LO a-t-elle pris une position sur l'autisme?

Rien n'est hors-sujet ici, sauf si ça parle de politique

Message par Mano » 31 Mars 2012, 12:55

On entend pas beaucoup les comportementalistes dénoncés les dérives sécuritaires que prend la psychiatrie.

Il existe des parents qui défendent par exemple le travail de Delion.

Sur le packing:
a écrit :Dans tous les cas, les parents donnent leur accord à cette prise en charge pour laquelle ils sont informés loyalement des effets attendus.




a écrit :Je pense d’ailleurs à ce sujet que les méthodes prônées de façon univoque ne peuvent pas répondre en général à toutes les formes d’autisme et qu’il y a bon nombre de malentendus qui résultent de cette méconnaissance. La méthode ABA pourra répondre à certains types d’autisme tandis que d’autres méthodes ou techniques pourront répondre à d’autres types. Il en va de même pour la plupart des symptômes. Ce qui nous conduit à penser des prises en charge multiples et complémentaires réfléchies avec les parents en fonction de chaque cas. Et d’ailleurs, les praticiens du packing ne proposent en aucun cas d’étendre la technique à tous les enfants autistes, juste à ceux qui en ont besoin.


http://www.balat.fr/Pierre-DELION-LETTRE-OUVERTE.html

On entend souvent certains parents dénoncés le packing comme étant une torture. J'invite les uns et les autres à regarder ce reportage de la pomme bleue. http://www.dailymotion.com/video/x1qp34_au...rom=embediframe.
De plus, comme le précise Delion, dans tous les cas, il y a besoin de l'accord des parents et dans la mesure du possible, de l'enfant.

Enfin, l'autisme (au singulier) n'existe pas. Les troubles autistiques sont très divers. Tous ne sont pas des Asperger.
Mano
 
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Message par canardos » 31 Mars 2012, 13:25

mano, faut croire que tu n'as pas regardé la deuxieme partie de la video où la petite manon terrorisée se débat mais subit le packing de force avec un educateur qui l'immobilise en la serrant y compris sur la poitrine...c'est pas beau...

as tu lu aussi ce témoignage d'un parent trompé par les psys?

dans l'express du 17/06/2009:

a écrit :


"Ses crises ne cessaient de se multiplier"

Les parents de Chloé*, 7 ans, installés à Montigny-en-Gohelle (Pas-de-Calais), ont retiré leur fille de l'établissement où elle pratiquait, entre autres, le packing. "Nous avons été floués, s'indigne son père. Nous ne connaissions rien à l'autisme quand Chloé est entrée en hôpital de jour, il y a trois ans. Nous avons signé une décharge pour deux séances de packing par semaine sans comprendre de quoi il retournait. Tout se déroulait dans une pièce fermée ; on ne voyait rien. Avec ma compagne, nous imaginons que les enveloppements ont dû mal se passer, même si l'équipe nous assurait du contraire. Comment expliquer, sinon, que ses crises ne cessaient de se multiplier?

Pendant l'année où elle a fréquenté l'établissement, je ne reconnaissais plus ma fille. A la maison, elle s'enfermait dans les placards, grimpait sur les meubles. Elle se donnait même des coups de poing dans l'oeil. Un jour, elle a frappé si fort dans la porte vitrée que celle-ci a volé en éclats. Des centaines de fois par jour, elle demandait qu'on la frotte sur les mains, les bras, partout où elle s'était cognée. Souvent, ça ne suffisait pas et elle réclamait qu'on lui mette des pansements ou du scotch, peu importe. Il fallait obtempérer, sinon elle entrait dans une colère noire.

Alors, je me suis renseigné sur les traitements de l'autisme. J'ai commencé par arrêter de donner des psychotropes à ma fille. Puis je l'ai retirée du jour au lendemain de l'établissement en leur disant qu'elle allait commencer l'ABA [NDLR : une nouvelle méthode d'éducation intensive développée aux Etats-Unis]. L'équipe a protesté en disant : il fallait nous parler de vos aspirations, nous sommes ouverts à toutes sortes d'approches. Mais c'était trop tard pour discuter. La France a quarante ans de retard dans le traitement de l'autisme, les parents en ont marre et ils n'ont pas d'autre choix que de prendre le destin de leurs enfants en main !

