Ce sont les familles populaires qui payent la note

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LES FAMILLES PAYENT LA NOTE ....

Les restrictions budgétaires ont conduit le gouvernement à supprimer
plusieurs milliers de postes dans le secondaire, de 5000 à 7000, sans
compter les maîtres auxiliaires qui ne sont pas repris
Dans l'enseignement primaire, les 700 créations de poste ne répondent
pas et de loin ni aux besoins exprimés par les enseignants et
parents , ni au logique du système :avec un effectif représentant
45000 élèves en plus, c'est entre 1500 et 1800 postes qu'il faudrait
créer...
Cette situation va aggraver les conditions d'enseignement avec une
réduction drastique des moyens en personnels pédagogiques et
administratifs alors qu'il aurait fallu réduire le taux d'encadrement
et créer des postes d'infirmières, de psychologues et de médecins,
oubli du gouvernement.
Si les conditions de travail des enseignants va en pâtir, ce sont les
familles qui vont trinquer, notamment les plus modestes avec des
enseignants en nombre insuffisant, des absences non remplacés et la
déqualification des personnels appelés « vie scolaire »...
En effet, des milliers de jeunes précarisés vont sans qualification,
bricoler dans les établissements...
Il s'agit là d'une mystification, d'un côté le ministère supprime des
postes de surveillants et de personnels administratifs statutaires en
ne renouvelant que 50% des départs à la retraite et de l'autre il
met en place un dispositif qui fait passer les anciens emplois jeunes
comme une innovation sociale et pédagogique.... ou presque... !
Pour les familles cette rentrée s'avère une des plus noires de la
dernière période avec les effets de l'austérité dans l'éducation
nationale, les coûts de rentrée qui pèsent de plus en plus sur le
budget des ménages et le plan Fillon qui va s'appliquer, De Robien
ayant abandonné ses promesses d'une « pause » des « réformes »
Austérité renforcée, répression contre les lycéens qui ont lutté
contre la loi Fillon, chasse aux jeunes sans papier y compris dans
les écoles voici la réalité de la rentrée...Aucune organisation
syndicale même la plus timorée se satisfait de cette rentrée et pour
cause
Face à cette situation qui se dégrade, conjuguée à un démantèlement
du secteur public de l'éducation, les organisations syndicales, les
associations de parents d'élèves et familiales doivent dans l'unité
préparer la riposte qui s'impose : manifestation nationale et grève
pour que l'éducation nationale puisse remplir l'ensemble de ses
missions et assurer la réussite de tous les jeunes.