homosexualité et homoparentalité - eglises et freudiens meme

Rien n'est hors-sujet ici, sauf si ça parle de politique

Message par artza » 31 Déc 2012, 18:03

(yannalan @ lundi 31 décembre 2012 à 16:55 a écrit :
(artza @ lundi 31 décembre 2012 à 13:55 a écrit :
(yannalan @ lundi 31 décembre 2012 à 11:58 a écrit : Un homosexuel (ou deux) sont aussi capables que d'autres de s'occuper d'enfants.

Tu veux dire aussi mal que n'importe qui? ;)

Oui, si tu veux... Maintenant, tu peux larguer les gosses sans parents du tout, à mon avis leur espérance de vie ne sera pas très longue

Si personne ne larguait ses gosses... :33:

Ceci dit j'évoquais simplement l'idée que l'éducateur a besoin d'être éduqué.

On recause de tout ça l'année prochaine :smile:
artza
 
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Message par logan » 31 Déc 2012, 21:43

(Gertrude @ lundi 31 décembre 2012 à 17:52 a écrit : :w00t: Je ne voulais en aucun cas sous entendre que la seule façon de vivre avec quelqu'un est le mariage  :w00t:

Seulement dire une évidence : la question de la reconnaissance du couple homo de la façon "mariage" et la question que des couples homos élèvent des enfants, sont évidemment deux sujets différents, évidemment.

Après...  :dry: certaines personnes disent cela avec l'arrière pensée de dire qu'autant le droit au mariage "pas de problème", autant le droit d'élever des enfants quant on est homo "y'a problème"...

Ce qui est bel et bien céder d'une manière ou d'une autre à l'homophobie. :gun2:

Comme le disait Artza, les homos sont sûrement capables d'élever des enfants aussi mal que les autres. J'ajouterai voire même aussi bien...

:-)

Tu peux mettre Arlette dans les homophobes dans ce cas
logan
 
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Message par Gertrude » 01 Jan 2013, 09:51

Je te laisse la paternité de ces propos. J'aimerais bien écouter avec mes oreilles la déclaration à laquelle tu fais allusion. :dry:

Oui on peux dire d'une certaine manière que le fait que deux femmes ou deux hommes élèvent des enfants dans le cadre d'une société homophobe, c'est exposer les enfants en question à l'homophobie ambiante, et donc qu'il peut y avoir "problème". Mais seront-ils plus exposés à l'homophobie car ayant deux parents homos en comparaisont à des enfants homos ayant deux parents hétéros dans une société homophone ? Je ne le sais pas.

Certaines personnes de ma connaissance diront aussi que c'est un vrai "problème" de laisser élever des enfants potentiellement homos par des parents hétéros, car quelle garantie a t on que ces parents hétéros respecteront l'identité potentiellement homo de leurs enfants ? Mais faut-il pour autant faire un procès d'intention homophobe à tous les parents hétéros ? Je ne le pense pas.

On peux dire aussi d'une certaine manière que le fait deux communistes élèvent des enfants dans le cadre d'une société capitaliste aussi odieuse que celle dans laquelle nous vivons (ici, sans parler de ce projet dans un pays dominé par l'impérialisme) est un peu un "problème". Mais faut-il pour autant réserver "le droit" de faire des enfants aux personnes qui s'accommodent entièrement à la société capitaliste ?

On a touché du doigt le sujet de la parentalité dans nos écrits sur les décroissants et des malthusiens qui font leur l'idée que « Un homme qui naît dans un monde déjà occupé, si sa famille n'a pas le moyen de le nourrir, ou si la société n'a pas besoin de son travail, cet homme, dis-je, n'a pas le moindre droit à réclamer une portion quelconque de nourriture : il est réellement de trop sur la terre. Au grand banquet de la nature il n'y a point de couvert mis pour lui. La nature lui commande de s'en aller, et ne tardera pas à mettre elle-même cet ordre à exécution. » Faut-il accompagner ce monsieur qui nous dit en résumé que seuls les possédants pourraient avoir le droit de vivre ? Je ne le pense pas... Pour autant, faire des enfants dans la société capitaliste quand on a peu de moyens, c'est un sérieux "problème".