Depuis un an, Chloé est suivie par une jeune psychologue indépendante qui pratique l'ABA à domicile. Désormais, ma fille fréquente l'école primaire ordinaire, 1 heure par semaine. Elle chante, elle compte. J'ai retrouvé ma gamine."

* Les prénoms ont été changés




ensuite que penses tu de cette description d'une série de séances de packing sur un enfant autiste de 11 ans, Jean. la description est faite par l'équipe chargée du packing, peu suspecte de vouloir dénigrer la psychanalyse qu'elle applique. le titre de cette description est:
"Regards croisés de soignants à propos d'une médiation thérapeutique de "packing" pour un enfant autiste à l'hôpital de jour de Vauvert"

Voila les extraits d'un commentaire trouvé sur le site la boite bleue
sur ces "regards croisés de soignants"


en italiques le témoignage des soignants, et en gras le commentaire de l'autiste asberger sur ce témoignage:



a écrit :
citation:
Pour commencer, quelques mots afin de vous rappeler ce qu'est le packing :

il s'agit d'une technique thérapeutique dit d'enveloppements humides. Elle consiste à saturer les récepteurs de la sensibilité cutanée en enveloppant le corps du patient avec des draps préalablement mouillés à l'eau froide. Au travers du saisissement, de l'hyperstimulation créée par le réchauffement du corps grâce à des couvertures, cette technique a pour objectif de permettre une forme de prise de conscience de protoreprésentation corporelle, et d'ouvrir la voix (voie ?) à des émergences émotionnelles ou communicationnelles et langagières.

Afin d'entrer dans le vif du sujet qui nous préoccupe, je vous reverrai aux écrits de Paul DELION pour ceux d'entre vous qui souhaiteraient davantage d'éléments concernant cette médiation thérapeutique."



En fait en terme de saisissement et d'hyperstimulation, nous avons en réalité affaire à un choc thermique, vous en connaissez plusieurs exemple courants , tels que l'hydrocution :

Une hydrocution est un arrêt cardio-ventilatoire du à la différence de température entre un liquide (le plus souvent de l'eau, d'où le préfixe "hydro") et la peau. Un tel choc peut provoquer une perte de connaissance et donc une noyade. Selon les Éditions Larousse, le terme est récent: 1953, et vient de "électrocution", lui-même, terme anglais, fabriqué à partir de "électro-" + le "-cution" de "exécution". Je parlerai plus loin du choc termique.

Dans le cas de l'hydrocution lorsqu'il fait chaud, les vaisseaux sanguins situés sous la peau sont très ouverts (vasodilatation) afin de favoriser la circulation périphérique qui permet d'évacuer la chaleur. Le rythme cardiaque augmente également afin d'accélérer ce refroidissement.

Si l'on entre brutalement dans de l'eau froide, la peau se refroidit très vite, et les vaisseaux vont se contracter rapidement (vasoconstriction). Ceci fait refluer le sang périphérique vers l'intérieur du corps, et provoque une augmentation de la pression artérielle.

Pour lutter contre cette hypertension, le cœur va ralentir (action du système nerveux parasympathique). De ce fait, le cerveau va être moins bien irrigué, et le déficit d'approvisionnement en dioxygène qui s'ensuit provoque la perte de conscience. Pas étonnant que le bambin aie des réactions violentes au départ puis se calme - en réalité il ne se calme pas , il est entrain de perdre connaissance.

Les "adeptes" du Packing : comment pratiquer la torture en ayant bonne conscience ?

J'aimerais croire que ces personnes sont de bons père et mère de famille qui ne feraient "pas de mal à une mouche."

Les adeptes du packing ont tout les signes visibles devant leur yeux pour se rendre compte qu'ils maltraitent cet enfant mais refusent de voir la vérité en face, nous verrons d'ailleurs qu'ils administrent bien le packing contre le gré de l'enfant :


Citation :

En effet, malgré toutes les précautions prises par notre équipe auprès de l'enfant, de la famille et du reste de l'équipe de l'hôpital de jour, les premières séances sont très difficiles : Jean crie, hurle, se débat… Il refuse le pack, veut s'échapper, sortir de ses draps, de sa prison, de sa contention. Le mot est lâché… En reprise, nous ressentons tous un malaise, une culpabilité… sommes-nous vraiment dans le soin… que sommes-nous en train de faire ? Ce sont des regards de souffrance que m'adresse Jean (enfin des regards !) d'une telle intensité que c'est moi qui me détourne.Ce sont les remarques de membres de l'équipe, hors synthèses ("mais qu'est-ce que vous faites avec lui, on l'entend hurler ?"). [...]

