ventes d'armes en baisse

Rien n'est hors-sujet ici, sauf si ça parle de politique

Message par Vania » 26 Oct 2011, 19:40

Aux services publics, le gouvernement demande "l'équilibre budgétaire", voire d'être rentables. Pour les établissements publics "financés" sur fonds propres, devant donc fonctionner et se financer sur leurs propres rentrées financières, c'est intenable (c'est le cas notamment au ministère de la culture.
Dans cet article, on apprend que les ventes d'armes 2010 ont rapporté 5,12 milliards en 2010, 8,1 milliards en 2009, et 6,5 en 2008, tandis que le budget de fonctionnement de l'armée est de 10 milliards en moyenne. En voilà, un secteur déficitaire.... Dont le budget devrait être baissé de toute urgence!

Si le gouvernement veut récupérer 5 milliards, voilà où il peut les récupérer.

a écrit :La France a vendu moins d'armes en 2010

En raison du décalage de gros contrats, les ventes de matériels de défense ont fortement reculé en 2010 à 5,1 milliards d'euros contre 8,1 milliards en 2009.

2010 marque une rupture pour les exportations de matériels militaires françaises. Avec un total de 5,12 milliards d'euros, elles sont en chute libre par rapport aux 8,1 milliards engrangés en 2009 (6,5 milliards en 2008). L'objectif de Paris était de battre tous ses records en signant pour «au moins 10 milliards de contrats à l'exportation» soit peu ou prou l'équivalent de ce que dépense l'armée française pour ses propres besoins tous les ans.

Malgré tout, note le gouvernement dans la douzième édition de son rapport au parlement sur les exportations d'armement de la France pour 2010, «la France s'est maintenue au 4e rang des exportateurs mondiaux de matériels de défense (…) dans une conjoncture difficile».

Le marché mondial des exportations s'est stabilisé à 70 milliards d'euros. Et au total, les dépenses militaires dans le monde ont ralenti pour atteindre 1127 milliards d'euros soit une hausse supérieure à 1% contre une croissance de 5% par an entre 2001 et 2009. «Sur la décennie», note le rapport, «les États-Unis, l'Union européenne, où la Grande-Bretagne et la France se distinguent, la Russie et Israël se partagent 90% du marché export».

La baisse de l'activité à l'export en 2010 s'explique par le décalage de plusieurs gros contrats - comme en 2009, avec la vente au Brésil de 4 sous-marins et 50 hélicoptères -, que la France espérait signer l'année dernière.
Performances remarquées

En discussions depuis 2009, le contrat pour la vente de deux navires de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral à la Russie a finalement été signé en juin 2011 entre DCNS et Rosoboronexport pour 1,1 milliard d'euros. Il n'est donc pas comptabilisé en 2010.

Et les négociations en cours avec plusieurs pays pour vendre le Rafale, l'avion de combat construit par Dassault Aviation, n'ont pas encore abouti. Parmi les pistes les plus prometteuses, la brésilienne s'est refroidie avec la décision de la présidente Dilma Rousseff de reporter toute décision d'achat de 36 chasseurs à 2012. La seconde, celle des Émirats Arabes Unis, est toujours active.

Les négociations, que la France espérait voir aboutir en 2010, se poursuivent avec Abu Dhabi. Voici un peu plus d'une semaine, Gérard Longuet avait estimé que Paris était entré «dans une négociation finale». Le ministre de la Défense avait qualifié de «très forte» la probabilité que le contrat soit conclu. La France et les EAU négocient depuis 2008 la vente de 60 exemplaires du Rafale. Le chasseur français est aussi en short list en Inde aux côtés de l'Eurofighter, développé par EADS, BAE et Finmeccanica, pour fournir 126 appareils à l'armée indienne.

La France peut également espérer avoir des retombées de son engagement en Libye où l'efficacité des matériels français a été une nouvelle fois démontrée (après notamment l'Afghanistan) en conditions réelles sur un théâtre d'opération. Parmi ces derniers, les performances des hélicoptères Tigre (EADS) et du Rafale, dont la polyvalence lui permet d'assurer toutes les missions (surveillance, attaque dans la profondeur, défensives etc), ont été remarquées. «C'est le seul avion au monde capable de réaliser une telle prouesse aujourd'hui», note un militaire engagé dans l'opération Harmattan.

Pour la France, l'enjeu est de taille car le Rafale irrigue le tissu industriel français, notamment en Ile-de-France et en Aquitaine. Le chasseur français fait travailler 500 partenaires industriels et représente plus de 8000 emplois au total.
Vania
 
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