(wolf @ dimanche 12 décembre 2004 à 10:00 a écrit :Enfin pour les travailleurs, l'Euro ça a d'abord été une valse des étiquettes extraordinaire! Et puis , cf. un autre fil, il faudrait bien, pour en frane mener une politique progressiste, rompre avec l'UE et ne pas laisser sa monnaie entre les mains de labanque centrale de francfort. Pas vrai?
IL ne s'agit pas d'être plus adorateurs de l'euro que nous l'étions du franc. La monnaie, entre les mains de la bourgeoisie, est utilisée, dans la limite de ses possibliltés (entre autre des concurrences entre monnaies) à "défendre l'économie" (comme ils disent), c'est-à-dire au mieux des intérêts des capitalistes. Les intérêts de la population n'ont effectivement rien à voir avec leurs préoccupations.
Maintenant, une unification monétaire est objectivement un progrès, et cela ne veut pas dire que la bourgeoisie n'est pas dans une phase décadente. Il faut juger à une toute autre échelle, c'est l'erreur de Barnabas de ne pas le faire. On lui a dit que la bourgeoisie n'était plus progressiste et il en déduit qu'elle ne peut prendre aucune mesure de progrès. (Avec le même raisonnement, la police étant un instrument de répression de l'Etat on doit demander la suppression des policiers qui protègent les enfants qui sortent de l'école de la circulation.)
Alors, comme le dit Wolf, le passage à l'euro a été l'occasion d'un arrondi sur les prix contre les consommateurs. Cela doit être dénoncé comme nous dénoncerions une dévaluation du franc défavorable à la population (il y en eut souvent) ou une politique inflationniste qui fait prendre du retard aux salaires sur les prix.
Ce n'est pas une raison pour défendre la monnaie nationale ... sauf si on se réclame de la République une et indivisible touchée dans un de ses pouvoirs régaliens.