Le pack débute en novembre 2001. Lors des premières séances, Jean manifeste une résistance à l’enveloppement ; il crie, se débat. Beaucoup d’angoisse. Celle-ci nous renvoie à une culpabilité. Beaucoup de paroles défensives de notre part. On console, on caresse. Le pack nous renvoie dans ces premiers temps à une idée de contention, de contenus violents. L’aspect sadique du pack, la question du pouvoir, nous gênent. Ces pensées vont céder au fur et à mesure des séances, au profit d’un bien-être partagé.



Je re-cite la phrase "Ces pensées vont céder au fur et à mesure des séances, au profit d’un bien-être partagé." car elle a un aspect particulièrement répugnant.

Malgré tout , les paqueurs continuent tout en s'abandonnant à leur interprétations. Pendant ce temps l'enfant est mort de frayeur et complètement en crise.


citation:
"Puis des comportements de destruction, d'hétéroagressivité qui apparaissent chez Jean… Il réduit à néant le castelet institutionnel, distribue des coups de pied, arrache les lunettes. "Il régresse" disent certains…(attaque du corps de l'institution ?) ou tentative de reprendre la maîtrise, le pouvoir là où il doit, pendant le packing, s'abandonner à l'autre ?
Nous traversons des périodes de clivages institutionnels bien connus par tous ceux qui travaillent en hôpital de jour auprès d'enfants psychotiques… Les bons et les mauvais soignants… Mais qui sont les bons, qui sont les mauvais ? Qui est coupable de quoi ? Qui agresse qui ? Cette question a-t-elle seulement un sens ? Nous la travaillons en reprise.
Et bientôt les choses évoluent : Jean, progressivement, nous montre une palette d'émotions ; il discrimine. Aux moments de colères, de hurlements, s'ajoutent pendant les packs des moments de tristesse, de vrais pleurs. Ainsi qu'une émergence de langage : des "mamans" sont lancées, des "assez", des regards aussi… Jean vérifie que chacun des adultes est bien à sa place : Sabine aux pieds, Andrée à la tête, moi à distance avec mon cahier, prenant des notes."





Donc, sous prétexte de réduire des comportement d'automutilation, il provoquent eux même des crises allant crescendo.

Mais le phénomène étrange la presque totalité de ce blabla concerne les sensations et pensées des packeurs et non pas celles de l'enfant :


citation :

"Nos représentations aussi évoluent… Aux images mortifères initiales de linceul d'enfant mort, de pietà pour ceux qui aiment les références catholiques, ou de prisonnier hurlant, succèdent dans nos têtes des images de maternage, de petit bébé choyé, de douceur, de calme…"

[...]Puis Jean semble soudain se désintéresser de moi. Lorsqu'il revient à ma rencontre, c'est pour me monter dessus afin d'atteindre des objets. Je me sens nié, instrumentalisé. J'ai l'impression de passer pour lui du statut de référence masculine à celui d'objet. Me voici confronté à une autre forme d'agression de la part de Jean, et je me sens plus menacé que lorsqu'il me donne des coups de pieds ou m'arrache les lunettes.

Des associations apparaissent : des odeurs de gel dans les cheveux de Jean font associer un soignant avec l'odeur de gel de son fils… Un moment de regard de Jean vers le haut (où le soignant se trouve), à travers l'association avec une révulsion oculaire, amène à une association mortifère (accident de la voie publique pour l'enfant de l'un des soignants), ou encore l'association entre l'absence de slip de rechange pour Jean et la possibilité de ramener un slip de son propre fils pour ce même soignant.


A un moment il commencent à se poser la question de la nécessité de faire la "pack mouillé" mais ils ne savent pas se mettre d'accord il y a 2 camps. Il faut dire que si c'était sec ce ne serait plus le pack au sens ou l'entend Délion.

Citation :

"Et puis voilà qu'à nouveau Jean émet des résistances à l'entrée dans le pack. En fait, c'est le drap mouillé qu'il ne veut plus. Alors un pack à sec, puis un autre , et voici de nouveau les soignants confrontés à un grand malaise. L’un voudrait imposer à nouveau le pack mouillé, l’autre ne se le sent pas… Nécessité de se re-coordonner constamment. Nous passons de la construction à la déconstruction, à la reconstruction, encore et encore."


