Un coup de gueule contre cette graphie "les élu-e-s" affectionnée dans certains milieux, en particulier d'extrême gauche.
Comme si une "sensibilité" féministe devait s'afficher ainsi, en torturant l'usage de la langue écrite. D'autant qu'il s'agit d'une posture, on parsème un texte de telles "novations", sans s'apercevoir que l'on ne traite ainsi qu'une partie des passages qui pourrait l'être.
J'ai sous les yeux l'édito du dernier "Révolution Socialiste". On y voit (je ne peux pas dire "on y lit") :
Sarkozy et tou-te-s les dirigeant-e-s européen-ne-s...
Nous voilà averti-e-s...
des générations de combattant-e-s...
Par contre le rédacteur a "baissé la garde" quand il a laissé passer :
un plan suave pour les nantis... (et non pas "pour les nanti-e-s")
les aides au plus nécessiteux... (et non pas "nécessit-eux-euses")
les folies des puissants... (et non pas "puissant-e-s")
les Profiteurs... (et non pas "Profit-euses-eurs")
les travailleurs du monde (et non pas "travaill-euses-eurs")
et enfin : les inconstants... (et non pas "inconstant-e-s")
Honte au rédacteur sexiste.