Salut camarades,
A ce rythme là Lutte Ouvrière ne sera pas loin des 10 000 candidats, si je ne m'abuse, sur tout le territoire ! Ce qui reste remarquable...
Fraternellement,
GdM
La Provence Marseille : 2e-3e, 13e-14e ET 15e-16e Lutte ouvrière se lance
19/02/2020
C'est une question de combat, d'engagement, de conviction. En décidant d'entrer dans la campagne municipale, Lutte ouvrière revient à ses fondamentaux. Ce qui est l'essence même de son action au fil de l'histoire : "Faire entendre le camp des travailleurs." "Dans une économie en crise où les capitalistes veulent une part toujours plus grande des richesses créées par le travail, il est essentiel pour nous de réaffirmer et de défendre nos idée révolutionnaires", explique Isabelle Bonnet, tête de liste de LO dans les 2e-3e.
À Marseille, le parti dirigé par Nathalie Arthaud et dont les valeurs ont longtemps été incarnées par la populaire Arlette Laguiller, a décidé de se lancer sur trois secteurs. Les 2e-3e avec Isabelle Bonnet et Rémy Bazzali, les 13e-14e avec Daniel Pécout et Marc Cecon et les 15e-16e avec François Roche et Agnès Benkemoun. Balayant toute idée d'alliance notamment sur le 7e secteur sur les terres du Rassemblement national. "Nous sommes les seuls à pouvoir parler de lutte des classes. Personne ne peut le faire à notre place, rappelle avec insistance Isabelle Bonnet. On sait qu'il n'est pas possible à l'échelle d'une seule commune de changer réellement la vie des travailleurs. Pour les maires, la marge de manœuvre budgétaire est en effet de plus en plus limitée. Nous n'avons d'autre choix que nous battre avec nos moyens et refuser toute résignation. Nous sommes là pour redonner de l'espoir à la classe ouvrière."
Sur les trois secteurs de la ville où le parti sera présent, l'idée est donc de faire passer des messages, de rendre audible la voix de Lutte ouvrière dans un paysage politique particulièrement fragmenté.
ÉRIC PUECH
Philippe Poutou pourrait créer la surprise à Bordeaux en jouant les arbitres
Municipales 2020, Politique
Publié le 23/02/2020
Et si l’un des grands gagnants des municipales à Bordeaux s’appelait Philippe Poutou ? C’est ce que laisse présager un sondage exclusif BVA pour Europe 1 et Orange. Certes, le porte-parole du NPA, soutenu par La France insoumise pour ce scrutin municipal, n’est pas en mesure d’emporter la mairie et de succéder à Nicolas Florian. Mais il pourrait jouer les trouble-fêtes au second tour.
Car avec 12 % d’intentions de vote, l’ancien candidat à la présidentielle apparaît en mesure de se maintenir le 15 mars prochain ce qui ne ferait pas les affaires de la gauche, dont le candidat Pierre Hurmic, venu d’EELV mais soutenu par le PS, le PCF et Génération. s notamment, apparaît à 30 % d’intentions de vote dans le même sondage.
Philippe Poutou pourrait aussi fusionner avec cette liste de gauche. Cela permettrait de donner au second tour à Bordeaux un certain suspense, même si le candidat sortant à droite Nicolas Florian, avec 40 % d’intention de vote au premier tour, reste largement favori.
Dans cette ville historiquement classée à droite, le leader du NPA, qui avait réalisé 1 % à la présidentielle de 2017, s’est illustré lors des grèves pour sauver l’usine Ford de Blanquefort qui a fermé en octobre 2019.
Thomas Cazenave, le candidat soutenu par le parti présidentiel LREM, n’est lui crédité que de 11 % des voix, arrivant ainsi en quatrième position. S’il confirme ce score supérieur à 10 %, il pourrait lui aussi se maintenir et provoquer une quadrangulaire.
La Dépêche du midi
Municipales 2020. Lutte Ouvrière engage une liste pour les élections municipales à Lons-le-Saunier
C’est une sixième liste qui s’engage pour les municipales. Portée par Johanne Morel, "Faire entendre le camp des travailleurs" aura pour but de montrer qu’ils sont bien présents.
Publié le 26 Fév 20 à 11:08
C’est la candidature que personne ou presque n’attendait à Lons-le-Saunier, et pourtant, discrètement depuis l’automne 2019, la Lutte Ouvrière a constitué au grès des rencontres sa liste de 33 noms, portée par Johanne Morel.
