a écrit :>Le paradis de François Hollande
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> François Hollande meurt accidentellement...
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> Il est accueilli au Paradis par Saint Pierre qui lui dit :
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> « Bienvenue. Cependant, nous devons régler un petit problème. Nous
> voyons si rarement des chefs de parti, ici, que nous ne sommes pas
> certains de ce que nous devons faire de toi. Le Grand Patron veut que
> tu passes un jour en Enfer et un jour au Paradis. Tu devras ensuite
> choisir l'endroit où tu voudras passer l'éternité.
>
> « Mais j'ai déjà décidé, je veux rester au Paradis. »
>
> « Je regrette, mais nous avons nos règlements. »
>
> Saint-Pierre conduit François Hollande vers un ascenseur qui le
> conduit en Enfer.
>
> Quand la porte s'ouvre, il se retrouve sur un magnifique terrain de
> golf tout vert, le soleil brille dans un ciel sans nuages et il y fait
> un parfait 25 degrés. Au loin se profile un superbe club house. A
> l'avant de l'édifice se trouvent son papa ainsi que Guy Mollet,
> Charles Hernu et le promeneur du Champ de mars.
>
> Une grande partie de la droite est là aussi ; tous ces beaux
> personnages s'amusent, heureux et habillés de façon élégante et
> décontractée (Dior, Versace, Armani, etc.). Ils accourent à sa
> rencontre, l'embrassent et se mettent à brasser leurs souvenirs
> d'antan et leurs débats homériques (ha ! ha !).
>
> Ils jouent une partie de golf amicale et dînent au homard et au
> caviar. Le Diable offre même une consommation glacée.
>
> « Bois donc cette Margarita et relaxe un peu, François ! »
>
> « Euh, ben, je ne peux plus boire, j'ai fait un serment... »
>
> « Voyons, mon garçon, c'est l'Enfer ici. Tu peux boire et manger tout
> ce que tu veux sans t'inquiéter . À partir de maintenant, ça ne peut
> qu'aller de mieux en mieux ! »
>
> François Hollande boit son cocktail et commence à trouver le Diable
> sympathique. Il est gentil, raconte de bonnes blagues, aime aussi
> jouer de bons tours, etc. Ils s'amusent tellement qu'ils ne voient pas
> le temps passer. Arrive pourtant l'heure de partir. Tous ses amis le
> serrent dans leurs bras et François Hollande prend l'ascenseur qui
> monte vers le Ciel.
>
> Saint-Pierre l'attend à la sortie.
>
> « C'est maintenant le temps de visiter le Ciel », lui dit le vieil
> homme, en ouvrant la porte du Paradis.
>
> Pendant 24 heures, François Hollande doit frayer avec Jean Moulin,
> Jean Jaurès, De Gaulle et toute une confrérie de gens bienveillants
> qui conversent de sujets beaucoup plus intéressants que l'argent et
> qui se traitent l'un l'autre avec courtoisie. Pas un seul mauvais coup
> ou une seule blague cochonne ; pas de « club house » mirobolant mais
> un resto ordinaire.
>
> Etant donné que ces gens sont tous pauvres, il ne rencontre aucune
> connaissance, et il n'est pas reconnu comme quelqu'un d'important ou
> de spécial ! Pire ! Jésus est une espèce de hippie, un hurluberlu qui
> ne parle que de « paix éternelle » et ne cesse de répéter ses
> insipides rengaines : « Chasser les marchands du Temple », « il sera
> plus difficile à un riche d'entrer dans mon royaume qu'à un chameau de
> passer par le chas d'une aiguille », etc.
>
> La journée terminée, Saint Pierre revient...
>
> « Alors, François, tu dois maintenant choisir ».
>
> François Hollande réfléchit pendant une minute et répond :
>
> « Bien, je n'aurais jamais pensé faire ce choix... Hum !.. Bon, je
> trouve le Paradis « intéressant », mais néanmoins je crois que je
> serais plus à l'aise en Enfer avec mes amis ».
>
> Saint-Pierre l'escorte alors jusqu'à l'ascenseur et François Hollande
> redescend jusqu'en Enfer.
>
> Quand les portes s'ouvrent, il se retrouve au beau milieu d'une grande
> plaine brûlée et stérile, couverte de vidanges et de déchets toxiques
> industriels.
>
> Il est horrifié d'apercevoir tous ses amis, en guenilles et enchaînés
> tous ensemble, qui ramassent des déchets pour les mettre dans des
> grands sacs noirs. Ils gémissent de douleur, se plaignant de leur
> supplice, leurs mains et leurs visages noirs de saleté.
>
> Le Diable s'amène, mettant son bras velu et puant autour des épaules
> du nouveau.
>
> « Je ne comprends pas, balbutie François Hollande en état de choc,
> lorsque j'étais ici hier, il y avait un terrain de golf et un « club
> house » ; nous avons mangé du homard et du caviar et nous nous sommes
> saoûlé. On s'est envoyé en l'air comme des lapins et on s'est tous
> follement amusés. Maintenant, je ne vois qu'un désert rempli
> d'immondices et tout le monde a l'air misérable. »
>
> Le Diable le regarde, lui sourit sournoisement et lui susurre à
> l'oreille :
>
> « Hier nous étions en campagne électorale ; aujourd'hui, tu as voté
> pour nous ! ».

a part les passages du style "De Gaulle et toute une confrérie de gens bienveillants", j'trouve ça sympa