ELABORE PAR LE COMITE NATIONAL POUR LA VICTOIRE DU VOTE NON A LA CONSTITUTION EUROPENNE
Faisons entendre la voix du non
Rassemblés le 16 avril 2005 à l’initiative du Comité national pour la victoire du vote non, nous lançons un appel à la mobilisation générale. Les semaines qui viennent seront décisives.
Pour sauver la démocratie, il est impératif que le non l’emporte. C’est ce qui a été exprimé avec force et diversité par les orateurs de toute sensibilité de notre meeting :
Jean-Maurice Dehousse, ex-vice-président du groupe socialiste au Parlement européen et ancien député de Belgique ;Marc Dolez, député socialiste du Nord; Gérard Schivardi, maire de Mailhac, conseiller général de Ginestas (Aude) ; Dr Nicole Delépine, pédiatre cancérologue ; Jean-Charles Marquiset, syndicaliste ; Daniel Gluckstein, secrétaire national du Parti des travailleurs; une lycéenne pour les "groupes de jeunes pour la victoire du NON", un cheminot d'Achères mandaté par 500 cheminots.
La démocratie politique est menacée si était adoptée une “ Constitution ” qui :
fait disparaître toute souveraineté des peuples décidant eux-mêmes de leur destin à travers leur représentation politique ;
interdit, de fait, par avance toute mesure progressiste que pourrait prendre un gouvernement, et qui serait contradictoire aux injonctions de la Banque centrale européenne et aux exigences de privatisation et de déréglementation contenues dans la “ Constitution ” ;
remet en cause la démocratie en interdisant tout libre choix, toute décision souveraine des gouvernements et des peuples
La démocratie politique est en danger. La République une, indivisible et laïque est en danger.
Toutes les conquêtes sociales et démocratiques arrachées par les générations précédentes sont en danger.
A toutes et à tous nous disons : vous êtes contre la Constitution, alors, le 29 mai, votez non ! Faites voter non !
Utilisons le suffrage universel, arme de la démocratie, pour la défendre.
Le déferlement de propagande et de mensonges des partisans du oui s’amplifie.
Dans les communes, les localités, dans les quartiers rue par rue, dans les entreprises, service par service, partout faisons entendre la voix du non.
Les semaines qui viennent seront décisives. Que se multiplient les réunions petites et grandes. Que chacun et tous se fassent les propagandistes du non.
Le samedi 21 mai, nous invitons toutes et tous à se rassembler , pour honorer le « Serment de la place de la République » que nous avons prêté de mobiliser toutes les énergies pour la victoire du non.
Le samedi 21 mai, venez nombreux avec nous faire entendre la voix du non.
Toutes et tous, dans la diversité des points de vue, dans le respect des positions de chacun, dans le respect de la démocratie, tous ensemble, nous ferons entendre la voix du non.
Le samedi 21 mai, date anniversaire de la Commune de Paris, pour sauver la République et la démocratie, nous manifesterons au mur des Fédérés, où tombèrent il y a 134 ans, les derniers combattants de la Commune de Paris . Nous rendrons hommage à ceux qui sont tombés pour la démocratie, la souveraineté, le progrès social et la solidarité fraternelle entre les peuples.
Nous manifesterons au mur des Fédérés pour la victoire du vote non.
Le 29 mai, par la victoire du vote non, le peuple français se prononcera pour que vive la République, la démocratie, le progrès social.
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Pour la victoire du NON le 29 mai
11 message(s)
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par bennie » 21 Avr 2005, 08:30
a écrit :Nous manifesterons au mur des Fédérés pour la victoire du vote non.
:headonwall: :headonwall: :headonwall: :headonwall: :headonwall: :headonwall: c'est ce que doivent faire les Fédérés
a écrit :Le 29 mai, par la victoire du vote non, le peuple français se prononcera pour que vive la République, la démocratie, le progrès social.
Affligent. On l'a déjà expliqué mille fois :karoli:
- bennie
- Message(s) : 0
- Inscription : 12 Déc 2003, 11:19
par Front Unique » 21 Avr 2005, 18:50
Coment analysez-vous la victoire du vote NON au Vénézuela (Référendum du 15 août 2004: "Chavez doit-il quitter le pouvoir, OUI ou NON" ?
le site du Parti des Travailleurs
http://Parti des Travailleurs
N° 654 - Depuis Caracas, nous nous adressons à tous nos frères de classe (Editos IO - 2004, 2ème semestre)
"Depuis Caracas, nous nous adressons à tous nos frères de classe"
PARMI les commentaires embarrassés qui n'ont pas manqué au lendemain de la victoire du " non " au Venezuela (lire pages 2 et 3), on retiendra l'éditorial du journal du capital financier français Les Echos. Celui-ci (17 août) dénonce en Chavez un " tribun iconoclaste, (qui) s'est acquis le soutien des classes les plus défavorisées en leur promettant un avenir meilleur et plus juste… et en dépensant sans compter les recettes pétrolières du pays dans des "missions" sociales ".
