
Réforme du crédit à la consommation : les banques remercient Sarkozy !
Les associations de consommateurs y croyaient, les commissions de surendettement pensaient que le nombre de dossiers allait diminuer...Rien ne sera fait, à part quelques mesures indispensables : le minimum incontournable !
Les banques disent ouf ! les familles continueront à trinquer !
Le projet de loi portant réforme du crédit à la consommation et du crédit renouvelable présente quelques avancées indéniables comme celles-ci soulignées par l’association familiale laïque : le CNAFAL :
« - Modifications des obligations en matière de publicité et d’information.
- L’amortissement minimal du capital sur un crédit renouvelable doit approcher les 80%.
-Une mention légale obligatoire sur l’engagement d’un crédit va dans le bon sens.
-Le délai de rétractation porté à 14 jours ne peut qu’aider le consommateur à une saine réflexion. »
Ces avancées masquent l’essentiel : le maintien du pouvoir nocif des banques et notamment de celles qui pratiquent les crédits revolving.
Encore une fois le gouvernement a refusé d’aller jusqu’au bout en mettant en place la constitution « d’un fichier positif de l’endettement » qui aurait recensé tous les crédits d’un consommateur même sans incident de paiement.
Son accès limité et contrôlé aurait à la fois préservé le consommateur de l’utilisation de ce fichier dans un but publicitaire et à la fois empêché des sociétés de crédits de délivrer des prêts avec l’excuse de ne pas savoir !
Les banques ont réussi encore une fois à empêcher qu’un tel dispositif puisse limiter leurs actions qui paupérisent de nombreuses familles en difficultés.
Certains s’enrichissent au détriment des plus pauvres sans souvent vérifier que les emprunteurs soient solvables.
Les requins sont là, aux aguets pour proposer leurs « services « à qui est prêt à les écouter, surtout les pauvres, ceux qui sont dans la misère.
On ne prête pas qu’aux riches !
Ils s’appellent Sofinco, Finaref, Cofinoga ou Cofidis... Tous vous proposent une solution pour éponger vos dettes : le crédit revolving.
Pour Cofinoga c’est la promesse d’ « une liberté totale d’utilisation, sans explication ni justificatif »... Pour Cofidis, il s’agit de « la réserve de crédit. Formalité simplifiée, rapidité assurée « pour un taux de 19, 64% l’an.
Finaref allèche le client : « Demandez de l’argent tout de suite et remboursez dans trois mois. 0 euro à payer pendant 3 mois. Jusqu’à 4000 euros disponibles sans justificatif d’utilisation. Vous pouvez rembourser de petites mensualités à partir de 15 euros par mois. »
Quand ces organismes ne rencontrent pas d’incidents majeurs de paiement ils n’hésitent pas à inonder leurs clients de propositions d’augmentation de leur réserve d’argent et notamment au moment des fêtes.
Sur simple signature, on peut passer de 800 à 2000 € et plus... C’est alléchant !
Quand vous n’avez que le RMI ou un petit salaire pour vivre et nourrir vos enfants, la tentation est grande surtout si vous avez quelques loyers de retard.
Au début tout va bien mais assez vite, c’est l’engrenage, la famille ne peut plus payer...Elle s’endette encore plus jusqu’au jour où c’est l’huissier qui frappe à la porte et là il n’y a pas de pitié !
Il faut mettre fin à ces pratiques d’usuriers et d’affameurs et ceci le plus rapidement possible.
Des mesures simples pourraient être prises par les pouvoirs publics : interdire le crédit revolving irresponsable et développer : « les possibilités de restructuration de crédit à coût modéré, comme le font les crédits municipaux « ...
Il faut mettre fin à toutes ces pratiques qui se généralisent....
Des banques jugées « respectables » comme le Crédit Mutuel se mettent de la partie en délivrant des cartes assurant ce type de crédit revolving.
Elles doivent être lourdement pénalisées afin de revenir sur le ォ droit chemin サ
Les associations d’éducation populaire se doivent de conduire ce combat utile et indispensable contre les profiteurs tout en menant une campagne d’explication et d’éducation en direction des familles sur les risques qu’elles encourent.
