Olivier Besancenot entrevoit une "bonne vieille révolut

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par luc marchauciel » 31 Août 2008, 12:39

En ce qui concerne les actes réclamés par Zappa, voir la vidéo sur la construction du NPA (la première en haut au moment où je poste) sur le site de la Ligue, qui est tirée du meeting de cloture de l'université d'été :

http://www.lcr-rouge.org/

La première intervention, de la camarade de Montbeliard, expose le plan d'action de la rentrée. Vous noterez que c'est elle qui est à la tribune pour faire ça et pas Clémentine Autain, pour une raison très simple : elle incarne infiniment mieux que Clémentine Autain le profil des gens qui rejoignent le NPA, à savoir des gens de milieux populaires qui veulent en découdre avec le patronat.
luc marchauciel
 
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Message par Puig Antich » 31 Août 2008, 13:45

a écrit :que le mot "socialiste" soit le mot qui subsume tout, pourquoi pas ! Mais bon, c'est le probléme de ces mots qui veulent "tout" dire : au fond, ils ne veulent 'rien" dire...


a écrit :
victorieuse surtout. Tiens : encore un mot qui manque !!



Forcément ! Quand on est trotskyste c'est qu'on est du coté des perdants, toujours ! C'est du moins le sens qui est arrivé lors du "congrés des vainqueurs" dans le parti bochevique (qui a vu le triomphe de l'ignoble Djougachvilli)


Je comprends pas trop.

Quoi qu'il en soit, beaucoup de choses dites dans cette université d'été font plaisir à entendre : actualité de la révolution, crise du capitalisme, le discours collé par Axel.

Mais en même temps il reste l'impression que tout cela est encore un peu dillué, il y a toujours un aspect ambigu dans le discours de la direction de la Ligue, même si il y a des pas en avant (référence à la planification comme instrument pour répondre à la crise sociale, etc.).

Et je pense que l'ambiguité est dans les mots " bonne veille révolution " à la place de "révolution socialiste ", " faire reculer Sarkozy ", à la place de le faire tomber, etc. Il faudrait encore avancer d'un pas, arrêter les discours du style " on défend le droit à rêver d'un autre monde ", et plutôt dire "la question n'est pas de savoir si il va y avoir - par exemple dans les quinze ans à venir - des luttes révolutionnaires, mais comment faire en sorte qu'elles soient victorieuses ". Etre un chouilla plus sensibles à la question du pouvoir : à la place de dire, quelques fois, " le pouvoir, on le veut bien à condition qu'il soit partagé entre tous ", ou encore " nous ne sommes pas opposés à participer à un gouvernement anticapitaliste " ; il faudrait plutôt dire : " les opprimés ont besoin de prendre le pouvoir politique pour changer la société ", ou encore " nous luttons pour le pouvoir politique ". C'est à dire pas marcher à reculons. Et ne pas dilluer cette question parmi d'autres.

Sur les entreprises d'état, les services publics, les nationalisations : ne pas se contenter de dire "100% public" - ce qui est une illusion si l'entreprise appartient à l'état capitaliste - mais introduire l'idée du contrôle ouvrier, du contrôle des travailleurs pas seulement sur les livres de compte, mais sur la production, les objectifs, etc. Et ça marche aussi dans le privé.

Voilà ce que m'inspire comme commentaires ce que dit la ligue en ce moment.
Puig Antich
 
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Message par Zappa » 31 Août 2008, 17:13

D'accord avec Puig Antich. Quand je parlais d'actes, au delà de la volonté d'en découdre avec le patronat et le gouvernement, je pensais à proclamer le fait qu'il faille construire un parti ouvrier révolutionnaire, à ne pas exclure les mots travailleurs, prolétaires de ses discours et communiqués, et bien sûr à se donner réellement les moyens dans l'organisation de militer politiquement vers et dans la classe ouvrière.
Zappa
 
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Message par luc marchauciel » 02 Sep 2008, 18:26

ARLETTE LAGUILLER A ADHERE AU NPA !!!!
Enfin, selon un journlaiste anglais qui n'y comprend pas grand chose...

a écrit :
The Sunday TimesAugust 31, 2008

‘Red postman’ knocks at Nicolas Sarkozy’s door
With the Socialists in disarray, a young firebrand is now the best opponent of the French president
Olivier Besancenot, a postman, standing for election
Matthew Campbell in Paris
Seldom have France’s opposition Socialists seemed in a more pitiful state. Overtaken long ago by the right, they were also being outflanked by the left last week as the public fell under the dubious spell of “the red postman”.

Olivier Besancenot, the charismatic postal worker from Neuilly, an affluent suburb of Paris, has emerged as an icon of the French left, whose growing popularity has been an embarrassment to the mainstream Socialist leaders. They met yesterday in the western port of La Rochelle for an annual “summer university” debate to help to find a new leader.

