a écrit :BHL et Arielle Dombasle: la fin d'une belle histoire?
Le célèbre philosophe a été surpris avec une belle blonde, héritière des bières Guinness
Le célèbre philosophe a été surpris avec une belle blonde, héritière des bières Guinness, sur la Côte d'Azur.
Le couple mythique qu'il forme depuis vingt ans avec l'actrice et chanteuse Arielle Dombasle a-t-il du plomb dans l'aile? «Ils sont déjà séparés, le Tout-Paris le sait», affirme un connaisseur
Bertrand Monnard - le 05 juin 2010, 22h12
Le Matin Dimanche
Le prestigieux magazine américain Vanity Fair les avait encore récemment désignés comme «the most famous couple in France». Mariés depuis plus de vingt ans, Bernard-Henri Lévy et Arielle Dombasle, le philosophe révolté à la mythique chemise blanche et l'actrice évaporée, apparaissaient comme un couple inséparable, tellement romantique, tellement loin des contingences du monde. Pendant que BHL écrivait et passait sa vie à défendre les causes perdues, Arielle chantait, jouait, se déshabillait sur scène pour continuer à le séduire.
«On ne peut les penser l'un sans l'autre. Ils s'épaulent, se vendent, se mettent en scène ensemble», écrivait le Nouvel Observateur qui les avait rencontrés l'an dernier. BHL voyait en Arielle une «muse sans laquelle, je n'aurais probablement jamais écrit de romans». Pour Arielle, BHL était un «Christ douloureux, avec cette flamboyance que j'admire».
Mystérieux amant
Et puis cette semaine, patatra. Le magazine Voici publie des photos de BHL avec une autre, une blonde: ils ont été surpris près de Nice déambulant, se tenant serrés, s'embrassant. Bien plus qu'une simple amitié, de toute évidence. A 42 ans, considérée comme l'une des femmes les plus élégantes du monde, Daphne Guinness est l'héritière de la bière du même nom. Divorcée de l'homme d'affaires grec Spyros Niarchos, dont elle a eu trois enfants, elle est à la tête d'une fortune de plus de 300 millions. Interviewée par le Daily Telegraph à la fin de l'année dernière, elle évoquait un mystérieux amant. «Je suis engagée avec quelqu'un, mais c'est difficile. Il y a toujours quelque chose qui va de travers avec l'amour, n'est-ce pas?» Aux Etats-Unis, où BHL est une vedette, le New York Post affirme les avoir déjà vus plusieurs fois dîner en tête au Michael's, rendez-vous branché de la Grande Pomme.
Pourtant, depuis les photos publiées par Voici, plus rien. Pas une ligne dans le reste de la presse française, ni dans Paris Match ni dans Gala, alors que l'affaire a tout pour agiter la planète people. Par crainte d'un de ces fameux procès pour atteinte à la sphère privée si courant en France? Les internautes, eux, se déchaînent, ironisant sur «la blonde qui a piqué Arielle à BHL». Joint à Paris, un journaliste écrivain connaissant parfaitement le couple confirme sous le sceau de l'anonymat. «Ils ont déjà vendu leur appartement, le Tout-Paris est au courant de leur séparation, il y a une formidable hypocrisie. Avant, dans ses interviews, Arielle ne parlait que de BHL, comme une obsession, aujourd'hui elle en parle toujours mais moins, c'est un signe.»
Des deux, c'est elle qui, de toute évidence, à relire leurs interviews, était la plus entichée. C'est comme, si depuis leur rencontre, sa vie entière avait été consacrée à entretenir leur amour, «exilée à jamais de nos existences banales» avait écrit à son sujet l'académicien Jean-Marie Rouart. Elle en parlait avec ces mots à elle fleurant la minauderie. «Tout ce que je fais en tant qu'artiste, c'est pour le surprendre, l'éblouir. J'ai toujours imaginé que l'amour serait la grande affaire de ma vie et le rêve s'est accompli.»
Son refus de la maternité, c'était aussi, affirmait-elle, pour conserver cette silhouette gracile si chère à son bien-aimé. «Je n'ai pas eu d'enfants pour rester l'éternelle maîtresse de Bernard-Henri. Tout ce que je fais même cuire un oeuf à la coque, c'est pour le séduire.»
Voilà une année, dans le Nouvel Obs, elle laissait pourtant poindre son inquiétude, une prémonition. «J'ai peur des trahisons, peur de tout perdre, peur que tout cela ne finisse en drame ou en sang.»