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a écrit : (Valiere @ vendredi 8 avril 2005 à 15:55)
C'est justement ça la boxe et le système...

Oui mais seul l' entraîneur est mis en cause, ni la boxe, ni le système et là ça me dérange parce que ça donne une vision faussée de la boxe et ça masque que c' est en soi de la violence à l' état pur.

Dans le film, Clint explique au moins deux fois que la boxe c'est "le contraire de la vie"... message à ne pas oublier .... C'est une oeuvre d'art, pas une dissertation : la "démonstration" emprunte des voies latérales...

Alors oui la boxe est belle et bien remise en cause car à qui ce film peut-il bien donner envie de boxer ? (à la différence des Rocky par exemple...). Et le "système" aussi, en fait... même si Clint Eastwood n'a pas la même définition que nous du "système", bien sûr.

Ce film est une tragédie, au sens antique du terme car il montre une héroïne terrassée par son destin, victime des affrontements que se livrent "les dieux" (du ring ) au travers des humains. Après, on l'interprète toujours à partir de ses arrières-mondes personnels, de toute son expérience...

Au passage, j'ai beaucoup aimé la scène où Morgan Freeman fait parler sa rage contre le chef de la horde qui passe à tabac le schizophrène du club... C'est un moment d'une grande humanité.

Et pour ceux qui ont lu la vie d'El Cordobès dans Ou tu porteras mon deuil, votre jugement sur la tauromachie et les taureros est-il aussi un peu nuancé ?

pas vu le film, mais la boxe, c'est vachement bien comme sport... très technique et très éloigné de la bagarre de rue.