Analyse

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par com_71 » 30 Mai 2005, 21:11

C'est pas ton vote que je discute mais ton réformisme.
a écrit :le rejet Francais du TCE bloque le processus de liberalisation, je ne veux pas dire que le capitalisme va en mourir mais que l'echec Francais, et peut etre bientot d'autres pays, cree une situation de nature a rendre plus difficile le developpement du neoliberalisme en Europe.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par pelon » 30 Mai 2005, 21:31

(Caupo @ lundi 30 mai 2005 à 22:02 a écrit : "el primer marxista peruano"
:hinhin: Petit quizz : de qui parle Caupo ? Vous avez droit à 7 essais.
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Message par Wapi » 30 Mai 2005, 21:38

De ello ...

José Carlos Mariátegui
(1894-1930)

Este gran marxista peruano nació en Moquegua el 16 de julio de 1894. Su madre, Amalia La Chira, natural de la provincia de Huacho, era de orígen indígena; su padre, Francisco Mariátegui, de raíz colonial, vasca.

Mestizo, en él estaban fundidos el conquistador y el hombre primitivo del Perú.

El año de nacimiento de Mariátegui guarda una gran significación histórica para Perú porque es el momento en que resucita el caudillismo militar: el general Avelino Cáceres impone su dictadura. En la oposición, divididos y enfrentados, Nicolás de Piérola y Manuel González Prada. Este último resumía así la situación del país: "Nuestros militares son unos vándalos, nuestros hombres públicos son unos ventrales, nuestros periodistas son unos venales rastacueros, nuestros partidos políticos son bandas de ineptos arribistas (...)


plus ici : http://www.antorcha.org/galeria/mariat.htm


con la fotografia ...

jcm50t.jpg
Wapi
 
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Message par othar » 30 Mai 2005, 21:53

(Caupo @ lundi 30 mai 2005 à 22:02 a écrit :
Les doctrinaires, ces embrouilleurs qui peuvent devenir des vrais obstacles pour les travailleurs, il faudra qu'il abandonnent la méthode consistante à s'écouter eux-mêmes et qui se mettent à l'étude du processus de ce que ce vote fait apparaitre même aux plus aveugles.

Les premier rayons d'un reveil de la conscience et de la colère des travailleurs.
Je n'ai pas une vue d'ensemble sur l'état d'esprit des travailleurs mais je crois que ce que tu avances n'est pas etayé par suffisamment de faits "concrets", et c'est un euphémisme de dire cela!

Autrement dit, la peur (légitime chez tout révolutionnaire) d'être en retard sur l'état d'esprit des masses te pousse vers des positions gauchistes...

Parle nous plutôt de ce qui se discute dans ton entourage.

En ce qui me concerne, au boulot (pour essayer de faire avancer le schmilblick):
ont ouvert leur "gueule" 2 partisans du oui et 3 partisans du non en dehors de moi-même.
C'est peu pour indiquer un raz-le-bol, même dans une petite boîte de 30 personnes...

En particulier, les raisons du vote "non" sont assez disparates.
Du coup ce qui ressortait c'est surtout la volonté de dire "merde" aux tenants du "système".

Pour info, il est très rare d'avoir des discussions politiques "spontanées" au boulot.
Comme dans beaucoup d'endroits malheureusement....
othar
 
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Message par Jacquemart » 30 Mai 2005, 22:23

Il me semble que Caupo, comme bien souvent, pose les problèmes d'une manière très juste et très politique. Simplement, je crois qu'il surévalue tout à la fois la conscience des travailleurs et la possibilité pour notre petit groupe d'intervenir de manière visible dans ce contexte.

Encore une fois, l'équation est juste, mais je pense qu'il donne une valeur trop grande aux inconnues, et que du coup, même si le raisonnement est correct, le résultat est faux.

Autour de moi - et les copains que j'ai pu croiser ont je crois sensiblement la même impression - il n'y a malheureusement rien qui permette de dire que ce vote va changer la donne, et donner le signal d'une combativité retrouvée.

Il n'y a pas d'espoir derrière ce "non". Il y a le sentiment d'avoir évité ce qu'à tort ou à raison, les travailleurs considéraient comme une défaite. Alors, on peut toujours dire qu'éviter une défaite, c'est déjà remporter une victoire. Mais ce n'est pas tout à fait vrai. Parer un coup, même si c'est mieux que le prendre, ce n'est pas la même chose qu'en donner un.

Et je n'ai pas l'impression que les travailleurs se sentent en meilleure posture pour porter des coups au patronat, qu'ils en aient davantage envie, ou qu'ils s'en sentent davantage capables qu'avant le référendum.

Cela dit, ce ne sont que des impressions, et naturellement, je souhaite me tromper. Mais malheureusement, pour le moment, j'ai bien peur d'être dans le vrai...
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Message par quijote » 31 Mai 2005, 00:40

Chirac et Raffarin ont pris une claque , certes .