Les Echos en restent interloqués. Qu'un gouvernement " dépense sans compter " les richesses du pays en exonérant les patrons de leurs charges fiscales et de leurs cotisations sociales ou pour la guerre en Irak, c'est, pour la classe capitaliste, dans l'ordre des choses. Mais qu'un gouvernement " dépense sans compter " pour créer des écoles, des dispensaires, et donner la terre aux paysans… voilà qui est à proprement parler intolérable ! Et que les masses ouvrières et populaires du Venezuela se mobilisent pour défendre la souveraineté nationale sur le pétrole, et les écoles, les dispensaires et la réforme agraire… c'est plus qu'intolérable : c'est inquiétant. Au point que même l'administration Bush, par crainte d'un processus de radicalisation, a dû finir par reconnaître le résultat du référendum.
Tout danger n'est évidemment pas écarté. Les travailleurs, dans le monde entier, doivent rester vigilants. Le 16 août, à Caracas, la centrale syndicale UNT, réunie avec des militants et des responsables ouvriers de différents pays, a lancé un appel dans lequel on peut lire ceci :
" Camarades travailleuses et travailleurs du monde entier. Depuis Caracas, au Venezuela, ce 16 août 2004, nous nous adressons à tous nos frères de classe en ce jour historique où ont été annoncés les résultats définitifs du référendum. La victoire du non a reçu plus de 5 millions de voix du peuple vénézuélien. Pour l'UNT et pour les nombreux camarades syndicalistes venus de différents pays au Venezuela pour exprimer la lutte commune des travailleurs contre l'exploitation capitaliste et l'ingérence de l'impérialisme, cela nous fait avancer sur la voie de la conquête d'une société plus juste, souveraine et indépendante, d'où sera éliminée l'exploitation de l'homme par l'homme. Nous considérons que le triomphe du non à ce référendum est un point d'appui pour aller de l'avant dans notre combat de classe. "
Rappelant que " l'UNT est une centrale syndicale indépendante, qui défend en profondeur la démocratie syndicale, une centrale indépendante des partis, des patrons et du gouvernement ", l'appel souligne que, pour cette raison, " l'UNT a développé sa propre campagne de "travailleurs en bataille" pour la victoire du non, ce qui signifie le maintien du président Chavez au pouvoir parce que nous considérons que ce qui est en jeu ici, c'est la lutte contre l'impérialisme, et que nous croyons que les travailleurs doivent jouer un rôle central pour la défense de la souveraineté des nations, des peuples indigènes en lutte pour la réappropriation de leurs terres ancestrales et des paysans engagés dans un combat mondial pour une véritable réforme agraire et la souveraineté alimentaire ".
Face aux menaces de l'opposition de ne pas reconnaître les résultats électoraux, l'appel s'adresse " à tous les travailleurs du monde et à leurs organisations de classe et démocratiques ", afin de se maintenir en alerte " contre toute tentative d'ingérence de l'impérialisme et de ses instruments ". L'appel invite toutes les organisations ouvrières du monde entier, notamment syndicales, à " renforcer les liens de solidarité militante " et propose une rencontre internationale au Venezuela.
L'appel se conclut en ces termes : " Pour nous, la victoire du non au référendum du 15 août, c'est un non à l'ALCA et au TLC (1). C'est un non au Fonds monétaire international et à la politique néolibérale. Il signifie un non à la domination impérialiste et à la politique d'agression de Bush. Ce doit être un non au paiement de la dette externe et aux privatisations. Cette victoire du non, nous voulons la transformer en un non à l'exploitation capitaliste. Dehors les putchistes et l'impérialisme du Venezuela ! Vive la lutte des travailleuses, des travailleurs et des peuples du monde ! "
On ne s'étonnera pas de trouver les militants ouvriers constituant la délégation de l'Entente internationale des travailleurs et des peuples à Caracas parmi les premiers signataires de cet appel proposé par l'UNT.
Des développements en cours, on tirera ici trois premiers enseignements. Un : il n'y a aucune obligation à céder aux exigences de l'impérialisme, à renoncer à la souveraineté de la nation ou à privatiser les entreprises publiques. Deux : les masses opprimées, et en leur sein la classe ouvrière, sont prêtes à se mobiliser pour garantir par leur action la défense de la souveraineté et des conquêtes. Trois : en toute circonstance, l'indépendance de classe des organisations syndicales, agissant sur leur propre terrain, est une clé du combat pour faire triompher la démocratie. C'est vrai au Venezuela, au Brésil, en France et partout dans le monde.
(1) Traité de libre commerce.
