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Message par Clash » 22 Nov 2004, 09:58

Bonjour,
je viens de découvrir cette encyclopedie sur le net (suite à un article de libé).
Plutôt sympa, pas encore eu le temps de découvrir en profondeur le truc mais cela à l'air assez sérieux.

L'adresse est fr.wikipedia..org

Voici ce qu'ils mettent sur LO :

Lutte ouvrière
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Lutte ouvrière (ou LO) est le nom de l'hebdomadaire de l'Union communiste (trotskiste), assimilée quasiment à l'Union communiste internationaliste. L'utilisation du nom Lutte ouvrière est cependant généralisé. C'est un parti politique français d'extrême gauche associé au groupe Gauche Unitaire Européenne, Gauche Verte Nordique.

Communiste, internationaliste, Lutte ouvrière défend les idées du trotskisme et met l'accent sur le rôle central de la classe ouvrière.

Historique
Lutte ouvrière prend ses origines dans un petit groupe trotskiste fondé en 1939 par David Korner, alias Barta, et trois de ses amis, issus d'une scission de la IVe Internationale. Peu actif durant la guerre (il se limitait à des groupes de lecture), le groupe refuse de rejoindre le Parti communiste internationaliste qu'il accuse de dérive nationaliste et « petite-bourgeoise ».

Le groupe prend la tête de la vague de grèves de Renault en 1947. Robert Barcia, alias Hardy, est exclu du groupe à la suite d'un conflit avec David Korner au sujet d'un tract. Par la suite, ils tentent sans succès de fonder un nouveau syndicat, le « Syndicat démocratique de Renault », cessent peu à peu toute activité et le groupe éclate vers 1950.

Fondé en 1956 et dirigé par Robert Barcia, Voix ouvrière regroupe beaucoup d'anciens du « groupe Barta ». L'hebdomadaire Lutte ouvrière commence à être diffusé à partir de 1963. Comme tous les mouvements se réclamant du trotskisme, Voix ouvrière est dissous après mai 68. Le mouvement se reforme sous le nom de Lutte ouvrière puis prend pour porte-parole et candidat national Arlette Laguiller qui se présente pour la première fois aux élections présidentielles en 1974. Lutte ouvrière connait par la suite un succès médiatique et politique important. En 2002, Arlette Laguiller obtient 5% des voix aux élections présidentielles.

Propositions
Les principales propositions « révolutionnaires », de ce mouvement trotskiste sont :

Interdiction des licenciements dans les entreprises qui font du profit sous peine de réquisition ;
Transparence complète des comptes en banque des sociétés, des dirigeants et des actionnaires ;
Contrôle auto-gestionnaire des entreprises ;
Mise sous surveillance des décisions de l'État ;
Organisation de la production en fonction des besoins des travailleurs et des travailleuses ;
Gratuité du gaz, de l'électricité, des autoroutes, des transports, etc. ;
Suppression des impôts indirects et augmentation de l'impôt sur les bénéfices des entreprises ;
Arrêter le processus de privatisation et nationnaliser les entreprises dans le domaine des besoins élémentaires de la population (eaux, gaz, etc.) ;
Construction de crêches, logement à loyer abordable, garderies et installations collectives dans tous les quartiers ;
Suppression des subventions accordées aux entreprises afin de créer des emplois dans les crêches, les hopitaux, les maisons de retraites, etc.

Régionales 2004
Lors les élections régionales de 2004, Lutte ouvrière fait alliance avec l'autre grand mouvement trotskiste français, la LCR (Ligue Communiste Révolutionnaire), dont le but était d'accroître sa part du vote « protestataire » de gauche. Leur résultat de 4,95%, représente une légére augmentation par rapport au résultat des élections régionales de 1998 (4,83%) mais bien en dessous du résultat des présidentielles de 2002 (10% en les aditionnant).

Voir Résultats électoraux de l'extrême-gauche en France.