Et ce vote massif des travailleurs peut éncourager ces derniers . . Mais "peut "seulement . Ce vote traduit un mécontentement . voire une "colère" ( mais rien de plus ) Car s 'il y avait un réel mouvement de fond , cela se verrait .

Pour l 'instant , on en reste aux combines politiciennes et Chirac a tellemnt peur qu 'il s 'occupe ... tout au plus de changer de premier ministre !!

Si un mouvement se développait en dehors du jeu électoral , si ce mouvement débordait les appareils syndicaux , alors là , la donne serait différente .

Cette peur les bourgeois l 'ont eu en 1936 quand les travailleurs ont commencé à occuper les usines , en 68 aussi .

Pour l 'instant ce n'est pas le cas : Melenchon , Emmanuelli marie georges buffet restent dans le cadre d ' une opposittion " constructve" Ils proposent un "rassemblemnt " à gauche" avec les vraies forces " de gauche" , ( sous entendu : Mémenchon , Emmnuelli ", ) ils ne parlent pas de luttes ( ou en passant ) Marie georges Buffet ( entourée des ses " idiots utiles )" plus radicale" en appelle à des "rasemblements citoyens " pour "élaborer " un nouveau projet de constitution " ( Avec ça les patrons peuvent trembler!)

Non , on reste dans le jeu politicien : tout ce que ces gens là ont à proposer , c ' est le "rassemblement à gauche" ( ce, qui est vague ) ( pour une "vraie politique de gauche " , avec quel programme ?

Il s 'agit d' attendre en fait 2007 .

Même s'ils "somment " Chirac de démissionner mais pas tous !! c 'est en vue de l '" alternance "

, Et ceux qui se font des illusions électoralistes en s 'imaginant qu 'on peut contrer le " libéralisme " comme ils disent ( c 'est à dire des attaques contre le monde du travail )
, montrent qu 'ils n 'ont rien compris à la démocratie bourgeoise :( c'est " cause toujours " , tu m 'interesses. )

Surtout quand les soi disant trotskistes de la LIGUE et autres oublient ou font semblant d' oublier à la nature réelle des Sociaux -démocrate et des staliniens , adeptes du double langage

Comment peuvent-ils avoir oublié ainsi les " B A.B.A " du trotskisme , ce par quoi nous nous différencions des autres !

Alors , oui , peut -être que dans la donne actuelle , nous prècherons moins dans le désert comme c 'était le cas jusqu 'à présent mais n 'oubliez pas que c'est de la mobilisation réelle des travailleurs , dans les boîtes , dans la rue que que cela se décidera . Une mobilisation tellement forte , qui n 'attendra pas nos " mots d'ordres " , telle que les révolutionnaires eux mêmes - risquent d ' être dépassés .

Plus que jamais poursuivons le travail d'implantation dans les bôites , un travail pas spectaculaire , sans " grandes proclamations " sans " alliances " qui seraient une sorte de talisman magique , un travail patient mas à terme le seul porteur d 'espoir .

La révolution , c ' est comme l 'amour cela s 'apprend mais cela ne se commande pas
" j 'entendais des gens dire après les Régionales qu 'il fallait sortir dans la rue si le gouvernement ne nous entendait pas .

Mais "dire" , c'est une chose , faire c 'est autre chose

Et sont -ils sorti dans la rue en dehors de quelques mouvements strictement encadrés par les syndicats ?
quijote
 
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Message par Victor P.L. » 31 Mai 2005, 02:58

Ne pensez-vous pas que le rôle des révolutionnaires c'est de proposer aux masses des perspectives politiques ?

Pour notre part, nous avons diffusé ce tract le soir du 29 mai:



"La « France d’en bas » a dit Non à l’Union européenne du Capital et à Chirac-Hollande-Seillière

En votant « Non » au référendum, la majorité du peuple, la très grande majorité des ouvriers, des employés, des paysans et de toute la « France d’en bas », n’ont pas exprimé seulement leur refus du projet de « Constitution » européenne. En votant Non, ils ont également signifié leur rejet profond de toute cette « Union européenne » des patrons, des banquiers et des technocrates qu’on nous présente depuis le traité de Maastricht comme le seul avenir possible. En votant Non, ils ont dit aussi, de manière indissociable, leur rejet non moins profond de l’ensemble des forces politiques (UMP, UDF, PS, Verts…) qui appelaient à voter Oui après s’être succédé au pouvoir depuis plus de vingt ans pour faire toutes à peu près la même politique au service de la bourgeoisie. Ce caractère massif du Non ouvrier et populaire est d’autant plus impressionnant que la plupart des forces politiques du pays, une partie des syndicats (CFDT, CFTC, UNSA…), la majorité des grands médias, le MEDEF, les évêques, etc., ont fait une campagne acharnée en faveur du Oui, bâillonnant largement les partisans du Non, notamment du « Non de gauche ».

