Salut Maurice,
Pas grand chose à ajouter à ce que d'autres ont dit sur les raisons sociales et le manque de réponses immédiates possible. Cependant je voudrais réagir à une de tes affirmation de ton premier message:
a écrit :La seule réponse réaliste (pour faire court) ce sont les flics, la justice et des éducateurs
Je ne sais pas si tu as déjà mis les pieds dans un commissariat, pour ma part, j'y suis allé plusieurs fois, en tant que victime ou en tant que temoin d'agression.
Franchement, j'y suis allé, parcequ'il fallait le faire, mais heureusement que je suis pas une petite nature impresionable, sinon, je me serais sentis victime une deuxieme fois!
Les conditions "d'accueil" sont deplorable, quand on veut bien enregistrer ta plainte. Je me souviens par exemple d'un collegue, tabassé à la sortie du boulot, dans le XVeme arrondissement de Paris, arrivé au commissariat central de l'arrondissement, on s'est entendu dire qu'il fallait plutot voir un medecin et porter plainte dans ... le XVIII, vu que le collegue y habitait (certainement qu'ils ne voulaient pas faire monter les statistiques). Une autre fois, alors que je m'etais fait "depouiller", avec un enfant de quelques mois dans les bras, on m'a fait poirauter plus de trois heures dans un commissariat de banlieue, avec la gosse qui hurlait de tous ses poumons, pour enregistrer ma plainte... j'en passe et des meilleurs.
C'est d'ailleurs une des revendications de la LCR, un vrai service public d'accueil des victimes.
Tout ca, pour montrer que les gouvernements, les victimes, ils s'en foutent, Sarkozy le premier. Ils preferent jouer les cow boys, parler d'ordres et de securité, alors qu'ils sont les premiers responsable de la situation, y compris dans ce domaine.