The fact that Besancenot, leader of the Communist Revolutionary League, was in the throes of establishing an “anticapitalist” party committed to toppling the French state did not seem to damp enthusiasm among the public. Polls showed the radical firebrand to be more popular than most of the Socialist leaders, and he is ranked as the “best” opponent of President Nicolas Sarkozy.

In Britain he might have had to make do with a soap box, but Besancenot, 34, embodies a very Gallic “down with the rich” mentality. This is, perhaps, a legacy of the revolution and helps to explain why droves of extremely wealthy French families are opting for exile in Brussels, Geneva or London each year.

Related Links
Sarkozy to raise tax to fund welfare plan
The return of the great reformer
“We’re not waiting for the next election to try to stop Sarkozy,” said Besancenot last week in a dig at Socialist leaders. They seemed to put more energy into feuding with one another than opposing the French leader’s programme of economic and social reforms.

The bickering has helped Besancenot to win new supporters, but his rise was also a reflection of French nostalgia for communist ideology long since discredited in the rest of the world.

At the same time Besancenot’s “anticapitalist party”, to be launched in January, is intended to appeal to a generation of young leftists inspired more by the antiglobalisation struggle than by the communist hammer and sickle.

Already he was won protestations of support from José Bové, the pipe-smoking antiglobalisation campaigner, and from Daniel Cohn-Bendit, the Green MEP and former leader of the May 1968 student riots. Arlette Laguiller, leader of another Trotskyist group and serial presidential candidate, has also signed up as a member of the new party.

“We want to be a credible alternative,” said Besancenot, a teacher’s son whose boyish air has led to comparisons to Tin-tin, the comic strip hero.

Despite the wholesome look – one observer described him as everybody’s “ideal son-in-law” – Besancenot is considered in some quarters as a dangerous revolutionary, quaint though his early-20th-century rhetoric may seem. He has complained of being followed and bugged, presumably by the domestic intelligence service.

“It’s up to the population to get there one way or another,” he said, referring to the revolutionary goal recently on the French television equivalent of This Is Your Life. The class struggle did not have to be violent, he added, to the relief of a country forged in the shadow of the guillotine: “For me, the revolution is not a puddle of blood on each street corner.”

Sarkozy, who came to power on a promise of “rupture” with the bad ways of the past, has wrongfooted the Socialists, already demoralised after three consecutive losses in presidential elections, by recruiting some of their best assets to serve in his government. Union leaders also appeared to have lost their teeth after being wined and dined by Sarkozy.

Besancenot has stuck to his guns and appears to be reaping the rewards. One poll last week gave him an approval rating of 47%, way above François Hollande, secretary-general of the Socialist party (31%), and Ségolène Royal, the latter’s former companion and also the Socialist presidential candidate who was defeated by Sarkozy last year (35%).

Compared with the deeply split Socialists, Besancenot’s anticapitalist grouping seems harmonious, but he has come under attack from some of the comrades for being a darling of the media. He defends himself by saying that appearing on television chat shows helps him to communicate his message better.

The criticism of him just goes to show, as Le Figaro newspaper put it, that in France “there is always someone to the left of you”.
luc marchauciel
 
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Message par Isa » 02 Sep 2008, 18:44

Voilà une excellente nouvelle!
Je savais bien que les camarades de LO ne pouvaient plus rester isolés et l'adhésion d'Arlette au NPA nous met du baume au cœur!
Isa
 
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Message par luc marchauciel » 02 Sep 2008, 20:12

Oui mais, le problème, c'est que l'article annonce aussi les adhésions de Bové et Cohn Bendit (il a vraiment rine compris, le mec !!!)
luc marchauciel
 
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Message par Matrok » 02 Sep 2008, 21:31

Pas vraiment, juste leurs "déclarations de soutien". Ce qui est tout autant du n'importe quoi, d'ailleurs.
Matrok
 
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Message par charpital » 02 Sep 2008, 22:08

Bon, c'est peut être un peu prématuré, toutes ces annonces :hinhin:
charpital
 
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Message par artza » 03 Sep 2008, 08:17

L'héphéméride de ce jour, saluant la proclamation de la IVème internationale ne tombe-t-il pas à point dans cette discussion?

Pour Trotsky,

a écrit :...un parti révolutionnaire ne peut pas être un parti de masse. Il ne peut l'être seulement qu'au travers de la révolution.


et plus loin le même précise,

a écrit :Un parti révolutionnaire, une Internationale c'est celà, une organisation de quelques dizaines de milliers d'individus, pas n'importe qui, des gens qui se sont donnés un but véritable dans la vie, en un mot, une organisation qui est capable quand elle devient une organisation de masse, de vaincre là où d'autres ont dégénéré.
artza
 
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