Daniel Gluckstein
le site du Parti des Travailleurs
http://Parti des Travailleurs
N° 654 - Depuis Caracas, nous nous adressons à tous nos frères de classe (Editos IO - 2004, 2ème semestre)
"Depuis Caracas, nous nous adressons à tous nos frères de classe"
PARMI les commentaires embarrassés qui n'ont pas manqué au lendemain de la victoire du " non " au Venezuela (lire pages 2 et 3), on retiendra l'éditorial du journal du capital financier français Les Echos. Celui-ci (17 août) dénonce en Chavez un " tribun iconoclaste, (qui) s'est acquis le soutien des classes les plus défavorisées en leur promettant un avenir meilleur et plus juste… et en dépensant sans compter les recettes pétrolières du pays dans des "missions" sociales ".
Les Echos en restent interloqués. Qu'un gouvernement " dépense sans compter " les richesses du pays en exonérant les patrons de leurs charges fiscales et de leurs cotisations sociales ou pour la guerre en Irak, c'est, pour la classe capitaliste, dans l'ordre des choses. Mais qu'un gouvernement " dépense sans compter " pour créer des écoles, des dispensaires, et donner la terre aux paysans… voilà qui est à proprement parler intolérable ! Et que les masses ouvrières et populaires du Venezuela se mobilisent pour défendre la souveraineté nationale sur le pétrole, et les écoles, les dispensaires et la réforme agraire… c'est plus qu'intolérable : c'est inquiétant. Au point que même l'administration Bush, par crainte d'un processus de radicalisation, a dû finir par reconnaître le résultat du référendum.
Tout danger n'est évidemment pas écarté. Les travailleurs, dans le monde entier, doivent rester vigilants. Le 16 août, à Caracas, la centrale syndicale UNT, réunie avec des militants et des responsables ouvriers de différents pays, a lancé un appel dans lequel on peut lire ceci :
" Camarades travailleuses et travailleurs du monde entier. Depuis Caracas, au Venezuela, ce 16 août 2004, nous nous adressons à tous nos frères de classe en ce jour historique où ont été annoncés les résultats définitifs du référendum. La victoire du non a reçu plus de 5 millions de voix du peuple vénézuélien. Pour l'UNT et pour les nombreux camarades syndicalistes venus de différents pays au Venezuela pour exprimer la lutte commune des travailleurs contre l'exploitation capitaliste et l'ingérence de l'impérialisme, cela nous fait avancer sur la voie de la conquête d'une société plus juste, souveraine et indépendante, d'où sera éliminée l'exploitation de l'homme par l'homme. Nous considérons que le triomphe du non à ce référendum est un point d'appui pour aller de l'avant dans notre combat de classe. "
Rappelant que " l'UNT est une centrale syndicale indépendante, qui défend en profondeur la démocratie syndicale, une centrale indépendante des partis, des patrons et du gouvernement ", l'appel souligne que, pour cette raison, " l'UNT a développé sa propre campagne de "travailleurs en bataille" pour la victoire du non, ce qui signifie le maintien du président Chavez au pouvoir parce que nous considérons que ce qui est en jeu ici, c'est la lutte contre l'impérialisme, et que nous croyons que les travailleurs doivent jouer un rôle central pour la défense de la souveraineté des nations, des peuples indigènes en lutte pour la réappropriation de leurs terres ancestrales et des paysans engagés dans un combat mondial pour une véritable réforme agraire et la souveraineté alimentaire ".
Face aux menaces de l'opposition de ne pas reconnaître les résultats électoraux, l'appel s'adresse " à tous les travailleurs du monde et à leurs organisations de classe et démocratiques ", afin de se maintenir en alerte " contre toute tentative d'ingérence de l'impérialisme et de ses instruments ". L'appel invite toutes les organisations ouvrières du monde entier, notamment syndicales, à " renforcer les liens de solidarité militante " et propose une rencontre internationale au Venezuela.
L'appel se conclut en ces termes : " Pour nous, la victoire du non au référendum du 15 août, c'est un non à l'ALCA et au TLC (1). C'est un non au Fonds monétaire international et à la politique néolibérale. Il signifie un non à la domination impérialiste et à la politique d'agression de Bush. Ce doit être un non au paiement de la dette externe et aux privatisations. Cette victoire du non, nous voulons la transformer en un non à l'exploitation capitaliste. Dehors les putchistes et l'impérialisme du Venezuela ! Vive la lutte des travailleuses, des travailleurs et des peuples du monde ! "
On ne s'étonnera pas de trouver les militants ouvriers constituant la délégation de l'Entente internationale des travailleurs et des peuples à Caracas parmi les premiers signataires de cet appel proposé par l'UNT.
Des développements en cours, on tirera ici trois premiers enseignements. Un : il n'y a aucune obligation à céder aux exigences de l'impérialisme, à renoncer à la souveraineté de la nation ou à privatiser les entreprises publiques. Deux : les masses opprimées, et en leur sein la classe ouvrière, sont prêtes à se mobiliser pour garantir par leur action la défense de la souveraineté et des conquêtes. Trois : en toute circonstance, l'indépendance de classe des organisations syndicales, agissant sur leur propre terrain, est une clé du combat pour faire triompher la démocratie. C'est vrai au Venezuela, au Brésil, en France et partout dans le monde.
(1) Traité de libre commerce.
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