« Ça ne servait à rien de faire des effets d’annonce durant plusieurs semaines alors que nous ne savions pas si nous allions parvenir à constituer notre liste. Donc nous avons d’abord fait notre travail de militants sur le terrain pour trouver nos colistiers et une fois que la liste a été déposée à la préfecture – la semaine dernière -, puis validée, nous avons fait le choix de communiquer. »
Âgée de 41 ans et originaire de l’Ouest de la France, Johanne Morel est militante à la Lutte Ouvrière depuis ses 18 ans « et les grèves de 1995 – qui sont parfaitement en lien avec l’actualité – et qui m’ont fait découvrir la politique et constater la force des travailleurs lorsqu’ils se battent collectivement. La Lutte Ouvrière a alors été pour moi le parti politique qui décrivait le mieux la réalité de ce que j’avais sous les yeux. »
Candidate aux élections législatives de 2017 sur la 1re circonscription de Lons-le-Saunier, où elle n’avait recueilli que 0,42 % des votes, la militante travaillant à Pontarlier dans l’industrie pharmaceutique et résident sur Lons-le-Saunier depuis près d’un an pour raisons familiales, a décidé de s’engager en tant que tête de liste « afin de faire entendre la voix des travailleurs. C’est la première fois que mon parti présente une liste à Lons-le-Saunier, car nous en avons l’opportunité, et nous essayons de présenter des listes dans le plus de villes possible en France. »
Travailleurs, chômeurs et retraités
Composée de Lédoniens qui ne sont pas encartés pour la majorité à la Lutte Ouvrière ; soit des travailleurs, chômeurs, retraités des quartiers de la Marjorie, des Mouillères et du stade, cette liste Faire entendre le camp des travailleurs se veut être représentative, « afin qu’à travers leur vote, les travailleurs puissent s’exprimer sur un programme de lutte ; notre idée est de montrer que nous somme bien présents et cette candidature est un acte politique. »
Sans programme, ni visée électoraliste, Johanne Morel souhaite avant tout représenter dans le débat municipal locale les intérêts politiques des travailleurs.
« Bien sûr, nous avons identifié des tas de problème sur Lons-le-Saunier, concernant le chômage, la défense des services publics et autres ; mais nous ne ferons pas de promesses électorales, sachant que la plupart des problèmes qui touchent les travailleurs ne sont même pas du ressort de la municipalité. Les autres candidats promettent des tas de choses aux électeurs, ils ont un programme détaillé, mais rien ne concerne vraiment les gens que je compte représenter. »
Pour elle, la constitution de la liste n’est donc « pas une fin en soi, c’est même plutôt le début. Je suis vraiment très heureuse d’avoir réussi à faire s’engager de nombreuses personnes dans cette liste. Dans les prochaines semaines, nous allons continuer d’aller à la rencontre des travailleurs et de discuter en direct avec la population des quartiers. Notre objectif est de militer, d’aller chercher les gens directement là où ils sont. »La liste
Johanne MOREL, employée dans l’industrie pharmaceutique ; Sadjina M’KADARA, peintre en bâtiment ; Huguette GAND, agent de service hospitalier retraitée ; Alain COBELLI, agent municipal retraité ; Amel MANAÏ, ouvrière ; François CHOQUER, électricien ; Andréa DUBOIS, trieuse de textile ; Issihaka ASSANI, maraîcher ; Cindy JOUAN, ouvrière ; Florent CART, peintre en bâtiment ; Elisabeth JEANNIN, ouvrière ; Dimitri JOUAN, ouvrier ; Isabelle JEANPERRIN, employée de commerce ; Aurélien GUISLAIN, ouvrier au chômage ; Sabrina PETITJEAN, agent polyvalent ; Frédéric GUYOMARD, ouvrier ; Christiane MIGNOT, ouvrière retraitée ; Azzdine ANCHAR, métallier ; Heide-Rose WEIS, employée retraitée ; René MOUREAU, ouvrier ; Christelle LERANDY, conductrice de bus ; Dilan GONCALVES, étudiant ; Marion LOMBARD, serveuse au chômage ; Nicolas BRUN, agent de sécurité ; Françoise THOMAS, aide à domicile ; Guillaume MARTIN, ouvrier ; Charlène BERINI, agent d’entretien ; André MICHAUDET, animateur à la retraite ; Céline CURE, aide-soignante ; Philippe BONNET, chauffeur de transports en commun ; Salima ABDOU SALAMI, ouvrière polyvalente ; Michel NOËL, cuisinier ; Annie PETITJEAN, employée retraitée.
Municipales 2020. La liste de Mélanie Peyraud à Évreux veut casser les codes de la gestion municipale
Politique. Mélanie Peyraud, tête de liste du parti d’extrême gauche Lutte ouvrière pour les élections municipales à Évreux, a constitué une équipe qui se veut représentative du « camp des travailleurs ».
