèrement pour céder encore 3,25 % vers 5 h 40 GMT (6 h 40).

Ailleurs, en Asie, la tendance est aussi à la baisse. La Bourse de Hongkong a ouvert sur un recul de 2,74 %, Singapour de 2,83 % et Manille de 3,26 %. La Bourse de Shanghaï reculait de 2,16 % dans les premières transactions. Dans le Pacifique, la Bourse de Sydney glissait de 1,77 %.

HAUSSE DES DÉFAUTS DE PAIEMENT

L'indice Dow Jones de la Bourse de New York avait terminé mardi sur une baisse de 1,97 % après la publication d'une étude de l'Association des banquiers hypothécaires américains, qui a fait état d'une hausse des défauts de paiement au quatrième trimestre 2006. Selon cette étude, les non-remboursements de prêts hypothécaires à haut risque sont à leur plus haut niveau depuis quatre ans aux Etats-Unis. Le retournement du marché américain du logement, conséquence notamment de deux années de durcissement par la FED du loyer de l'argent, a multiplié les défauts de paiement chez les emprunteurs et conduit l'an passé une vingtaine d'organismes spécialisés dans les prêts à risque, destinés aux acquéreurs disposant de peu d'apport ou présentant un profil crédit plus fragile, à suspendre l'octroi de prêts ou à déposer leur bilan.

Le procureur fédéral de Californie a, par ailleurs, lancé une enquête pénale sur la compagnie de crédit immobilier à risques, New Century, au bord de la faillite. New Century a été officiellement suspendue de la cote mardi par le New York Stock Exchange (NYSE Group), gestionnaire de la Bourse de New York.
Hier, les Bourses européennes avaient terminé en baisse : à Francfort, le Dax a piqué du nez (- 1,36 %) à 6 623,99 points, après avoir clôturé la veille quasiment stable à 6 715,49 points (- 0,02 %). A Paris, le CAC 40 a perdu 1,15 %, dans un marché qui a manqué d'animation. A Londres, le Footsie-100 a lui aussi terminé en baisse de 71,10 points (- 1,16 %) à 6 161,20 points. A Milan, l'indice SP/Mib a lui aussi fini en baisse de 1,03 % à 40 277 points.
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Message par logan » 05 Août 2007, 10:49

a écrit :Une nouvelle semaine difficile sur les places boursières ébranlées par la crise des marchés de crédit

LE MONDE | 04.08.07 | 13h07

L'effet de contagion de la crise du marché du crédit immobilier américain à risque (subprime) n'a pas permis, cette semaine, d'apaiser des investisseurs toujours nerveux. Après la douche froide subie entre le 30 juillet et le 3 août, l'incertitude et la volatilité ont encore été fortes sur les places boursières mondiales. Après un parcours en dents de scie, la plupart des indices ont fini en baisse.


A New York, le Dow Jones a perdu 0,63 %, à 13 181,91 points, lors des cinq dernières séances ; le Nasdaq a plus lourdement chuté abandonnant 1,99 %, à 2 511,25 points. L'Europe a connu une tendance similaire. Le CAC 40 a cédé 0,82 %, à 5 597,89 points. En Allemagne, le Dax s'est replié de 0,21 %, à 7 435,67 points, tandis qu'outre-Manche l'indice phare de la Bourse de Londres, le FTSE 100, affichait à contre-courant un gain de 0,15 %, à 6 224,30 points.

C'est outre-Rhin que l'inquiétude a été la plus vive. La banque IKB, acteur majeur du financement des petites et moyennes entreprises (PME), a annoncé, lundi, qu'elle ne pourrait pas atteindre ses objectifs de résultats compte tenu de son exposition aux risques du marché du crédit immobilier américain.

Pour éviter une crise de confiance et la panique, le ministère des finances allemande et le gendarme de la Bourse, la Bafin, ont immédiatement réagi en accordant une ligne de crédit de 8,1 milliards d'euros à IKB via la banque publique Kfw et ont appelé à l'aide les banques privées. Un tel sauvetage n'avait plus été organisé en Allemagne depuis la dépression des années 1930 !

Illustrant la mondialisation financière, la crise a fait d'autres victimes, notamment en Australie. La banque Macquarie a annoncé, jeudi, des pertes de près de 300 millions de dollars (218 millions d'euros) pour deux de ses fonds présents dans les subprime.

En France, certaines sicav gérées par Axa AM ont vu leur valeur s'éroder dangereusement et Oddo a décidé d'en fermer deux. En Allemagne, le fonds des banques mutualistes, Union Investment, a aussi décidé de geler l'un de ses fonds.

LES BANQUES EXPOSÉES
La crise semble s'aggraver aux Etats-Unis. Vendredi, le groupe de crédit immobilier American Home Mortgage Investment a annoncé le licenciement de la quasi-totalité de ses salariés. La crise hypothécaire affecte désormais des prêteurs dont les clients disposent d'une bonne capacité de remboursement et plus seulement ceux considérés comme les plus risqués.

