(canardos @ dimanche 29 janvier 2012 à 13:14 a écrit : ce n'est pas ça que les camarades ont voulu dire, ce qu'ils ont voulu faire comprendre, c'est du moins la manière dont j'ai lu leurs messages, c'est que pour comprendre le ressenti, les préoccupations des militants et sympathisants, il faut participer à leurs action, à leur vécu quotidien, à leur engagement.. l’objectivité du sociologue au dessus de la mêlée ça n'existe. En sciences sociales on n'est pas un observateur de la planète mars, on vit et on pense dans la société qu'on étudie.
Oui, j'ai bien compris, et la sociologie participative a une utilité réelle, mais présente des limites méthodologiques rapidement... Est-ce que Iana aurait besoin de comprendre les méthodes et les objectifs de tel ou tel groupe, oui, est-ce que c'est cela qu'elle étudie, non. Quand le groupe lui objecte que ses préoccupations de départ sont mauvaises et qu'il lui faut d'abord lire le programme, puis aller vendre la presse, c'est évidemment un rapport de force qui dénature l'enquête de base. Autant le voir, et ensuite prendre le meilleur des deux mondes.
a écrit : La sociologie peut se faire sans participer. On peut comprendre les phénomènes sociaux en étant pas acteur, mais au contraire en restant en retrait.
a écrit : Ce qui lui manque c’est la science de son malheur ; c’est de connaître les causes de sa servitude ; c’est de pouvoir discerner contre qui doivent être dirigés ses coups.
(iana @ dimanche 29 janvier 2012 à 16:39 a écrit : La sociologie peut se faire sans participer. On peut comprendre les phénomènes sociaux en étant pas acteur, mais au contraire en restant en retrait. Pour mon sujet de mémoire, j'ai tout de suite pensé que de participer concrétement sur le terrain ne pourrit que m'apporter des bonnes choses, mais finalement je dois effectivement constater que à chacune de mes rencontres on a tenté de me faire adhérer et c'est justement une des premières choses que je peux constater pour mon mémoire. Ce dont je voudrais être certaine avant d'accepter les rendez vous, c'est que je ne m'enage pas à devenir militante en participant aux actions du parti. Ce que j'aimerais surtout entendre c'est le vécu des militants, ce qu'ils pensent eux, personnellement. Distribuer des tracts, coller des affiches, ca c'est assez commun, ensuite je suis sure que les méthodes sont plus ou moins différentes selon les partis.