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Message Publié : 07 Sep 2009, 18:17
par Ottokar
Il y a une "désindustrialisation" relative au sens où la part de l'industrie régresse dans les pays développés et où la part des services augmente. Il faut relativiser, car les produits industriels qui ne sont plus faits ici sont parfois faits ailleurs, mais globalement, il ne faut pas plus la déplorer que la "fin des paysans".

C'est un signe de progrès, le fait que la productivité du travail humain est devenue tellement élevée que l'on peut se passer de la mise au boulot indispensable de l'ensemble de la main d'oeuvre pour en consacrer une part à des activités moins immédiatement indispensables (culture, éducation, accompagnement social, loisirs, santé, soins aux personnes ou aux anciens, etc.)

Autre chose est la conséquence pour les travailleurs, car chacun doit trouver une place dans cette société. Mais cela est le cadet des soucis des patrons qui ferment les usines pour ouvrir des banques ou des holdings financiers...

Message Publié : 09 Sep 2009, 22:04
par logan
a écrit :C'est un signe de progrès, le fait que la productivité du travail humain est devenue tellement élevée que l'on peut se passer de la mise au boulot indispensable de l'ensemble de la main d'oeuvre pour en consacrer une part à des activités moins immédiatement indispensables (culture, éducation, accompagnement social, loisirs, santé, soins aux personnes ou aux anciens, etc.)


Je ne suis pas sur que les métiers évoqués soient ceux qui aient le plus le vent en poupe. J'ai plus l'impression que les salariés / petits employés se développent. Des chiffres ?

Message Publié : 09 Sep 2009, 22:16
par Gaby
(logan @ mercredi 9 septembre 2009 à 22:04 a écrit :
a écrit :C'est un signe de progrès, le fait que la productivité du travail humain est devenue tellement élevée que l'on peut se passer de la mise au boulot indispensable de l'ensemble de la main d'oeuvre pour en consacrer une part à des activités moins immédiatement indispensables (culture, éducation, accompagnement social, loisirs, santé, soins aux personnes ou aux anciens, etc.)


Je ne suis pas sur que les métiers évoqués soient ceux qui aient le plus le vent en poupe. J'ai plus l'impression que les salariés / petits employés se développent.

Oui, tu as raison. Ottokar réfléchit sans doute à l'échelle des 150 (ou même 60) dernières années, tandis que la tendance actuelle est à l'inverse la destruction de ces métiers, tant pour des raisons politiques qu'économiques... tout du moins si l'on parle des métiers entre parenthèses. Le développement des jobs mcdo, c'est une réalité, ce que tu appelles "salariés" je suppose.