Je partage les avis de Redaxe et Manu.
Il y aurait bien d'autres bêtises et inexactitudes à relever dans ce qu'a écrit Crockette.
Mais quand même, je ne peux m'empêcher de penser que quelqu'un qui rend les enseignants responsables de tous les maux du système éducatif et qui écrit que "c'est à eux d'y passer" est bien mal placé pour donner des leçons de conscience de classe.
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Critique Des Professeurs
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par artza » 08 Mars 2008, 08:16
Les choses ont bien changé à l'école, du moins si j'en crois ce que j'entend et ce que je lis.
Des profs insultés, menacés, agressés c'était il ya...50 ans :w00t: inimaginable, chahutés oui, quelques uns et parfois cruellement.
Que l'école ne résolve pas la question sociale c'est une évidence du moins ici que néanmoins ce soit plus que nécessaire et qu'il y faille bien plus de moyens humains et matériels j'espère qu'on sera tous d'accord.
Maintenant pour dicuter avec quelques intervenants, il ne faut pas se contenter d'avoir un regard et un point de vue de syndicaliste enseignant mais d'avoir aussi le regard des plus petits par l'âge et socialement.
Quand j'avais sept, huit, neuf ans un directeur d'école c'était un personnage considérable à tous points de vue, un despote.
Par bonheur ceux que j'ai croisé étaient de la variante "éclairée".
Tiens, un bon livre (d'une autre époque) La maternelle de Léon Frapié c'était en poche, et puis le bachelier de Vallès.
Des profs insultés, menacés, agressés c'était il ya...50 ans :w00t: inimaginable, chahutés oui, quelques uns et parfois cruellement.
Que l'école ne résolve pas la question sociale c'est une évidence du moins ici que néanmoins ce soit plus que nécessaire et qu'il y faille bien plus de moyens humains et matériels j'espère qu'on sera tous d'accord.
Maintenant pour dicuter avec quelques intervenants, il ne faut pas se contenter d'avoir un regard et un point de vue de syndicaliste enseignant mais d'avoir aussi le regard des plus petits par l'âge et socialement.
Quand j'avais sept, huit, neuf ans un directeur d'école c'était un personnage considérable à tous points de vue, un despote.
Par bonheur ceux que j'ai croisé étaient de la variante "éclairée".
Tiens, un bon livre (d'une autre époque) La maternelle de Léon Frapié c'était en poche, et puis le bachelier de Vallès.
- artza
- Message(s) : 2527
- Inscription : 22 Sep 2003, 08:22
par Jacquemart » 08 Mars 2008, 08:27
Juste pour les intervenants qui disent ici qu'au collège, au lycée ou la fac, on se fait "exploiter" par les profs comme au chantier où à l'usine on se fait exploiter par le patron : soit ils n'ont jamais bossé, soit ils n'ont jamais étudié.
L'école et les profs ont sans aucun doute bien des défauts, à commencer par celui de ne pas apprendre à haïr l'ordre social actuel. Mais c'est quand même, dans cette société, un des endroits les moins abrutissants qui soient. L'exact contraire des usines, en quelque sorte.
L'école et les profs ont sans aucun doute bien des défauts, à commencer par celui de ne pas apprendre à haïr l'ordre social actuel. Mais c'est quand même, dans cette société, un des endroits les moins abrutissants qui soient. L'exact contraire des usines, en quelque sorte.
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Jacquemart - Message(s) : 203
- Inscription : 16 Déc 2003, 23:06
par Matrok » 08 Mars 2008, 12:05
Pour aller dans le même sens que Jacquemart : on a eu pratiquement la même discussion il y a quatre ans, dans un fil sur les "études du soir". J'avais répondu ça à quelqu'un qui confondait le temps passé au lycée à de l'exploitation :
a écrit :Il y a des trucs que je suis plutôt triste de lire sur ce forum... comparer la journée de travail d'un lycéen ou d'un étudiant avec celle d'un salarié, et sous entendre que travailler à fond quand on est au lycée c'est se faire exploiter, par exemple. Au lycée ou dans les classes prépas (celles où l'"on prépare les concours"), quand on travaille c'est pour soi même et pour soi même seulement, pas pour les profs, encore moins pour un patron.
Que les programmes soient trop rigides, que telle ou telle méthode pédagogique soit du bidon, ça peut bien sûr se discuter, mais se plaindre que "les enfants ont trop de devoirs à la maison" et continuer à tenir le même discours du CP à la Terminale, c'est le discours ambiant depuis des décennies (au moins depuis deux décennies). C'est au nom de ce discours qu'on supprimme chaque année une heure ou deux dans telle ou telle matière, dans telle ou telle classe du collège ou du lycée. Sous prétexte de protéger les gosses (de qui ? de quoi ? des affreux profs de maths ?) ce sont évidemment des décisions budgétaires.
Résultat : de plus en plus de gamins rentrent au collège sans savoir lire ni écrire correctement, et que tant d'heureux bacheliers avec mention se ratatinent en DEUG et abandonnent au bout de quelques mois parce qu'ils n'ont jamais acquis de méthode de travail correcte pour leurs études. Evidemment si on leur fait croire tous les jours que faire des efforts pour ses études c'est se faire exploiter...
La vérité est tout autre : avoir du temps pour se cultiver est une chance inouïe (merci à serj de l'avoir rappelé !) Et en ce qui concerne l'étude du soir, c'est aussi une chance pour les gamins qui ne peuvent pas toujours y consacrer du temps chez eux (pour diverses raisons).
- Matrok
- Message(s) : 177
- Inscription : 12 Mars 2003, 21:43
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