Pas de discipline pour les noyaux!

[emma-louise]

Pour essayer de "sérier" les ( nombreuses ) questions soulevées par le sujet qui est placé en HISTOIRE ET THEORIE , mais qui va partir dans tous les sens ... _ qu'est ce que la ligne syndicale ? _ quelle discipline et quelle autonomie pour les militants ? _qu'est ce qui est syndical ? _ qui décide ? fractions... commissions...centralisme et expérimentation ? _ que sont les syndicats aujourd'hui ? _OU SONT VRAIMENT les membres ou proches de la LCR ? ... et de LO , CPS , libertaires ... ? _ qui syndique les chomeurs ? les précaires ? ... Bref un sacré chantier car j'en oublie des tonnes ( par exemple : je ne suis plus élue mais est ce grave doc' ? ) Et dans tous ces débats ,
NI :ange: .... NI :gun2: NI .... :sarko: :ptit-bob: :argh: :nono: :nono: :nono: Emma :ange: Louise... :sygus:

[Louis]

bien sur Et il y a plus de chance pour que la ligue se rapproche des anars que du ps, de mon point de vue. Mais a par les fascistes (dont il serait calomnieux de penser que quiconque veuille se rapprocher dans les forces politiques que tu as cité) de qui les anars seraient ils le plus susceptible de se rapprocher ?

C'est encore une vieille déclinaison du concept d'avant garde, décliné a la sauce Bakounine, si tu veux mon avis. Or moi je préfère remettre en cause le concept d'avant garde que celui de centralisation pour poser les problèmes politiques du XXI° siècle. Se concevoir comme avant garde, c'est penser que nous, nous avons la vérité révélée, que nous savons quelque chose que le peuple/le prolétariat ne sait pas Là, on remet en cause centralement le léninisme et tous ses avatars et ses dérive.

La centralisation, c'est autre chose, c'est une question d'éfficacité et aussi de vision stratégique a long terme, parce que si on accepte le concept de "multitudes", on est bien obligé de penser qu'il faut une unification de ces multitudes, et de ses combats divers. De là la centralisation

maintenant, si on pose la question de l'intervention politique des révolutionnaires dans le syndicalisme, on arrive quand meme a une clarification de l'ensemble des pratiques vis a vis du mouvement social. J'ai ironisé sur une phrase joyeusement "idylique" de l'intervention de la ligue dans le mouvement syndical La phrase disait que les militants de la ligue n'intervenait d'aucune sorte sur le déroulement du débat syndical Qui donc ne le fait pas ? Bien entendu que les militants élaborent, discutent, centralisent leur intervention. Mais il y a deux choses que je n'ai rencontré que chez nous. Premièrement, nous n'avons pas de politique d'intervention dans un seul syndicat. Dans la cellule d'entreprise ou je millite, nous intervenons dans la cgt, a sud et a la cfdt. C'était la meme chose dans la cellule des journalistes, ou trois syndicats au moins étaient représenté. Il me semble que ce soit unique dans tout le mouvement politique. D'autre part, nous avons EFFECTIVEMENT le plus grand soucis de l'indépendance syndicale vis a vis du mouvement politique, et nous en tirons des CONSEQUENCES PRATIQUES !

[Louis]

je vois que tu ne me répond pas sur la conception du mouvement comme "avant garde" Tres significatif !

Une question pratique : est ce que les anarcho syndicaliste pratiquent dans plusieurs syndicats, ou ont il une pratique monomaniaque de l'anarcho syndicaliste (au hasard, j'sais pas, a la CNT ?)

[emma-louise]

Non pas pour une adhésion à la vision de la bureaucratie syndicale, mais plus pour des raisons d'implantations historiques du syndicat dans l'entreprise (en gros, le syndicat où il y a le plus d'adhérents). OK !!!!! ça démarre sur une des questions "basiques" : où est-ce que nous nous syndiquons ? J'aurais dit pareil il y a des années... mais aujourd'hui , j'ai l'impression qu'il faut se syndiquer où sont les plus "conscients"