http://www.forumamislo.net

Salut camarades,

Gustavo Gutiérrez, le père de la Théologie de la Libération dans l'Eglise catholique, est mort à 96 ans !

Le prêtre péruvien était à l'origine de cette pensée qui alliait théologie chrétienne et analyse marxiste...

La théologie de la libération est un courant de pensée théologique chrétienne venu d’Amérique latine, suivi d’un mouvement socio-politique, visant à rendre dignité et espoir aux pauvres et aux exclus en les libérant d’intolérables conditions de vie. Le paradis pour les pauvres et les exclus doit commencer sur la Terre !

Pour la pratique, l'instrument d'analyse et d'observation utilisé s’inspire du marxisme. La théologie de la libération entend renouer avec la tradition chrétienne de solidarité.

Dans la tradition chrétienne, les pauvres ont tenu depuis les origines une place particulière : ils sont à la fois des modèles - « Bienheureux, vous qui êtes pauvres, parce que le royaume de Dieu est à vous. » et des objets de compassion et de charité.

La théologie de la libération dépasse ce point de vue, et propose non seulement de soulager les pauvres de leur pauvreté, mais aussi d'en faire les acteurs de leur propre libération.

Cette vision de la religion prend le contre-pied des conceptions, notamment marxistes, qui condamnent la religion à l'époque moderne comme instrument d'aliénation.



Fraternellement,
GdM

Gayraud de Mazars a écrit :Gustavo Gutiérrez... Le prêtre péruvien était à l'origine de cette pensée qui alliait théologie chrétienne et analyse marxiste...
Cette vision de la religion prend le contre-pied des conceptions, notamment marxistes, qui condamnent la religion à l'époque moderne comme instrument d'aliénation.

Il faudrait savoir !

Un article de la LDC de 1995.

https://www.lutte-ouvriere.org/portail/ ... de-la.html

Oui, oui, certains ont pu croiser un jour où l’autre un curé de « gauche », révolté, indigné et de commerce agréable mais bon, associer « théologie » et « libération » me semble tout simplement relever de la tromperie, quant bien même il s’agirait du « soupir de la créature opprimée ».

La contradiction dialectique n’a jamais désigné une mauvaise salade où tout est dans tout et réciproquement.

Les curés en question ont joué les rabatteurs pour l'église catholique en montrant en gros qu'il est possible d'en faire partie et d'être quand même révolté par l'état du monde. Puis, l'église a effectué sa grande reprise en main, les "théologiens de la libération" ont été mis sur la touche, l'église a conservé les ouailles. Bilan : les idées plus ou moins libératrices sont passées par pertes et profits, l'église a perduré et peut tranquillement continuer de véhiculer ses idées réactionnaires.

La contradiction dialectique n’a jamais désigné une mauvaise salade où tout est dans tout et réciproquement.

Ca c'est les Jésuites.

On pourrait évoquer Solidarnosc, Walesa et les Kuron, Geremk et Modzelewski qui ont servi de rabatteurs de rabatteurs.

On avait connu Kuron et Modzelewski meilleurs dans une autre époque.
http://www.lutte-ouvriere.org/mensuel/a ... vrier.html

Et l'article de la LDC (n°202, 2019), après le décès de Modzelewski et la réédition de son autobiographie, Nous avons fait galoper l'histoire : Confessions d'un cavalier usé.
La présentation du livre :

Autobiographie de Karol Modzelewski, depuis son enfance en URSS qu'il quitte à l'âge de dix ans pour suivre sa mère en Pologne, jusqu'à la période actuelle, où l'on mesure son engagement politique contre l'autoritarisme de la Pologne populaire. Co auteur avec Jacek Kuron de la Lettre ouverte au Parti, cofondateur avec Lech Walesa du syndicat Solidarnosc, il passera en tout plus de 8 années en prison tout en menant une carrière reconnue de médiéviste.

C'est à chaque fois les mêmes discussions, avec ceux qui confondent des gens que l'on croise, que l'on peut côtoyer, aux côtés desquels on peut parfois lutter, et l'admiration béate de ceux-ci, voire le suivisme. Ce n'est pas nous et s'ils ne sont pas nous, ce n'est pas un hasard. Tôt ou tard, nos chemins divergeront. On ne va pas faire la longue liste de tous les cas possibles, depuis le pope Gapone de 1905 aux prêtres engagés (qui parfois l'ont payé de leur vie) en Amérique latine ou à Mgr Gaillot en France (petit évêque rejeté par l'église officielle, que la LCR de l'époque courtisait pour son compagnonage de la lutte des sans papiers).

Certes.
Mais par pure prudence évitez de leur présenter vos gosses