par meichler » 11 Avr 2010, 13:01
Je maintiens que dans cette affaire le principal souci du gouvernement est d'éviter à ses maîtres, au cas particulier les compagnies d'assurances, piliers du capital financier, de se voir confrontées à des charges de remboursement qui rognent leurs profits gigantesques, de "limiter les risques" surtout sur les profits de ces compagnies, dont l'activité est généralement largement parasitaire.
Le bien-être des familles et le respect de leurs choix de vie, ils n'en ont rien à cirer. Pour une nuit de tempête, ils réagissent avec la plus grande brutalité, en expulsant les habitants, détruisant les maisons, en brisant les vies de ceux qui ont survécu et qui ont déjà subi le traumatisme de la terreur de cette tempête, voire de la perte de leurs biens et de leurs souvenirs.
Le plus important pour les révolutionnaires est de dégager le lien (pas si simple) entre ces événements et le fonctionnement du système capitaliste et de son État.
Une évidence qui en ressort c'est que, contrairement à ce que prétend l'idéologie dominante, l'Etat (bourgeois) n'est nullement protecteur des populations mais qu'il n'a en vue que les intérêts des puissants et des grands trusts financiers.
«Ni rire ni pleurer, comprendre.»
(Baruch SPINOZA)