Valière
Les associations de consommateurs y croyaient, les commissions de surendettement pensaient que le nombre de dossiers allait diminuer...Rien ne sera fait, à part quelques mesures indispensables : le minimum incontournable !
Les banques disent ouf ! les familles continueront à trinquer !
Le projet de loi portant réforme du crédit à la consommation et du crédit renouvelable présente quelques avancées indéniables comme celles-ci soulignées par l’association familiale laïque : le CNAFAL :
« - Modifications des obligations en matière de publicité et d’information.
- L’amortissement minimal du capital sur un crédit renouvelable doit approcher les 80%.
-Une mention légale obligatoire sur l’engagement d’un crédit va dans le bon sens.
-Le délai de rétractation porté à 14 jours ne peut qu’aider le consommateur à une saine réflexion. »
Ces avancées masquent l’essentiel : le maintien du pouvoir nocif des banques et notamment de celles qui pratiquent les crédits revolving.
Encore une fois le gouvernement a refusé d’aller jusqu’au bout en mettant en place la constitution « d’un fichier positif de l’endettement » qui aurait recensé tous les crédits d’un consommateur même sans incident de paiement.
Son accès limité et contrôlé aurait à la fois préservé le consommateur de l’utilisation de ce fichier dans un but publicitaire et à la fois empêché des sociétés de crédits de délivrer des prêts avec l’excuse de ne pas savoir !
Les banques ont réussi encore une fois à empêcher qu’un tel dispositif puisse limiter leurs actions qui paupérisent de nombreuses familles en difficultés.
Certains s’enrichissent au détriment des plus pauvres sans souvent vérifier que les emprunteurs soient solvables.
Les requins sont là, aux aguets pour proposer leurs « services « à qui est prêt à les écouter, surtout les pauvres, ceux qui sont dans la misère.
On ne prête pas qu’aux riches !
Ils s’appellent Sofinco, Finaref, Cofinoga ou Cofidis... Tous vous proposent une solution pour éponger vos dettes : le crédit revolving.
Pour Cofinoga c’est la promesse d’ « une liberté totale d’utilisation, sans explication ni justificatif »... Pour Cofidis, il s’agit de « la réserve de crédit. Formalité simplifiée, rapidité assurée « pour un taux de 19, 64% l’an.
Finaref allèche le client : « Demandez de l’argent tout de suite et remboursez dans trois mois. 0 euro à payer pendant 3 mois. Jusqu’à 4000 euros disponibles sans justificatif d’utilisation. Vous pouvez rembourser de petites mensualités à partir de 15 euros par mois. »
Quand ces organismes ne rencontrent pas d’incidents majeurs de paiement ils n’hésitent pas à inonder leurs clients de propositions d’augmentation de leur réserve d’argent et notamment au moment des fêtes.
Sur simple signature, on peut passer de 800 à 2000 € et plus... C’est alléchant !
Quand vous n’avez que le RMI ou un petit salaire pour vivre et nourrir vos enfants, la tentation est grande surtout si vous avez quelques loyers de retard.
Au début tout va bien mais assez vite, c’est l’engrenage, la famille ne peut plus payer...Elle s’endette encore plus jusqu’au jour où c’est l’huissier qui frappe à la porte et là il n’y a pas de pitié !
Il faut mettre fin à ces pratiques d’usuriers et d’affameurs et ceci le plus rapidement possible.
Des mesures simples pourraient être prises par les pouvoirs publics : interdire le crédit revolving irresponsable et développer : « les possibilités de restructuration de crédit à coût modéré, comme le font les crédits municipaux « ...
Il faut mettre fin à toutes ces pratiques qui se généralisent....
Des banques jugées « respectables » comme le Crédit Mutuel se mettent de la partie en délivrant des cartes assurant ce type de crédit revolving.
Elles doivent être lourdement pénalisées afin de revenir sur le ォ droit chemin サ
Les associations d’éducation populaire se doivent de conduire ce combat utile et indispensable contre les profiteurs tout en menant une campagne d’explication et d’éducation en direction des familles sur les risques qu’elles encourent.
Valière