a écrit :que le mot "socialiste" soit le mot qui subsume tout, pourquoi pas ! Mais bon, c'est le probléme de ces mots qui veulent "tout" dire : au fond, ils ne veulent 'rien" dire...
a écrit :
victorieuse surtout. Tiens : encore un mot qui manque !!
Forcément ! Quand on est trotskyste c'est qu'on est du coté des perdants, toujours ! C'est du moins le sens qui est arrivé lors du "congrés des vainqueurs" dans le parti bochevique (qui a vu le triomphe de l'ignoble Djougachvilli)
Je comprends pas trop.
Quoi qu'il en soit, beaucoup de choses dites dans cette université d'été font plaisir à entendre : actualité de la révolution, crise du capitalisme, le discours collé par Axel.
Mais en même temps il reste l'impression que tout cela est encore un peu dillué, il y a toujours un aspect ambigu dans le discours de la direction de la Ligue, même si il y a des pas en avant (référence à la planification comme instrument pour répondre à la crise sociale, etc.).
Et je pense que l'ambiguité est dans les mots " bonne veille révolution " à la place de "révolution socialiste ", " faire reculer Sarkozy ", à la place de le faire tomber, etc. Il faudrait encore avancer d'un pas, arrêter les discours du style " on défend le droit à rêver d'un autre monde ", et plutôt dire "la question n'est pas de savoir si il va y avoir - par exemple dans les quinze ans à venir - des luttes révolutionnaires, mais comment faire en sorte qu'elles soient victorieuses ". Etre un chouilla plus sensibles à la question du pouvoir : à la place de dire, quelques fois, " le pouvoir, on le veut bien
à condition qu'il soit partagé entre tous ", ou encore " nous ne sommes
pas opposés à participer à un gouvernement anticapitaliste " ; il faudrait plutôt dire : " les opprimés
ont besoin de prendre le pouvoir politique pour changer la société ", ou encore " nous luttons
pour le pouvoir politique ". C'est à dire pas marcher à reculons. Et ne pas dilluer cette question parmi d'autres.
Sur les entreprises d'état, les services publics, les nationalisations : ne pas se contenter de dire "100% public" - ce qui est une illusion si l'entreprise appartient à l'état capitaliste - mais introduire l'idée du contrôle ouvrier, du contrôle des travailleurs pas seulement sur les livres de compte, mais sur la production, les objectifs, etc. Et ça marche aussi dans le privé.
Voilà ce que m'inspire comme commentaires ce que dit la ligue en ce moment.