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De nouvelles recherches permettent d'en savoir plus sur la personnalité du génial inventeur. Né à Novosibirsk, nous avons que son père, Schloime Banderewitz, avait fait son service militaire comme marin sur le "St GEORGES" et au cours d'un de ses voyages, il tomba amoureux de Mai-Jeanne Le Bozec, de Recouvrance, qu'il fit venir ensuite à Novosibirsk où elle fut employée de maison chez une famille de petite noblesse désargentée qui ne pouvait se payer une vraie préceptrice. Elle leur apprit d'ailleurs le breton, que dans ces contrées lointaines, on confondait allègrement avec le français
La maman de Mai Jeanne Bozec etait brodeuse de bannières de pardon, et Fedor regardait souvent les photographies. Il eut l'idée de la banderole de tissu.
Celà ne passa pas tout seul : dans son groupe libertaire existait une tendance plus favorable à l'action directe, dirigée par le célèbre Mikhail Grosbafov, qui prétendait continuer à utiliser la pancarte en tôle sur manche de pioche. Fedor eut du mal à imposer son invention, au prix d'une cruelle scission et d'un séjour à l'hôpital après un dialogue musclé.
Le groupe Grosbafov dégénéra de son côté, et au moment de la révolution, les éléments furent récupérés par le clan Staline et intégrés dans les organes de répression. On pense que c'est une des causes de l'arrestation de Banderewitz qui avait lui abandonné la politique active.

a écrit :1er avril 1938 : Décès de Fiodor Banderevitz inventeur de la banderole

Né à Novosibirsk, en 1889. Mort à Irkoutsk, le 1er avril 1938. Banderevitz compte parmi les artistes qui mirent au point le « style sibérien » de l’art des années 1920–1930. Il est l’auteur de paysages, de portraits et de tableaux thématiques. Il consacra son travail créateur à la Iakoutie, au nord de la Sibérie. Il fit ses études à Irkoutsk et en Ukraine, où il s’affilia au parti anarchiste en 1908.

C'est certainement à cette époque qu'il a l'idée de remplacer la traditionelle pancarte des manifestants par un morceau d'étoffe monté sur chassis, nommé plus tard banderole (*). Ce procédé avait l'avantage d'être plus léger et de pouvoir facilement se plier en cas d'attaque d'une manifestation par la police. Il revint à Irkoutsk en 1915. Il fut en rapports étroits avec D.D. Burliuk pendant son séjour dans cette ville. Il partagea son temps entre son œuvre créatrice et son activité publique. De 1920 à 1925, il dirigea le Musée des beaux-arts d’Irkoutsk.

Parallèlement il poursuivi ses recherches en vue d'améliorer son invention. La banderole couleur vit le jour au début des années 30. Banderevitz étudia la culture des minorités nationales et il s’efforça de saisir l’essence de leur caractère (notamment lors de son expédition de 1920 sur l’océan Arctique et de son voyage de 1921 en suivant la Lena). Il fut un des organisateurs de l’association d’artistes « Novaïa Sibir » (Nouvelle Sibérie) de 1926 à 1932. Il fonda la coopérative d’artisanat Gagat dans les années 1930. Il fit l’objet de mesures de répression en 1937 et mourut en 1938.

Cette mort soudaine l'empêcha de mettre au point un modèle de banderole automatique qui devait se plier rapidement grâce à un ingénieux système motorisé. Il a, toutefois, bénéficié d’une réhabilitation posthume en 1957.

(*) Ci-contre un artefact, datant de 1821, que certains anglophiles invétérés veulent présenter comme la preuve que la perfide Albion, et non la Russie éternelle, aurait été le berceau de la banderole. Un examen attentif de l'objet permet cependant de le rattacher, sans nul doute, à la technique féminine mineure de la broderie, et non au mâle art de la banderole.

:33: :33:

a écrit :La banderole couleur vit le jour au début des années 30.

:hinhin:

(Puig Antich @ dimanche 1 avril 2007 à 17:26 a écrit :
a écrit :

Cette mort soudaine l'empêcha de mettre au point un modèle de banderole automatique qui devait se plier rapidement grâce à un ingénieux système motorisé. .

Quel dommage

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fiodor B.