a écrit :Le Parlement Européen examine les propositions de la Commission et est associée, avec le Conseil, au processus législatif selon différentes modalités.
L'orientation politique donnée à l'Union Européenne est la conséquence de choix avalisés au niveau européen par des représentants nationaux des différents pays faisant partie de cette union (euro-députés élus et gouvernements nationaux).
De ce fait, la Commission n'impose pas de directives aux gouvernements nationaux, mais au contraire les bourgeoisies de chacun des pays de l'UE, par l'intermédiaire de leurs représentants politiques, se contentent d'avaliser des textes sur des initiatives politiques, économiques, sociales prises dans tel ou tel pays.
Alors certes, les politiciens bourgeois se servent de cette situation pour expliquer "l'obligation" de mettre en conformité leur droit national avec les directives européennes (ce qui traduit très bien la haute conscience de classe de ces personnages et donc de leurs intérêts communs), mais cette entente, qui n'est que le résultat de l'existence de bourgeoisies nationales qui considèrent que leurs propres intérêts économiques passent de plus en plus par des alliances avec d'autres bourgeoisies, leurs permet également de noyer le poisson et de se dédouaner de décisions qu'ils auraient de toutes façons prises au niveau national, et ce, sans l'existence de l'UE, afin que leur propre classe capitaliste puisse disposer des mêmes possibilités qui sont offertes à leurs homologues européens (dans le domaine des transports, de la santé, de l'énergie, des télécommunicatons, etc.).
Tout cela pour dire que le premier ennemi de la classe ouvrière reste sa bourgeoisie nationale et ses institutions étatiques : lutter contre celle-ci, c'est par ricochet, essayer de l'affaiblir au sein des institutions européennes bourgeoisies alors que l'inverse n'est pas vrai.
Tout à fait d'accord aavec toi, l'UE est une machine bourgeoise européenne.
En plus à la fin tu dis "lutter contre celle-ci, c'est par ricochet, essayer de l'affaiblir au sein des institutions européennes bourgeoisies alors que l'inverse n'est pas vrai".
En effet lutter contre les bourgeoisies nationales c'est essayer de les affaiblir, tandis que lutter contre l'UE c'est essayer de détruire ces institutions européenne bourgeoises.
C'est pour ces raisons que notre intérêt dans la lutte des classes c'est que le NON l'emporte.