(Gaston @ vendredi 2 décembre 2005 à 18:07 a écrit : Ben moi, ce sera pour Frêche. Pour sa mégalomanie sans bornes et pour sa dernière magnifique déclaration sur la colonisation. Extrait de l'Huma:
a écrit :Président de la région Languedoc-Roussillon et de la communauté d’agglomération de Montpellier, Georges Frêche vient d’annoncer, selon le Midi libre du 16 novembre, la création prochaine sous la houlette de l’agglomération, d’un « musée de la France en Algérie ». Et le quotidien régional rapporte ses propos : « On va rendre hommage à ce que les Français ont fait là-bas. [...] rien à foutre des commentaires d’universitaires trous du cul. On les sifflera quand on les sollicitera. »
Dans la catégorie réactionnaire, il est vraimment très fort :
a écrit :LE MONDE | 01.12.05 | 15h40
Le conseil régional de Languedoc-Roussillon était en pleine discussion sur son budget, mercredi 30 novembre, lorsque Georges Frêche a prisla parole. Le président socialiste de la région a l'habitude de faire connaître ses avis, iconoclastes ou brutaux, sur à peu près tous les sujets. Cette fois, revenant sur le débat parlementaire de la veille qui avait opposé les socialistes à l'UMP sur "le rôle positif de la colonisation française" (Le Monde des 30 novembre et 1er décembre), M. Frêche a lancé : "Il est juste de reconnaître le rôle positif de la présence française en Algérie." Puis il a développé : "La colonisation, je veux bien qu'on la condamne. Mais on s'acharne sur rien du tout. Si je suis d'accord pour stigmatiser les gros colons, je salue le très bon boulot des instituteurs en Afrique du Nord." Qualifiant de "gugusses du PS qui font une opération politicienne" les parlementaires montés au créneau pour faire abroger l'article de loi, M. Frêche a dû faire face au "grand malaise" de ses amis socialistes. Et a essuyé une bronca des élus communistes et Verts réclamant une suspension de séance.
Profitant de l'interruption, M. Frêche entonna alors à tue-tête, du haut de son perchoir régional, le chant colonial C'est nous les Africains qui revenons de loin, repris en chœœur par quelques élus du Front national. A la fin du couplet, le leader régional du FN, Jean-Claude Martinez, applaudit : "Bravo Frêche! Et s'ils te virent, tu sais que tu as toujours une bonne soupe de côté au FN."