Celui qui doit être soigné n'est pas celui que l'on croit.

citation
"Pour nous soignants, la charge émotionnelle est intense dans cette proximité corporelle. On touche, on regarde, on sent, on associe avec notre propre vécu des packs que nous avons pratiqués sur nous-mêmes."


J'ai bien trouvé à la même source ce document relatée par un packeur ayant expérimenté lui même. Notez la grotesque poésie en début de page, cette dernière paradoxalement atteste que ces personnes savent les souffrances et frayeurs infligées à l'enfant : Le Packing: entre sensorialité et contenance psychique

On peut se demander quelle était la température des packs qu'ils se sont appliqué eux même , de toute façon, il l'ont fait volontairement, ce n'est pas le cas de l'enfant - pour que l'expérience soit réellement "empathique" il faudrait que le praticien soit :

1) Enlevé et emmené dans un endroit qu'il ne connaît pas car c'est comme cela que l'enfant perçois l'évènement, et si je ne me trompe pas dans une pièce sombre à la lumière tamisée :


citation:

"Nous débutons toujours la séance avec le même rituel. Nous fermons les rideaux, éteignons le néon et allumons faiblement l’halogène, et nous énonçons toujours une petite phrase pour signifier le début de ce temps.


2) Pour corser le tout les opérateurs doivent parler dans une langue inintelligible. ( il est vraisemblable que l'enfant ne comprennent qu'une très petite proportion (si pas nulle) des mots échangés entre les adultes )

3) Compte tenu du fait que le corps d'un adulte est plus volumineux que celui d'un enfant, la perte de chaleur est moins rapide, les draps pour produire un effet comparable à celui produit sur l'enfant doivent être beaucoup plus froid.

4) Pas de dispositif de réanimation prévu.

Sans ces 4 points, ils ne ressentirons ni les effets cliniques ni la terreur infligée en connaissance de cause à cet enfant.



enfin je te signale que le packing est directement dérivé d'une technique de torture mise au point pour le compte de la CIA. L’idée de faire régresser le patient, contourner ses défenses et le reporter à un stade néonatal d’où le thérapeute peut repartir pour « reconstruire » un développement non pathologique n’est pas neuve. Un pionnier de cette philosophie est Ewen Cameron, président de l’Association Psychiatrique Américaine dans les années 50, dont les travaux furent financés par la CIA pendant la guerre froide : l’idée de la « régression à l’état néonatal », obtenue de diverses manières par Cameron, devint la base de la stratégie de torture utilisée par les services secrets américains et par les polices politiques au Chili et en Argentine (U.S. Senate Committee on Intelligence). Il est probable que le fait de serrer une personne dans des linges mouillés (préalablement mis au réfrigérateur pendant des heures) pour ensuite l’interroger, en répétant le traitement pendant des mois, fonctionne efficacement en tant qu’instrument de torture. En revanche, comme thérapie pour l’autisme, il n’existe aucune preuve que cela fonctionne. ce qui n’empêche pas des centaines de centres de le pratiquer...
canardos
 
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Message par Mano » 31 Mars 2012, 13:28

Je veux bien que tu m'envoies le lien de la vidéo de la suite du docu. Merci
Mano
 
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Message par canardos » 31 Mars 2012, 13:30

mano, le packing de la petite manon est sur la video dont tu as donné le lien mais vers la fin
canardos
 
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Message par Mano » 31 Mars 2012, 13:35

(canardos @ samedi 31 mars 2012 à 14:30 a écrit : mano, le packing de la petite manon est sur la video dont tu as donné le lien mais vers la fin
Ce n'est pas un packing, il la sert dans ses bras. Il fallait la laisser partir en vrille, quitte à ce qu'elle se blesse? Visiblement tu ne connais pas le travail de ces thérapeutes ce qui te fait dire des bétises!
Mano
 
