(Mano @ jeudi 29 mars 2012 à 18:25 a écrit : a écrit :note bien qu'il parait difficile que dans la société actuelle les chercheurs qui travaillent sur le traitement médicamenteux des troubles psychiques n'aient pas de lien avec l'industrie pharmaceutique.
Cela ne te choque pas? Que cela soit difficile ou pas, je m'en fiche, c'est juste que pour moi, d'un point de vu politique, c'est choquant! Et si tu es communiste révolutionnaire, cela devrait l'être aussi pour toi!
évidemment que ça me choque, mais tant que la recherche pharmaceutique sera faite par les entreprises dans une économie capitaliste, le fait que les experts dans ce domaine aient des liens avec l’industrie sera difficilement évitable. c'est vrai aussi pour les trains les avions, etc...
en attendant, on peut se battre pour que la recherche publique ait les moyens de vérifier ces travaux, de les contrôler, que les chercheurs puissent travailler ailleurs que dans ces entreprises.
car, désolé, capitalisme ou pas, on a besoin aujourd'hui de médicaments pour se soigner et le problème est de se donner les moyens d’évaluer objectivement sur la base de données indiscutables leurs effets leurs inconvénients et leurs avantages sans les croire sur parole, comme l'a montré l'affaire du médiator...
maintenant, dans le cas d'une classification qui fait l'objet d'un débat scientifique international et se contente de classer les troubles psychiques en fonction des symptômes constatés la véritable cause de l'indignation des psychanalystes contre la DSM IV c'est que la schizophrénie, l'autisme et les troubles bipolaires ne sont plus présentés comme des psychoses, des troubles psychiques dont l'origine n'est pas organique, mais simplement décrits par leur symptômes, ce qui enlève toute légitimité à la psychanalyse pour pouvoir les traiter et risque d'ôter aux psychanalystes un très gros fromage, une très grande partie de leur fond de commerce...il y a beaucoup d'argent en jeu là aussi...les profiteurs ne sont pas seulement dans l'industrie pharmaceutique.