(Valiere @ samedi 10 avril 2010 à 08:54 a écrit : - La richesse d'une langue ne se résume pas au nombre de mots qu'elle possède;
On se demande alors sur quel information on peut se baser pour évaluer la richesse d'une langue si ce n'est pas par sa "surface lexicale" (néologisme sterdien).
Si une langue possède 3 fois plus de mots qu'une autre (c'est le cas de l'anglais par rapport au français) on doit au moins pouvoir dire que la langue la plus prolixe de ce point de vue est au moins aussi riche que l'autre.
En plus dire une énormité pareille sur l'anglais (je ne retire ni le terme d'énormité, ni celui de chauvin ) c'est faire preuve d'une belle inculture. Une bonne partie du vocabulaire de l'anglais est issue du français (via le normand, langue l'oïl). Énormément de termes anglais ont deux équivalents sémantiques, un issu du franco-normand et l'autre de l'anglo-frison. Même si l'usage a restreint le champ de chaque doublon au fil du temps. Un français peut comprendre sans aucune traduction une très grande partie du vocabulaire anglais. C'est d'ailleurs ce qui rend l'anglais si facile a apprendre pour les locuteurs de langues romanes contrairement à l'allemand ou au russe.
Même si effectivement, l'anglais est a ranger parmi les langues germaniques de par sa structure grammaticale (même si bon nombre de cas de déclinaisons ont disparu), elle reste pour les linguistes la plus latine des langues germaniques.