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Message par Mano » 31 Mars 2012, 13:37

a écrit :Le packing est une technique de soin qui s’origine dans deux sources très différentes tant au niveau historique que théorique. La première source nous vient de thérapeutes du xixe siècle, allemands et français, qui avaient pu mettre au point des techniques basées sur l’hydrothérapie, comprenant des enveloppements humides ; Fleury parle en 1852 d’emmaillotement humide. La deuxième source est théorique et nous vient de la psychanalyse freudienne. Si la première avait le mérite d’aborder la problématique du corps dans la thérapeutique psychiatrique à une époque où l’empirisme est encore dominant, elle n’a pas pu échapper comme toutes les techniques qui ne sont pas soutenues par un corpus théorique, à une évolution entropique. En effet, si les premiers utilisateurs étaient attentifs aux effets directs de cette méthode sur leurs patients, parce qu’ils en attendaient intuitivement quelque chose, la technique en elle-même n’avait pas suffisamment de contenu significatif pour ceux qui en ont hérité et l’ont appliquée d’une manière répétitive, pour ne pas dire déshumanisée. Et c’est ainsi que la technique des emmaillotements humide est progressivement devenue une méthode de contention plus ou moins connotée de sadisme, proche des camisoles. Par contre, cette technique a été reprise aux États-Unis par des psychanalystes soucieux des approches corporelles, et notamment ceux qui travaillaient à Chesnut Lodge, autour des successeurs de F. Fromm Reichman. C’est ainsi que M. Woodburry, psychanalyste américain, est venu en France dans le XIIIe arrondissement dans les années soixante-dix, et a ramené dans ses « bagages » cette technique des enveloppements humides avec un éclairage psychanalytique.


Rien à voir avec la CIA. Vraiment, les arguments sont délirants!!!
Mano
 
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Message par canardos » 31 Mars 2012, 13:39

il la sert dans ses bras alors qu'elle se débat pour l'immobiliser parce qu'elle se debat et refuse le packing pour pouvoir l'envelopper ensuite. j'ajoute que ce n'est pas à un soignant masculin de faire ce genre de chose à une préado!

relis le temoignage des soignants de l'hopital de jour de vauvert qui eux aussi immobilisent et contraignent l'enfant, ils le reconnaissent eux meme!
canardos
 
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Message par Mano » 31 Mars 2012, 13:42

(canardos @ samedi 31 mars 2012 à 14:39 a écrit : il la sert dans ses bras alors qu'elle se débat pour l'immobiliser parce qu'elle se debat et refuse le packing pour pouvoir l'envelopper ensuite.

relis le temoignage des soigants de l'hopital de jour de vauvert qui eux aussi immobilisent et contraignent l'enfant, ils le reconnaissent eux meme!
Là tu interprètes. Elle est surtout pas contente car elle veut aller jouer. Il ne lui fait pas de packing!!!
Mano
 
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Message par canardos » 31 Mars 2012, 13:50

regarde bien...c'est un docu sur le packing... manon est terrorisée et refuse l'enveloppement et l’éducateur essaye de la contraindre...accessoirement les autistes comme manon ne jouent pas...c'est même un de symptômes de ce handicap... un autre symptôme étant le refus du contact physique contraint, les autistes ne supportent pas d’être serrés dans les bras...exactement ce que fait l'éducateur.
canardos
 
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Message par Mano » 31 Mars 2012, 13:59

(canardos @ samedi 31 mars 2012 à 14:50 a écrit : regarde bien...c'est un docu  le packing...et manon est terrorisée et l'educateur essaye de la contraindre...accessoirement les autistes comme manon ne jouent pas...c'est meme un de symptomes de ce handicap... un autre symptome etant le refus du contact physique contraint, les autistes ne supportent pas d'etre serrrés dans les bras...exactement ce que fait l'éducateur

Oui sauf qu'il y a une relation thérapeutique entre les deux. Manon n'est pas terrorisée, elle est atteint de troubles autistiques. Le fait de la serrée dans les bras la calme et la contient. Là où tu as raison, c'est qu'effectivement les autistes n'acceptent guère le contact (cf le moi peau). Justement, les thérapeutes travaillent là dessus. Ils travaillent avec le symptôme. Le psychomotricien a du mettre du temps pour avoir cette relation avec Manon. Il ne se permet pas comme ça de la prendre. C'est un travail sur du long terme. Et encore une fois, en aucun cas il la force à faire le packing. D'ailleurs il n'en fera pas suite à son refus.

Je rappelle aussi que l'apprentissage de la frustration est un peu la base de l'acte éducatif, autiste ou pas.

Elle est en colère car elle veut sortir faire de la balançoire.

Ton argument sur le côte "préado-homme" est vraiment nul. Ils sont là dans un cadre thérapeutique. C'est ton regard qui y voit quelque chose de sexualisé (et c'est bien dommage!!!).
Mano
 
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