(artza @ lundi 10 juillet 2006 à 00:23 a écrit : Zidane n'est pas un pauv'garçon qui avec un coup dans le nez se fritte avec un policier et se retrouve au trou.
C'est la réaction d'un type qui sait qu'il ne risque pas grand chose. De toutes façons il a ses arrières garanties.
Ce sont des moeurs de voyous, comme son confrère Barthès qui crache sur l'arbitre!
Je n'ai pas envie de prendre la défense de Zidane particulièrement, juste être un plus clair sur ce qu'était le geste et sur ce qu'était le match en général, violent et fourbe. Si avec "ses arrières", tu parles de l'Elysée, je crois qu'il s'en balance...
(artza a écrit :C'est gens là c'est "les bouffons du capital" (Benjamin Peret).
Non c'est pas ça non plus. Et puisque tu es dans les citations pour le coup, en voilà une que Marx affectionnait, lucide. "Rien de ce qui est humain ne m'est inconnu". Terrible aveu de faiblesse, Zidane en fait la sienne ce soir, sans fierté. Je ne pouvais pas m'empêcher de penser à cette maxime après le match.
Je le répête, le vrai problème c'est l'exemple terrible (occasionnel) donné par cet homme épié. Et il les connait les conséquences, non seulement sur son "jubilé" de ce soir, mais aussi et surtout sur les gamins. Ca craint, et j'ai pas envie de pêter le champagne après ça. J'ai suffisament donné dans les altercations de merde dans le milieu sportif, ultra-fréquentes à tous les niveaux, surtout que dans le contexte du match, ca n'est pas apparu de nul part cette explosion. Triste comme tout.
Demain il fait amende honorable. Il doit le faire...