Les accusations de sectarisme
Lutte ouvrière est souvent qualifié de « parti sectaire », par des personnes arguant du repli général du parti sur lui-même, du secret de son organisation, de sa discipline de fer, de l'usage généralisé de pseudonymes ou encore des rumeurs affirmant que le mouvement incite ses militants à ne pas se marier ou ne pas avoir d'enfants. Parmi ceux ayant porté ce type d'accusations sur Lutte ouvrière, on peut citer :

Jean-Christophe Cambadélis ;
d'anciens militants affirmant avoir été exclus pour avoir formulé ce type de critique ;
Bernard Seytre, un ancien camarade d'Arlette Laguiller ; l'évocation de cette affaire amène celle-ci à fondre en larmes sur RTL dans l'emission d'Emmanuel Chain ;
Jean-Gabriel Cohn-Bendit, acquitté lors d'un procès en diffamation ;
les journaux L'Humanité et Libération, qui sont acquittés lors d'un procès en diffamation.
Le principal dirigeant de Lutte ouvrière, Robert Barcia, alias Hardy, a publié une réponse à ces accusations sous la forme d'un livre d'entretiens : La véritable histoire de Lutte Ouvrière.

Jean-Gabriel Cohn-Bendit et Libération ont été condamnés des dommages et intérêts pour avoir affirmé que la société Epmed, propriété de Robert Barcia, procédait à des « licenciements irréguliers ».



Sur Arlette :
Arlette Laguiller est une femme politique française d'extrême gauche, appartenant au mouvement Lutte ouvrière.


Famille
Elle est née le 18 mars 1940 aux Lilas, en Seine-Saint-Denis (France), commune à majorité ouvrière de l'est parisien, d'un père manœuvre, anarchiste et athée, et d'une mère catholique qui lui fera faire sa première communion.

Carrière professionnelle
Elle commence à travailler au Crédit lyonnais à 16 ans comme apprentie dactylo. Elle y restera durant toute sa vie professionnelle en tant que secrétaire et permanente syndicale.

Carrière politique
Dans les années 1950, elle s'engage contre la guerre d'Algérie. C'est dans ce mouvement qu'elle prend conscience de la « nécessité de changer les bases de la société et du fait que seule la classe ouvrière peut le faire » (selon le point de vue d'extrême gauche). Elle adhère au PSU en 1960 avant de rejoindre l'organisation trotskiste Voix ouvrière. Après la dissolution de l'Assemblée elle rejoint Lutte ouvrière en juin 1968 et en devient la porte-parole nationale en 1973. Elle dirige la grève touchant le Crédit lyonnais en 1974, qui s'élargit ensuite aux autres banques.

Elle se présente pour la première fois à l'élection présidentielle de 1974. Députée européenne de 1999 à 2004, ses luttes politiques se tournent contre les mécanismes capitalistes et la loi du marché, pour l'augmentation des salaires et des minima sociaux. Elle appartenait au groupe Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique au Parlement européen. Elle y fut membre de la commission de l'emploi et des affaires sociales, membre suppléante de la commission de développement et de la coopération, et membre suppléante de la Délégation à la commission parlementaire mixte UE-Lituanie.

Dates importantes
1960, elle adhère au PSU.
1962, déléguée de la CGT au siège central du Crédit lyonnais.
1965, exclue de la CGT comme trotskiste. Adhère à FO dont elle devient déléguée syndicale.
1968, elle adhère à Lutte ouvrière (LO) dont elle devient membre du bureau politique.
1971, candidate aux élections municipales dans le XVIIIe arrondissement de Paris.
1973, candidate aux élections législatives.
1974, candidate à l'élection présidentielle, elle obtient 595 247 voix (2,33 % des suffrages).
1979, candidate aux élections européennes, tête de liste LO/LCR qui obtient 3,09 % des suffrages.
1981, candidate à l'élection présidentielle, elle obtient 668 057 voix (2,30 % des suffrages).
1988, candidate à l'élection présidentielle, elle obtient 1,99% des suffrages.
1988, elle devient Conseillère générale d'Île-de-France.
1995, candidate à l'élection présidentielle, elle obtient 5,3% des suffrages.
1999, elle est élue députée européenne.
21 avril 2002, candidate à l'élection présidentielle, elle obtient 5,72% des suffrages et se place en cinquième position sur les 16 candidats présents à ce premier tour.


Sur la LCR :
La Ligue communiste révolutionnaire (LCR) est une organisation d'extrême gauche français, marxiste d'obédience trotskiste. Organisation membre du Secrétariat Unifié (SU) de la IVe Internationale.

