a écrit :Elles ont disparu parce qu'elles étaient moins utiles à la société qu'une langue commune à l'échelle du pays
a écrit :Ca n'empêche pas, de toute façon, de conserver une culture "locale". Mais la langue parlée, ce n'est pas un musée. C'est utilitaire et ça s'adapte à la société.
Le marxisme est une discipline qui refuse de penser que les choses vont de soi et que certains aspects de la société seraient purement techniques et donc dissociés de la structure socio-politique de la société. La langue ne peut pas être reduite à sa simple fonction communicationnelle et la disparition de langues dites minoritaires a une "évolution de l'histoire". En effet, on bascule de de la vision policière de l'histoire à une vision téléologique et mécanique.
L'expansion du domane d'utilisation d'une langue a toujours été lié à l'éxpansion économique et/ou militaire d'un grupe humainet donc à des stratégies de domination. C'est souvent sur la base de la domination commerciale que leslangues vont s'imposer aux peuples dominés. En France, ceci est particulièrement patent dans la mesure où la langue a été un des vecteurs de la construction de l'identité nationale francaise et de consolidation de la "cohésion nationale". Mais sans doute, on peu dire que l''ecrassement de la culture du peuple basque ou breton et que l'interdiction d'utiliser leur langue dans les instances de pouvoir était une bonne chose puisque "elles étaient moins utile à la société".
Alors, je me permets de de demander qu'elle société? Celle des "francais"? Pourtant je croyais que les marxistes pensaient en termes d'intérêt de classe et non pas d'intérêt nationaux. Où les interêts d'une élite économique et politique que, parceque plus forte, a pu imposer ses usages? A lieu de se féliciter du fait que nos grands parents aient abandonné leur langue au profit du francais, on peut se demander le pourquoi d'untel acte. Lorsqu'on se pose cette question, il faut aussi recconaître la discrimination subie par les bousseux qui ne parlaient pas francais et le mépris institutionnalisé (puisque véhiculé par les institutions de l'etat). La langue, c'est une question de pouvoir. Le pouvoir économique de quelques uns leur a permis d'imposer leur langue comme aujourd'hui l'amnglais s'impose partout du fait de la dimination anglo-saxonne. Le communisme, c'est a lutte les élites économique pour rendre le pouvois aux individus. Cela implique aussi que les rouahes de la domination linguistiques seront cassés.
Sinon, les catégories conceptuelles que vous utilisés distillent le mépris vis-à-vis des communautés linguistiques dominés. "Patois" effectivement est une catégorie crée par l'état et la linguistique coloniale pour définir les langues minoritaires. Le parallèle entre "la langue de banlieu" et la langue dites minoritaires est insultant tant pour les habitants de la banlieue qu'elles caricaturise (même s'il y en a qui sont des caricatures) et pour les communautés linguistiques.
Je vous conseille la lecture du livre
Linguistique et colonialisme de Luis-Jean Calvet, il fait une étude très intéressante sur la construction du francais et la lutte contre les autres langues en France, et il analyse les relations entre le colonialisme et la domination langagière.
Fraternellement, Mariategui