L'antisémitisme de Bénesteau n'a plus rien d'une rumeur. Comme l'indique la
source déjà citée, Bénesteau, en companie du
club de l'horloge, et défendu par maître Wallerand de Saint-Just, avocat de Jean-Marie Le Pen, a attaqué l’historienne psychanalyste Élisabeth Roudinesco pour diffamation, parce qu'elle l'accusait d'antisémitisme.
a écrit :Le ministère public convient que le délit de diffamation à l’encontre de Jacques Bénesteau n’est pas constitué.
Tous ces faits concourent à reconnaître que Jacques Bénesteau est bel et bien un antisémite.
Voici deux extraits de l'
apologie de Jacques VAN RILLAER :
a écrit :En définitive, le père de la psychanalyse n'apparaît plus comme un savant intègre, un courageux chercheur de la vérité. Il était un homme très ambitieux, peu scrupuleux, avide de gagner de l'argent, autoritaire, rancunier, superstitieux, paranoïde. Il a fondé un groupe de disciples cultivant la psychologie du juste persécuté.
a écrit :Mensonges freudiens sera sans doute passé sous silence dans la grande presse francophone, largement infiltrée par les freudiens. Beaucoup de libraires « négligeront » de le commander (business is business). Les psys d'orientation scientifique, qui ont à souffrir de l'impérialisme du freudisme, feront bien de se passer l'information de bouche à oreille ou de courriel à courriel.
Quant à l'AFIS, c'est peut-être bien regrettable, mais elle conseille effectivement la lecture du livre de Jacques Bénesteau
ici. Voici deux extraits de cette critique écrite par Jean Brissonnet :
a écrit :Chaque chapitre éclaire d’un jour nouveau la légende freudienne : le maître était ambitieux, tyrannique, superstitieux, imbu de sa grandeur, cocaïnomane prosélyte et les suicides se sont multipliés autour de lui et de ses successeurs.
a écrit :Souhaitons donc qu’il ne soit pas étouffé sous l’édredon d’un silence méprisant et que nos lecteurs lui réservent la place qu’il mérite sur le rayon de leur bibliothèque critique.
Ici encore, l'archétype du juif côtoie le complot du juif. Rappelons que Jacques VAN RILLAER est un des parrains de l'AFIS.
Et on ne peut pas dire que Jacques VAN RILLAER
n'était pas au courant, puisqu'en 2006, un an plus tard, (il croyait peut-être qu'on l'avait oublié) il continue de conseiller la lecture de « mensonges freudiens » à ses auditeurs :
a écrit :3. Anzieu souligne que Jung était « occultiste » et « végétarien ». Que Jung était végétarien est sans doute un fait peu significatif. En tout cas, ce n’est pas un trait caractéristique d’irrationalisme. Par ailleurs, Freud, comme bien d’autres « psys » de son époque, était intéressé par l’occultisme et il a été toute sa vie un homme superstitieux. Sur la question des superstitions de Freud et de son intérêt pour l’occultisme, je renvoie à l’ouvrage, très bien documenté, de Jacques Bénesteau, Mensonges freudiens, qui y consacre un long chapitre (2002, p. 101-120).
Le freudisme et les rationalismes, octobre 2006, publié en mars 2007.