Alors il ne faut pas s'emballer sur des bouts de phrase, surtout sur internet, et voir vraiment ce que pensent les gens...

:124:
Gertrude
 
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Message par Jacquemart » 03 Jan 2013, 22:52

J'aime bien :




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Message par Aumance » 04 Jan 2013, 17:03

et il est tout mignon, ce petit bonhomme


http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualit...le-1393685.html
Aumance : la rivière dont la source est au pied de l'arbre
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Message par Kotzy » 30 Jan 2013, 12:25

JE SUIS MÈRE ET JE ME REFUSE D’ETRE UN PARENT À NUMÈRO.

Pourquoi multiplier les articles concernant les « pour » et négliger ceux
des « contre »?
Ressentez-vous le besoin de convaincre à ce point ? Il y a pour moi une incertitude, une hésitation de votre part. Si c’était si naturel et normal, pourquoi accumuler les arguments : ceux-ci devraient venir d’eux mêmes et non de pseudo témoignages bien choisis.

Pour moi nous n’avons pas le droit de refuser, à qui que ce soit, le bonheur d’accompagner, guider un enfant à grandir.

Mais nous ne devons pas mentir à cet enfant en lui parlant de « vrais » parents. Tout enfant adopté demande un jour ou l’autre après ses géniteurs. Je connais un enfant adopté, qui a eu peur d’être de nouveau abandonné car sa mère est tombée en ceinte et elle allait avoir « un vrai bébé » ce sont les mot de cet enfant. L’amour de cette famille a réussi à surmonter cette épreuve, notre petit ami est épanoui avec sa nouvelle petite sœur…mais il n’y a pas mensonge, il sait d’où il vient et connaît son histoire.

Mon fils ne connaissant pas son père a « choisi » son parrain comme « vrai » père. Les enfants ne sont pas fous, ils se positionnent d’eux même et trouvent leurs référants avec ou sans nous.

Mais ne nous servons pas d’eux pour satisfaire nos propres désirs.

Sur cette terre pour des raisons culturelles, d’habitudes sociales ou personnelles beaucoup d’enfants ne grandissent pas avec leurs géniteur / -trice , et ne s’en portent pas plus mal.

L’amour pour et d’un enfant n’a pas de sexe, de religion ni de culture.

La maternité et la paternité biologique, elles, elles ont un sexe et je me refuse de renoncer à mon identité de femme pour devenir un ventre (parent 1 ou 2 et donc plus mère + PMA) et je ne vois pas en quoi le géniteur de mon enfant ne devient plus qu’une notion sur un papier (parent 1 ou 2).

Et quoi que l’on dise il faut une femelle et un mâle pour procréer avec ou sans aide de la médecine.

A propos dans un couple bi- qui est le parent 1 et qui est le 2 : on peut aller loin avec ce genre de débat.

On confond mariage civil et mariage religieux par exemple.
Une union doit être construite grâce à l’amour, certes, mais aussi protéger ceux qui la composent : la république a le devoir de nous le permettre et chacun doit pouvoir y accéder : je ne remets pas en cause cela mais c’est la notion de parenté qui me pose problème et je crois que beaucoup sont contre cette loi pour cette raison.

Il ne faut pas renoncer au titre de père et mère, et dans le cas d’une famille aux parents homos et bien ajoutons à la loi sur l’état civil ces titres de "parent 1 et 2". Adaptons l’existant à la nouveauté.
Dans cette histoire le problème est grave mais le débat est trop précipité et mal posé.

Une minorité ne peut pas couvrir une majorité, pour protéger un groupe, on offense ainsi un autre, une culture que l’on qualifies alors d ‘arriérés: c’est anti-démocratique et aliénant.

Au nom de quoi choisir l'un plutôt que l'autre et on parle d'égalité pour tous!!!!!!

Les homosexuelles revendiquent leur droit à être parents, je ne le leur retire pas mais que l’on ne m’oblige pas à être « parent 1 ou 2 » alors que je suis mère et que j’ai le droit de le rester.
Et que l’on ne me dise pas que j’argote sur les mots car si ce n’est qu'une question de mots sur un papier, alors ne changeons rien au livret de famille d’aujourd’hui.

