(DocStarrduck @ mardi 26 octobre 2004 à 20:58 a écrit :Il y a une critique sévère de "Ni pute ni soumise"
dans le Journal "LA RUMEUR #2".
Il disent que la vice-présidente du mouvement "Ni pute ni soumise"
ferait parti du "Conseil national du PS"
Qu'en pensez-vous ?
http://www.larumeur-records.com/main.htmlVoici un LIENS pour lire l'article !
Voilà l'article en question :
a écrit :Nouvelle vitrine du grand marionnettiste PS et de ses automates SOS Racisme, Maison des potes et consorts, l'association "Ni Putes Ni Soumises" honore avec panache cette vieille tradition du grand guignol.
Ce qui se cache derrière le fard des belles et grandes idées républicaines matinées du féminisme le plus primaire: c'est qu'il existe une discrimination de taille à l'intégration. Seules les femmes peuvent y prétendre, celles du moins qui à l'avenant et à l'emporte pièce, ont décidé de laisser choir derrière elle, l'archaïsme liberticide de leurs frères et de leurs pères. Séparer les femmes de quartiers des hommes de quartiers reviendrait ainsi à séparer le grain de l'ivraie. La femme devient ainsi l'enjeu premier de l'intégration . La seule espérance pour l'immigration maghrébine de rallier le progrès civilisationnel. Les mâles, eux portent les stigmates archaïques d'une race, d'une culture et d'une religion belliqueuses, honni par les valeurs républicaines et le progrès. Accessoirement, ils transmettent le nom, cette logorrhée étrange qui bannira définitivement la progéniture du mythe intégrationniste. C'est là, le seul projet politique de "Ni Putes, Ni Soumises": Offrir une vision sexuée et séparatiste de la banlieue. Derrière ce discours simpliste et réducteur criminalisant le mâle de banlieue, on redécouvre la vision du PS sur la banlieue, l'immigration et l'islam.
La zone est, sera et restera cet espace duale ou la patriarcat et le caidat y sévit… La banlieue est supposée être rongé par les intégrismes mais lorsque la République, elle-même s'y résout, comment doit-on appeler cela ?
"Ni putes, Ni soumises" s'intègre parfaitement dans la logique post-11 Septembre où les amalgames servent le "Tout sécuritaire" et réactivent les vues culturalistes. La laïcité transculturelle est un songe auquel la gauche n'a jamais cru mais il est de bon ton qu'elle le fasse croire…
Pour le parti socialiste, les chiennes de garde des banlieues sont du pain béni. En temps de crise, comment investir un terrain auquel on voue la condescendance la plus sophistiquée ? En trouvant deux sous-produits du P.S Fadela Amara et Loubna Meliane. La première est présidente de l'asso et la seconde vice-présidente, fonction qu'elle cumule déjà avec sa nomination au conseil national du P.S. Toutes deux savent que les places sont chères au royaume de l'intégration… C'est un peu comme dans Highlander, il n'y a de place que pour une… Une fois les hommes éliminés et renvoyés au monde des mortels, les deux prétendantes doivent s'affronter pour une place de capitaine. "Ni putes, ni soumises" mais belliqueuses et pas loin d'être chiffonnières… A moins qu'elles aient dans leur bagages ces fameux gênes récessifs que l'on croyait être le seul apanage de leurs homologues masculins… En tout cas, ça se bat dur pour un place sous les sunlights… Et les festivités sont ouvertes.
Toutes deux ont sortis leurs livres. Fadela Amara "Ni Putes, Ni Soumises" aux Editions La Découverte et dont la photo de couverture coupe en deux le visage de sa concurrente. Sa camarade Loubna Meliane réplique avec "Vivre Libre" chez oh! Editions et n'oublie pas de rajouter la marque "Ni Putes, Ni Soumises" sur la couverture du livre… Fadela Amara lui refuse l'utilisation du slogan de l'asso et Loubna, plus jolie que sa comparse, squatte les antennes et les plateaux télé. Mais cette dernière ne manque pas une occasion de s'illustrer par un déficit chronique d'intelligence et ça n'est pas son tout nouveau rôle de chroniqueuse chez Fogiel qui nous contredira.
Amine Bouziane.
Ce qui est important, c'est pas que Fadela et Loubna se battent pour être sur le devant de la scène, ou que Loubna fasse partie du PS. Ce qui est relevé ici c'est le "discours simpliste et réducteur criminalisant le mâle de banlieue, [où] on redécouvre la vision du PS sur la banlieue, l'immigration et l'islam."