La défaite électorale de la bourgeoisie doit ouvrir une crise politique favorable à la lutte de classe

La victoire du Non est donc une défaite cinglante pour la bourgeoisie, mais elle ne règle évidemment rien à elle seule : même sans Constitution européenne, les Traités de Rome, de Maastricht, d’Amsterdam et de Nice vont évidemment continuer à s’appliquer, c’est-à-dire à fonctionner comme armes de destruction massive contre les acquis sociaux et les services publics. Même sans Constitution européenne, le MEDEF va évidemment continuer à exiger la destruction de toutes nos conquêtes, et Chirac compte bien rester au gouvernement pour poursuivre sa politique de régression sociale. Quant au PS, la majorité partisane du Oui autant que Fabius et ses amis comptent bien régler leurs comptes en interne… tout en demandant aux travailleurs de patienter jusqu’en 2007 (et de voter à ce moment-là pour un programme politique sans doute fort peu différent de celui de Chirac-Raffarin)… La crise politique ne se développera pas toute seule, mais uniquement par la lutte de classe et l’auto-organisation des travailleurs. Il faut profiter de la situation ouverte par la défaite électorale du gouvernement et de toute la classe politique bourgeoise pour engager un grand mouvement d’ensemble de la classe ouvrière et de tous les travailleurs et imposer la satisfaction des revendications vitales : stopper la politique de régression sociale menée depuis vingt ans, faire échec aux plans de licenciements, arracher l’augmentation des salaires, transformer les emplois précaires en emplois stables, refuser l’augmentation du temps de travail et la flexibilité, obtenir la régularisation des sans-papiers, gagner sur l’abrogation de la loi Fillon, imposer l’arrêt de toutes les poursuites contre les lycéens et tous les syndicalistes ; et, bien sûr, virer Chirac…

À quelles conditions peut-on espérer arracher la satisfaction des revendications et virer Chirac ?

Or la satisfaction de toutes ces revendications suppose la grève générale : jamais le gouvernement ne cèdera face à une simple défaite électorale, comme le prouve l’exemple récent de son revers aux régionales de 2004. Seul le blocage total du pays nous permettra de surmonter la défaite de 2003 et de remporter une véritable victoire sociale et politique. Les travailleurs qui ont voté Non à la « Constitution » et à Chirac-Hollande-Seillière peuvent maintenant se reconnaître et s’unir dans cet objectif. Dans cette perspective, des assemblées générales, des comités de mobilisation doivent se constituer dans les entreprises, les établissements et les quartiers. Si elles veulent réellement aider les travailleurs à combattre pour leurs revendications, les organisations politiques du mouvement ouvrier et tous les collectifs qui ont contribué à la victoire du Non, les syndicats qui ont dénoncé le projet de Traité constitutionnel, doivent appeler tous ensemble à la grève partout. Une telle contre-offensive des travailleurs est rendue aujourd’hui possible par l’affaiblissement politique de la bourgeoisie, qui vient de se manifester de manière évidente sur le terrain électoral et qui intervient après tout un semestre de montée des luttes : la colère potentiellement explosive des travailleurs s’était déjà manifestée lors des multiples « journées d’action » sans lendemain appelées par les syndicats (20 janvier, 5 février, 10 mars, 16 mai…), par le puissant mouvement lycéen et par la multiplication de grèves locales ou sectorielles, parfois victorieuses (PSA-Citroën à Aulnay, Radio-France, Total, etc., etc...). Enfin, ce n’est que par une grève générale que l’objectif de virer Chirac pourra être imposé à la bourgeoisie, sans attendre 2007.

Une telle grève générale ouvrirait bien sûr une période politique nouvelle. Nous y développerions pour notre part la perspective d’un gouvernement représentant réellement les intérêts des travailleurs. Un tel gouvernement devra rompre avec les traités européens et l’Union européenne capitaliste, nouer des relations fraternelles de coopération avec les peuples des autres pays (en Europe, outre-mer et ailleurs), retirer les troupes des pays où elles interviennent pour le compte de l’impérialisme français (Afrique, Afghanistan, etc.), rétablir tous les acquis liquidés par les gouvernements des dernières années, interdire les licenciements, renationaliser les entreprises privatisées, nationaliser sous contrôle ouvrier les grands moyens de production, etc. C’est dans ce but que notre groupe se prononce pour la construction d’un parti communiste, révolutionnaire et internationaliste."





Ce tract ne prétend pas répondre à toutes les questions, en particulier il reste à définir ce que nous proposons pour remplacer Chirac, mais il a le mérite de proposer quelque chose aux militants et aux travailleurs, je pense que la passivité et l'attentisme sont absolument nuisibles, les occasions comme celles-là ne sont pas légions.
Victor P.L.
 
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Message par Victor P.L. » 31 Mai 2005, 03:03

j'ai oublié de préciser qu'il s'agissait du tact du groupe CRI (Communiste Révolutionnaire Internationaliste) diffusé à 2500 exemplaires à Bastille Le soir du 29.



ouf, c'est mon premier message sur ce forum......j'ai galéré, il n'y a pas une notice???
Victor P.L.
 
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