Hollande and Co. Feraient mieux de prendre leur temps avec ce thème difficile et si sensible et plutôt que de se lancer dans de la démagogie forcenée, et se concentrer sur des promesses électorales qui ont une retombée forte sur notre économie : par exemple celle concernant les anti-plans sociaux d’entreprises qui font des bénéfices.
Car sans travail homo ou pas il est difficile d’élever ses enfants et le chômage peut détruire une famille quelqu'en soit sa forme.

Bonne journée à tous
Kotzy
 
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Message par yannalan » 30 Jan 2013, 12:57

Qui a jamais parlé de "parent à numéro"? Personne ne vous empêche de mener votre vie vous faites ce que vous voulez,et foutez la paix aux autres. Laloi ne vous retire aucun droit.
yannalan
 
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Message par com_71 » 30 Jan 2013, 13:06

(Kotzy @ mercredi 30 janvier 2013 12:25 a écrit : Les homosexuelles revendiquent leur droit à être parents, je ne le leur retire pas mais que l’on ne m’oblige pas à être « parent 1 ou 2 » alors que je suis mère et que j’ai le droit de le rester.
Kotzy, tout ton développement tourne autour d'un fantasme (cf. article de Libération ci-dessous). Tu es ici sur un forum animé par des personnes se réclamant d'idées révolutionnaires, pas par des juristes réécrivant le Code Civil ou les documents administratifs.
Et s'il faut vraiment se poser les problèmes à ce niveau de nombreuses possibilités existent de décliner deux membres d'un couple sans aucune notion d'ordre (comme le champ "prénoms" est souvent présenté sur les documents administratifs sans précision d'ordre).

(Libération a écrit :Parent A, parent B : la droite part en live sur le mariage pour tous

27 novembre 2012 à 21:46 Par CATHERINE PETILLON

«Pour régler quelques dizaines de milliers de cas, le gouvernement, sans aucune concertation, est en train de rayer du code civil le terme de père et de mère pour le remplacer par parent A et parent B.»

Jean-François Copé le 12 novembre sur RTL

INTOX

C’est l’argument médiatique favori des opposants au mariage pour tous. A les croire, le texte de loi entraînerait la disparition des termes «père» et «mère» du code civil et des documents administratifs. Pour François Fillon, c’est même cette découverte qui expliquerait un revirement de l’opinion de nombreux Français. «Ils étaient favorables, et quand on a commencé à leur expliquer qu’on allait modifier le code civil et que, désormais, on allait avoir des parent 1 et des parent 2 à la place du père et de la mère, ils ont commencé à comprendre que ce n’était pas seulement la reconnaissance de l’amour homosexuel, mais une question de filiation», a-t-il expliqué sur France 2 le 25 octobre.

Ce qui fait à l’ancien Premier ministre au moins un point commun avec son ennemi du moment, Jean-François Copé, lequel affirmait, le 12 novembre sur RTL : «Ce que je condamne, c’est que pour régler quelques dizaines de milliers de cas, aussi respectables soient-ils, le gouvernement, sans aucune concertation, est en train de rayer du code civil les termes de père et de mère pour les remplacer par parent A et parent B.»

L’argument a aussi gagné le discours du Front national et de sa présidente. Interrogée sur LCP, le 9 novembre, Marine Le Pen déclarait : «Moi, je suis une maman aussi. Et moi, j’ai pas envie que demain à l’école, plutôt que le nom du père et le nom de la mère, il y ait marqué parent 1, parent 2.»

DESINTOX

Des parents A et B (ou 1 et 2) en lieu et place des pères et mères ? L’image a le mérite d’être frappante. Mais elle a l’inconvénient de ne reposer sur strictement aucune réalité. Il n’y a nulle trace de ces termes dans le texte du projet de loi. On les retrouve, en revanche, très tôt dans les argumentaires des associations familiales et des réseaux catholiques les plus farouchement opposées au projet. Ainsi, en mars 2012, le Collectif pour l’enfant (qui rassemble associations et élus) écrivait : «Le Parlement n’a pas le droit d’imposer à tous les parents de devenir parent A et parent B, parent 1 et parent 2 sur leur livret de famille, en attendant le parent 3 et suivant, car si l’adoption n’est plus fondée sur l’altérité sexuelle, pourquoi s’arrêter à deux parents seulement ?»