Certains analystes, parmi les plus pessimistes, présagent déjà une crise du crédit générale et mondiale. Les entreprises sont déjà affectées par la hausse des taux et l'extrême prudence des épargnants, et les fonds d'investissement qui avaient jusqu'ici dopé les marchés grâce à de gigantesques opérations de rachats d'entreprises avec fort recours à l'endettement (les "LBO") ne trouvent plus de financements.

Les banques sont particulièrement exposées à la montée des risques de crédit. Sur la semaine les valeurs du secteur ont été malmenées. "Le marché perd confiance et ignore jusqu'où peut aller la crise", constate Christian Parisot, économiste chez Aurel Leven. Pour éviter un mouvement de panique, les grands établissements bancaires européens ont tenté de rassurer les investisseurs au cours de la semaine, minimisant leur exposition au marché du "subprime". Vendredi, la Banque de France a indiqué dans l'éditorial de son Bulletin mensuel que cette crise ne présentait "pas de risque global" pour les banques européennes.

Par ailleurs, les résultats semestriels des entreprises ont été plutôt bons des deux côtés de l'Atlantique. "70 % des sociétés (du S & P 500) ont annoncé une croissance de leur profit de 9 % contre 3,9 % attendus", indique M. Parisot. A Paris, Lafarge ou France Télécom ont aussi agréablement surpris. Ces annonces permettent à la plupart des analystes d'écarter un scénario catastrophe sur les places boursières. "Les cordes de rappel qui feront rebondir le marché sont déjà là", présument les experts de Natixis.

Les turbulences financières ne paraissent pas non plus perturber outre mesure la Banque centrale européenne (BCE). Son président, Jean-Claude Trichet, a déclaré jeudi que la récente volatilité "peut être interprétée comme une normalisation de l'appréciation des risques", dont certains étaient "sous-estimés".

Même analyse du côté du Trésor américain, où Robert Kimmitt, le secrétaire adjoint, a estimé, vendredi, assister "à un réexamen et à une réévaluation du risque qui se déroule d'une manière tout à fait ordonnée. Par conséquent les effets sur l'économie américaine dans son ensemble semblent limités, en raison de la bonne santé et de la diversité de notre économie dans un contexte mondial favorable."

Jeudi, à l'occasion de sa réunion mensuelle, la BCE n'a pas relevé ses taux d'intérêt, mais les gouverneurs penchent vers un resserrement monétaire en septembre. C'est ce qu'a laissé entendre M. Trichet en évoquant sa "grande vigilance" à l'égard des risques inflationnistes, alimentés par la remontée des prix du pétrole.

Sur la semaine, l'euro a progressé pour terminer à 1,3774 dollar. Le billet vert s'est affaibli vendredi après l'annonce de 92 000 emplois créés en juillet aux Etats-Unis, contre 135 000 attendus.

Claire Gatinois et Cécile Prudhomme
le monde
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Message par logan » 09 Août 2007, 23:18

Ca tangue de plus en plus

a écrit :La crise de l'immobilier américain rend les marchés financiers fébriles
Le Monde | 09.08.07

La crise du crédit immobilier aux Etats-Unis n'a pas fini d'inquiéter les marchés financiers. Jeudi, l'indice CAC 40 a perdu pas moins de 2,17 %, à 5 624 points, dans un volume d'échanges très élevé. La tendance a été identique sur les autres places européennes : l'indice Footsie 100 de la Bourse de Londres a cédé 1,90 % tandis que le DAX de Francfort a abandonné près de 2 %. Wall Street est également parti pour connaître une séance difficile : vers 18 heures à Paris, le Dow Jones abandonnait 0,59 % et le Nasdaq 0,67 %.

Les investisseurs craignent une propagation de la crise secouant actuellement le secteur du crédit immobilier à risque (subprime mortgage) aux Etats-Unis. Jeudi matin, BNP Paribas a annoncé jeudi le gel de trois de ses fonds ayant investi dans le crédit hypothécaire aux Etats-Unis. Leur encours était estimé à environ 2 milliards d'euros dans un communiqué publié le 27 juillet. L'annonce de BNP Paribas montre que "le problème des subprimes va prendre plus de temps qu'attendu avant de se dissiper. Il ne faudra pas quelques jours ou quelques semaines, mais des mois avant de connaître son impact total", a expliqué Owen Fitzpatrick, analyste de la Deutsche Bank, cité par l'AFP.

Dans la foulée, le titre de la banque française a perdu sur la séance 3,37 %, à 82,57 euros, et a entraîné dans sa chute l'ensemble du secteur bancaire : le Crédit agricole a cédé 4,11%, à 27,76 euros, Natixis abandonne 5,57 %, à 15,77 euros, tandis que la Société générale plonge de 4,22%, à 128,63 euros.

Pour calmer les marchés, la Banque centrale européenne (BCE) a pourtant injecté jeudi 94,8 milliards d'euros dans le circuit monétaire de la zone euro. Cette somme inédite depuis de le 12 septembre 2001, doit permettre de compenser les mouvements inattendus sur le marché liés à la crise du crédit à risques. "La BCE observe attentivement la situation et se tient prête à agir pour assurer des conditions normales sur le marché", a indiqué l'institut d'émission dans un communiqué.
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