
Le week-end dernier, visitant nos amis du Nord qui faisaient leur fête, j'ai poussé une pointe à Ypres en Belgique (Ieper). C'est une ville qui fut détruite entièrement par la guerre de 14, le front ayant eu le mauvais goût de s'y fixer durant 4 ans ! Trois offensives, une dans chaque sens et des centaines de milliers de morts horribles pour prendre et reprendre la même bande de 5 kilomètres. La boue, la pluie, les tranchées, l'horreur, quoi. Ce sont les anglais qui ont laissé le plus de gars sur le terrain (et pas seulement les troupes coloniales), mais les allemands, les français et même des canadiens à la fin ont payé leur tribut.
La ville est entourée de cimetières militaires, et encore, toutes les victimes de la boucherie n'ont pas été retrouvées ni enterrées décemment. Un musée retrace cette histoire. Il est très bien fait. Pas du tout une apologie de 14, ni même un patriotisme discret, où on est placé du côté des vainqueurs (les bons) contre les méchants (les autres). L'horreur au quotidien, la souffrance terrible des soldats, la stupidité des officiers, et notamment, on est en Flandres, des officiers belges aboyant des ordres en français à de jeunes ouvriers ou paysans flammands ne comprenant cette langue.
Le musée est à tonalité pacifiste, et ne fait pas l'impasse ni sur les souffrances des allemands, ni sur les mouvements de fraternisation, comme dans le film sur la trève de Noël, ni même sur les suites de la guerre, avec la révolution russe ou allemande.
Et en plus, j'ai ramené du bon chocolat acheté chez un petit chocolatier de la grande place (Markt) à côté de Léonidas, meilleur que Léonidas. Il y avait des figurines en chocolat, Sankt Niklas et Schwartz Piet, un saint Nicolas en tenue d'évêque, celui qui apporte les cadeaux aux enfants et son assistant, Pierre le Noir, qui est le père fouettard du coin. Délicieux, et il n'est jamais trop tôt pour apprendre aux enfants à bouffer du curé. Au sens propre du terme !
La ville est entourée de cimetières militaires, et encore, toutes les victimes de la boucherie n'ont pas été retrouvées ni enterrées décemment. Un musée retrace cette histoire. Il est très bien fait. Pas du tout une apologie de 14, ni même un patriotisme discret, où on est placé du côté des vainqueurs (les bons) contre les méchants (les autres). L'horreur au quotidien, la souffrance terrible des soldats, la stupidité des officiers, et notamment, on est en Flandres, des officiers belges aboyant des ordres en français à de jeunes ouvriers ou paysans flammands ne comprenant cette langue.
Le musée est à tonalité pacifiste, et ne fait pas l'impasse ni sur les souffrances des allemands, ni sur les mouvements de fraternisation, comme dans le film sur la trève de Noël, ni même sur les suites de la guerre, avec la révolution russe ou allemande.
Et en plus, j'ai ramené du bon chocolat acheté chez un petit chocolatier de la grande place (Markt) à côté de Léonidas, meilleur que Léonidas. Il y avait des figurines en chocolat, Sankt Niklas et Schwartz Piet, un saint Nicolas en tenue d'évêque, celui qui apporte les cadeaux aux enfants et son assistant, Pierre le Noir, qui est le père fouettard du coin. Délicieux, et il n'est jamais trop tôt pour apprendre aux enfants à bouffer du curé. Au sens propre du terme !