L'Etat expulse 1500 familles sur les côtes atlantiques.

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Message par bennie » 11 Avr 2010, 12:38

Oui, c'est compliqué, dramatique.

Comment faire confiance à l'Etat, qui laissa faire le scorrompus, comment faire confiance à ces élus?

Et même si l'évacuation est inévitable, on a le sentiment que c'est encotre un efois les plus faibles qui paient le prix fort. S'ils commencent par sanctionner les responsable, qu'ils paient en premier!!
bennie
 
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Message par meichler » 11 Avr 2010, 13:01

Je maintiens que dans cette affaire le principal souci du gouvernement est d'éviter à ses maîtres, au cas particulier les compagnies d'assurances, piliers du capital financier, de se voir confrontées à des charges de remboursement qui rognent leurs profits gigantesques, de "limiter les risques" surtout sur les profits de ces compagnies, dont l'activité est généralement largement parasitaire.

Le bien-être des familles et le respect de leurs choix de vie, ils n'en ont rien à cirer. Pour une nuit de tempête, ils réagissent avec la plus grande brutalité, en expulsant les habitants, détruisant les maisons, en brisant les vies de ceux qui ont survécu et qui ont déjà subi le traumatisme de la terreur de cette tempête, voire de la perte de leurs biens et de leurs souvenirs.

Le plus important pour les révolutionnaires est de dégager le lien (pas si simple) entre ces événements et le fonctionnement du système capitaliste et de son État.

Une évidence qui en ressort c'est que, contrairement à ce que prétend l'idéologie dominante, l'Etat (bourgeois) n'est nullement protecteur des populations mais qu'il n'a en vue que les intérêts des puissants et des grands trusts financiers.
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Message par llaima » 11 Avr 2010, 17:07

Comme dit Meschler c'est vrai que cette affaire est une belle demonstration de ce que c'est l'Etat bourgeois qui est bien loin s'être le garant de l'intérêt général mais un larbin servile des capitalistes et un tyran envers les peuples. L'Etat sous les traits des prefets arrogants et meprisant montre son vrai visage. Quand on dit qu'il faudra renverser l'Etat de la bourgeoiserie on voit dans ces cas là que ce n'est pas juste pour faire vrai revolutionnaire canal historique mais que ça correspond à une nescessité!
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Message par meichler » 12 Avr 2010, 20:27

a écrit :
Xynthia : Bussereau veut que les zones noires fassent l'objet d'une étude

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 12.04.10 | 18h24  •  Mis à jour le 12.04.10 | 20h30


Nicolas Sarkozy a demandé au gouvernement, lundi 12 avril, de s'assurer que les sinistrés de la tempête Xynthia ne seraient pas autorisés à rentrer chez eux si leurs logements sont situés dans des zones dangereuses. Cette mise au point intervient alors que le ministre des transports, Dominique Bussereau, qui est également président du conseil général de Charente-Maritime, milite ouvertement pour une meilleure "protection des habitats".


Selon Le Parisien, M. Bussereau va déposer une "motion" en ce sens adressée au président de la République. Dans un texte voté à l'unanimité, les élus charentais demandent que "l'ensemble des zonages actuellement élaborés, et notamment les secteurs classés en zone d'extrême danger à délocaliser, fasse l'objet d'une étude et d'une estimation des moyens qui pourraient être mis en œuvre pour assurer la protection des habitats avant de prendre la décision définitive de les détruire".

Plus de 1 500 logements sont en théorie voués à la destruction en Vendée et Loire-Atlantique dans les "zones noires" définies par les pouvoirs publics, c'est-à-dire celles qui présentent "un danger de mort avéré". Sur place, les habitants s'étonnent de voir des zones inondées en mars classées "orange" et d'autres, épargnées par Xynthia, incluses dans les "zones noires".

DES MÉTHODES CONTESTÉES

A la demande de Nicolas Sarkozy, le premier ministre, François Fillon, réunira les ministres concernés mardi à Matignon à 11 heures pour examiner les suites de la tempête qui a fait 53 morts fin février, en quasi-totalité sur les côtes des départements de Vendée et de Charente-Maritime. La présidence de la République rappelle dans un communiqué que Nicolas Sarkozy, lors de sa dernière visite sur place le 16 mars, avait insisté "sur le fait qu'il ne serait pas possible d'autoriser des personnes à se réinstaller là où elles sont exposées à un risque mortel".

Les méthodes utilisées pour délimiter les "zones noires" ont été contestées localement, des habitants se disant prêts à attaquer l'Etat en justice pour empêcher la destruction de leur maison. Brice Hortefeux a déclaré dimanche que le principe des "zones noires" ne serait pas remis en cause tout en reconnaissant que certaines "situations individuelles" pourraient être réexaminées. Le secrétaire d'Etat aux transports, Dominique Bussereau, également président du conseil général de Loire-Atlantique, avait souhaité l'ouverture d'une concertation.


Des centaines d'habitants des Boucholeurs (17), village touché par les inondations provoquées par la tempête Xynthia, ont manifesté dimanche pour s'opposer à la destruction de leurs maisons :
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Message par llaima » 22 Avr 2010, 21:40

Est-ce qu'il y a eu du changement dans l'attitude de l'Etat depuis, l'autre jour Borloo semblait avoir mis de l'eau dans son apéro mais les zones noires demeuraient. En tout cas l'article de LO hebdo n'était pas mal sur le sujet.
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