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Publié :
21 Oct 2008, 06:36
par Valiere
Elle s'appelle Madame Emmanuelle, c'était une sacrée bonne femme qui était catholique mais pour la contraception: pillule et préservatif... Certes mais elle était Madame Emmanuelle et non soeur...
Ras le bol des mon père, ma soeur, monseigneur dans les médias!

Publié :
21 Oct 2008, 07:39
par bennie
On va quand même pas rendre hommage aux cures ici!!
Rien à fair ede Soeur Emmanuelle, Mère Thérésa et les autres.
Elles ont le bénéfice de jeter un peu le voil sur les conditions d'existance des plus pauvres, mais les a t on déjà entendappelert les gens à la révolte,montré du doigt les résponsables???
c'est un peu comme les humanitaires,; a priori , ça parait sympa, et puis très vite. et en plus une religieuse.

Publié :
21 Oct 2008, 09:58
par yannalan
parce que "madame" en y réfléchissant un peu, vous trouvez ça bien ?

Publié :
21 Oct 2008, 11:09
par artza
(yannalan @ mardi 21 octobre 2008 à 10:58 a écrit : parce que "madame" en y réfléchissant un peu, vous trouvez ça bien ?
Certes.
C'est pourquoi pendant la révolution française on disait citoyen, citoyenne.
Ce qui n'était pas si idiot, même si à l'évidence certains étaient plus citoyens que d'autres, y compris dans la loi. Les citoyens actifs (électeurs, éligibles) et les autres, et les citoyennes qui n'étaient pas "citoyens"
Maintenant c'est l'usage, qui vaut ce qu'il vaut et chacun s'en débrouille.
Pour ma part, je n'emploierais pas mon frêre, ma soeur, mon père, ma mère ou monseigneur pour des gens que je ne reconnais pas pour tel.
Par contre monsieur le curé c'est reconnaître une fonction.
Ca n'implique pas l'adhésion.
On peut dire monsieur le maire, ça ne signifie que l'on soit un supporter de la majorité municipale!

Publié :
21 Oct 2008, 11:16
par canardos
citoyen ou citoyenne, ça reflete l'idée que on serait de la meme cité, quellle que soit la classe sociale....
non si on veut prendre un exemple de la révolution française, je préfererais "ci-devant"....et maintenant "ci-dessous"....
:hinhin:

Publié :
21 Oct 2008, 12:48
par ianovka
a écrit :Olivier Besancenot, porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR): C'était "quelqu'un qui était sincère, qui a mené un grand combat contre la pauvreté" et "donc on ne peut que saluer sa mémoire, son combat". "Ce n'est pas ma filiation, ce n'est pas ma culture, ça n'empêche qu'on peut avoir du respect pour le personnage, pour son combat". "Le meilleur moyen de célébrer sa mémoire, c'est probablement de continuer, chacun à sa manière, son combat contre la pauvreté". (RMC, mardi 21 octobre)

Publié :
21 Oct 2008, 12:54
par canardos
je pense justement que contrairement à ce que dit Besancenot notre combat n'a pas grand chose à voir avec celui qu'a mené la ci-devant emmanuelle.
nous nous luttons contre la pauvreté...elle ne luttait que pour les pauvres!

Publié :
21 Oct 2008, 14:02
par Jul
(ianovka @ mardi 21 octobre 2008 à 12:48 a écrit : a écrit :Olivier Besancenot, porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR): C'était "quelqu'un qui était sincère, qui a mené un grand combat contre la pauvreté" et "donc on ne peut que saluer sa mémoire, son combat". "Ce n'est pas ma filiation, ce n'est pas ma culture, ça n'empêche qu'on peut avoir du respect pour le personnage, pour son combat". "Le meilleur moyen de célébrer sa mémoire, c'est probablement de continuer, chacun à sa manière, son combat contre la pauvreté". (RMC, mardi 21 octobre)
si ça c'est pas ratisser large.....
enfin bon passons....

Publié :
21 Oct 2008, 15:56
par Gaby
(Jul @ mardi 21 octobre 2008 à 15:02 a écrit : (ianovka @ mardi 21 octobre 2008 à 12:48 a écrit : a écrit :Olivier Besancenot, porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR): C'était "quelqu'un qui était sincère, qui a mené un grand combat contre la pauvreté" et "donc on ne peut que saluer sa mémoire, son combat". "Ce n'est pas ma filiation, ce n'est pas ma culture, ça n'empêche qu'on peut avoir du respect pour le personnage, pour son combat". "Le meilleur moyen de célébrer sa mémoire, c'est probablement de continuer, chacun à sa manière, son combat contre la pauvreté". (RMC, mardi 21 octobre)
si ça c'est pas ratisser large.....
enfin bon passons....
Avant de plus amples mauvais procès à partir de bribes de paroles à la radio, on lira ou se rappellera avec profit comment LO avait commenté la mort de l'abbé Pierre, avec là l'avantage de l'écrit :
(communiqué 23 janvier 2007 a écrit :23/01/2007 - La mort de l’Abbé Pierre
La mort de l'Abbé Pierre suscite, à juste titre, une grande émotion dans l’opinion. Emotion sincère dans les classes populaires et quelque peu hypocrite parmi ceux, députés, ministres, présidents de ceci ou de cela, qui dirigent le pays. En effet, cela fait plus d’un demi-siècle qu’il a, en 1954, hurlé contre le fait que lors d’un hiver terrible, des miséreux mouraient dans la rue, en particulier à Paris, capitale de ce qui est paraît-il un beau pays.
L’Abbé Pierre est mort, mais en cinquante-trois ans rien n’a changé pour les sans-abris. Il y en a toujours qui vivent et meurent dans la rue et les Enfants de Don Quichote, à défaut d’être ceux de l’Abbé Pierre, essaient eux aussi d’attirer l’attention des pouvoirs publics et celle de l’opinion sur ces drames, en espérant faire ainsi pression sur ceux qui gouvernent.
Le combat de l’Abbé Pierre n’était pas dirigé contre le système économique. Nul ne peut le lui reprocher car il s’est dévoué de son mieux pour panser les plaies autant qu’il le pouvait. Mais c’est cette machine économique qui fabrique de la misère qu’il faudra arrêter. Et c’est pourquoi je condamne les politiques et les maîtres de l’économie, qui ont dirigé le pays pendant ce demi-siècle.
Arlette Laguiller