Je suis d'accord avec Pelon et Gipsy concernant le problème d'investissement militant. Les militants qui sont étudiants (c'et mon cas) ne doivent pas intervenir exclusivement sur la fac et ne peuvent s'investir dans le militantisme syndical étudiant, nos efforts s'orientent en priorité en direction des boites .
Cela dit ne tordons pas non plus trop le baton. De fait nous avons aussi des choses à dire sur ce qui se passe à la fac (au delà de ne pas décourager ceux qui veulent se battre).
Les mesures actuelles (ECTS-LMD et autonomie des universités) s'inscrivent pleinement dans la vague d'attaque généralisée du gouvernement. D'une part, comme version de la décentralisation, c'est une attaque sur les statuts, et et fait sur les conditions de travail et les salaires des personnels des facs (qui pour les gros campus sont des grosse concentration d'employés administratifs et d'ouvriers).
D'autre part en aggravant les difficultés pour les jeunes les plus pauvre à faire réellement des études, elles aggravent la précarité et poussent ses jeunes vers l'intérim ou des boulot type McDo.
Alors bien sûr, nous avons bien d'autres choses à faire qu'être des militants étudiants. Cela dit dans la mesure où nous y sommes présent et où nous y apparaissons, nous avons aussi à parler des attaques actuelles et à montrer qu'elle ne sont d'ailleurs qu'un aspect d'une politique globale du gouvernement. C'est aussi un levier pour montrer aux étudiants que les attaques dont ils sont victimes en terme de conditions d'étude sont les produit de la lutte de classe que mène la bourgeoisie, et pour avancer la nécessité de militer en direction de la classe ouvrière (seule classe révolutionnaire susceptible de renverser le capitalisme). De la même manère que lors d'un mouvement étudiant, nous pouvons intervenir dans le sens de na nécessité d'étendre le mouvement en direction des travailleurs.