Née en 1966, suite à l'exclusion du PCF d'anti-staliniens et d'une partie de l'Union des Étudiants Communistes, elle est dans un premier temps un mouvement de jeunes (JCR), avant de devenir la LC (Ligue Communiste) puis la LCR. La LCR est la section française du Secrétariat Unifié (SU) de la 4e Internationale.

En France, comme LO et le PT, elle se revendique de la IVe Internationale. Ses porte-paroles sont Alain Krivine, Olivier Besancenot et Roseline Vachetta. La LCR œuvre à la construction d'un nouveau parti anticapitaliste.

La LCR est très active dans le mouvement social ; en effet, ses membres militent activement dans les organisation syndicales et diverses associations du mouvement ouvrier, dans le mouvement altermondialiste, et sont très actifs dans bien d'autres activités liées à la « lutte des classes » (sans-papiers, grèves, mouvement anti-guerre, etc.)

À l'élection présidentielle de 2002, la LCR était représentée par Olivier Besancenot, le plus jeune candidat à ce poste (4,25% des voix). Aux élections régionales de 2004, l'alliance LO-LCR a connu un échec, puisqu'elle a obtenu un score national de 4,97% alors que les scores additionnés des candidats de Lutte Ouvrière et de la LCR à l'élection présidentielle de 2002 approchaient les 10%. Elle n'enregistre cependant qu'un léger recul par rapport aux élections europénnes, où la candidate de l'alliance, Arlette Laguiller avait totalisé 5.18% des voix. Voir Résultats électoraux de l'extrême-gauche en France.

La LCR édite un journal hebdomadaire, Rouge, et un trimestriel, Critique Communiste.


Il y a visiblement des choses à modifier et/ou à compléter sur ces articles, s'il y en a parmi vous qui se sentent de le faire en essayant de rester neutre et non polémique, c'est une encyclopédie, sans pour autant laisser passer des erreurs ou contre-véritées mal venues.. (L'utilisation et les mises à jour sont visiblement faciles).


Voilà, pour le reste je vous laisse découvrir
Clash
 
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Message par ianovka » 22 Nov 2004, 10:02

(CLASH @ lundi 22 novembre 2004 à 09:58 a écrit : Plutôt sympa, pas encore eu le temps de découvrir en profondeur le truc mais cela à l'air assez sérieux.

a écrit :
Les accusations de sectarisme
Lutte ouvrière est souvent qualifié de « parti sectaire », par des personnes arguant du repli général du parti sur lui-même, du secret de son organisation, de sa discipline de fer, de l'usage généralisé de pseudonymes ou encore des rumeurs affirmant que le mouvement incite ses militants à ne pas se marier ou ne pas avoir d'enfants. Parmi ceux ayant porté ce type d'accusations sur Lutte ouvrière, on peut citer :

Jean-Christophe Cambadélis ;
d'anciens militants affirmant avoir été exclus pour avoir formulé ce type de critique ;
Bernard Seytre, un ancien camarade d'Arlette Laguiller ; l'évocation de cette affaire amène celle-ci à fondre en larmes sur RTL dans l'emission d'Emmanuel Chain ;
Jean-Gabriel Cohn-Bendit, acquitté lors d'un procès en diffamation ;
les journaux L'Humanité et Libération, qui sont acquittés lors d'un procès en diffamation.
Le principal dirigeant de Lutte ouvrière, Robert Barcia, alias Hardy, a publié une réponse à ces accusations sous la forme d'un livre d'entretiens : La véritable histoire de Lutte Ouvrière.

Jean-Gabriel Cohn-Bendit et Libération ont été condamnés des dommages et intérêts pour avoir affirmé que la société Epmed, propriété de Robert Barcia, procédait à des « licenciements irréguliers ».


Super sympa effectivement. :hum:
"Le capital est une force internationale. Il faut, pour la vaincre, l'union internationale, la fraternité internationale des ouvriers." Lénine
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ianovka
 
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Message par Clash » 22 Nov 2004, 10:07

Le site et l'idée d'une encyclopédie gratuite et participative est sympa (modèle linux en fait),

Pour le reste, comme je l'ai dit, si un camarade veut bien préciser les choses en étant à la fois clair et précis pour compléter les articles, il ya du boulot...
Clash
 
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