Reprise par une partie de la droite, la formule est désormais devenue le pivot de ces argumentaires politiques. Les opposants au texte défendent un certain modèle familial. Et pour cela, ils n’hésitent pas à imaginer et mettre en scène la disparition des termes mêmes qui le désignent, père et mère.

Le projet de loi prévoit effectivement un certain nombre de modifications du code civil. Le texte précise que lorsque cela se révèle nécessaire, les mots «père» et «mère» sont remplacés par le mot «parents», et les mots «mari et femme» par le mot «époux».

Ces modifications visent à rendre les dispositions du code civil applicables à l’ensemble des parents. Il est par exemple prévu qu’à l’avenir, les mineurs ne pourront se marier sans l’accord «de leurs parents» (article 145), ou encore que les enfants devront l’aide alimentaire à leurs parents et non plus à «leurs père et mère qui sont dans le besoin» (article 205 ). Le texte changera «uniquement quand il y a un risque pour les couples homoparentaux, c’est-à -dire dans les cas où la formulation pourrait empêcher un juge d’appliquer un article à un couple de même sexe», précise Erwann Binet, le rapporteur socialiste de la loi.

Dans tous les autres cas - et donc dans le reste du code civil -, les articles ne sont pas modifiés et les termes père et mère sont conservés. Ils ne sont donc pas «rayés», contrairement à ce qu’affirme Jean-François Copé. Surtout, même dans les articles où le terme de «parents» sera adopté, il n’est nullement prévu d’instaurer une numérotation pour les hiérarchiser. «Parler de parent 1 ou 2, c’est aussi une manière de désincarner le débat, de le déshumaniser», estime Erwann Binet.

Outre le code civil, une autre source d’inquiétude des opposants au mariage pour tous concerne l’impact sur les formulaires administratifs, tels que le certificat de naissance et le livret de famille.

Actuellement, ils ne sont pas conçus pour des parents de même sexe. Mais leur modification ne relève pas du législatif. En toute logique, donc, le texte de loi n’en parle pas. Et si un changement était nécessaire, rien ne permet de dire que l’on «numérotera» les parents dans le cadre des futurs documents.

Ce qui n’empêche pas, là encore, l’argument de s’étaler, se tordre, jusqu’à devenir l’objet d’un fantasme total. Car contrairement à ce que laisse entendre Marine Le Pen, la loi ne prévoit pas que sur les documents scolaires, les parents 1 et 2 remplacent «le nom du père et le nom de la mère».
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par com_71 » 31 Jan 2013, 19:42

(lutte ouvrière a écrit :Papa est à la chambre

Dans le débat sur le mariage pour tous, les députés de droite jouent la montre en déposant 5 000 amendements, la quasi-totalité insignifiants. Du coup, les débats risquent de durer quinze jours, week-end compris.

Ils répètent à s'égosiller que les enfants ont besoin de la présence d'un père et d'une mère pour s'épanouir. Mais qui va s'occuper de leur progéniture, durant ces deux semaines de débats oiseux ? Leur femme, leur baby-sitter, leur bonne ?

Ces enfants délaissés auront toujours la ressource de regarder leur papa -- ce sont en grande majorité des hommes --, faire le clown à la télé.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Zelda » 01 Fév 2013, 10:01

(Kotzy a écrit :Sur cette terre pour des raisons culturelles, d’habitudes sociales ou personnelles beaucoup d’enfants ne grandissent pas avec leurs géniteur / -trice , et ne s’en portent pas plus mal.

Ne s'en portent pas plus mal, c'est vite dit !
Demande aux millions de gosses qui grandissent avec une mère seule ou une famille recomposée leur avis... La grande majorité rêve que Papa et Maman se remettent ensemble. Les jeunes enfants aiment à penser que le couple à l'origine de leur vie est un couple longue durée, on imagine bien pourquoi. :hinhin:
Pour autant, les enfants n'ont pas voix au chapitre et c'est comme ça. On exige des parents qu'ils fournissent un cadre affectif et matériel sécurisant à l'enfant, pas qu'ils répondent à tous leurs désirs. De ce point de vue, le seul qui compte, les parents homos sont des adultes à égalité avec les parents hétéros.
Zelda
 
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