Catherine ROL
Publié le 27/02/2020
Les faibles résultats obtenus lors des précédents scrutins (0,97 % des suffrages exprimés lors des Européennes de 2019 ; 1,04 % lors des législatives de 2017 et 2,15 % lors des municipales de 2014 à Évreux), n’ont pas entamé la motivation de Mélanie Peyraud. L’enseignante de 36 ans, tête de liste Lutte ouvrière (LO) pour les élections municipales à Évreux, se dit plus que jamais « renforcée. On sait que nos idées ont un écho dans le monde du travail. »
La tête de la liste « Faire entendre le camp des travailleurs », en campagne dans la capitale de l’Eure depuis le mois de septembre, assure n’avoir eu aucune difficulté à rassembler autour d’elle. Mélanie Peyraud se déclare également « très fière » de présenter ses 44 colistiers. Une équipe composée « de membres du monde du travail, qui reflètent le camp des travailleurs ». La liste a été déposée à la préfecture de l’Eure le 11 février, et rapidement validée.
Aucune promesse
Parmi les candidats à la mairie d’Évreux, des hommes et des femmes âgés de 23 à 78 ans, des actifs (enseignants, employés, hospitaliers, mères de famille...), des retraités, des frères et des couples, qui « produisent la richesse de ce pays ». À quelques exceptions près, la quasi-totalité des membres de la liste résident dans les quartiers prioritaires de la ville : La Madeleine, Évreux et Navarre. « C’est quand même là que vivent les classes populaires », justifie Mélanie Peyraud.
La ligne de la candidate est la même d’élection en élection : « Faire entendre le camp des travailleurs. Nous avons des intérêts particuliers à défendre face au camp des patrons, scande la jeune femme, professeure d’Histoire-géographie dans un collège à Bobigny (93). C’est en se battant que l’on pourra changer les choses. »
Des élus qui se feront les « porte-paroles » des travailleurs, voilà la profession de foi de Mélanie Peyraud. Elle revendique de ne faire « aucune promesse », mais, en tant que représentante d’un parti d’extrême gauche, communiste et révolutionnaire, elle ambitionne de « casser les codes de la gestion municipale telle qu’elle est connue ».
La candidate se dit « assez remontée contre les politiciens qui font penser que le maire peut jouer sur des leviers comme l’emploi. Tous nos problèmes quotidiens ne sont pas du ressort du maire. »
Plus qu’un programme, Mélanie Peyraud défend un combat, et assure que « le conseil municipal de demain devra se battre. On n’annonce pas la simplicité. Mais tout ce que les travailleurs ont obtenu, ils l’ont eu par leurs luttes. »
« Faire entendre le camp des travailleurs »
La liste « Faire entendre le camp des travailleurs », menée par Mélanie Peyraud, se compose des 45 noms suivants (43 conseillers municipaux, plus deux suppléants pour l’Agglomération).
Mélanie Peyraud, 36 ans, enseignante ; Yoann Le Miller, 45 ans, ouvrier de l’automobile ; Lucienne Albertini, 63 ans, informaticienne ; Jean-Yves Arthur, 67 ans, imprimeur retraité ; Françoise Olivier, 75 ans, agente commerciale retraitée ; Vincent Meliand, 39 ans, facteur ; Bofaya Imbata, 32 ans, assistante de direction (nationalité belge) ; David Le Miller, 39 ans, ouvrier de l’automobile ; Martine Casterman, 59 ans, secrétaire ; Jean-Jacques Fritel, 68 ans, retraité de l’industrie ; Céline Despres, 54 ans, commerciale ; Michel Olivier, 77 ans, enseignant retraité ; Louzida Mendy, 66 ans, agent d’entretien ; Christophe Culleron, 45 ans, réparateur de vélos en recherche d’emploi ; Jennifer Klein, 33 ans, ouvrière de l’automobile ; Bruno Godefroy, 53 ans, ouvrier de l’automobile ; Honorine Blot, 34 ans, mère au foyer ; Clément Engel, 63 ans, restaurateur de monuments à la retraite ; Maud Morel, 63 ans, ouvrière retraitee ; Adda Bouras, 58 ans, brancardier ; Valérie Hunaut, 54 ans, économe ; Joseph Mendy, 66 ans, ouvrier ; Martine Roussel, 69 ans, ouvrière retraitée ; Jean-Pierre Le Bail, 78 ans, technicien retraité ; Mégane Le Govic, 29 ans, mère au foyer ; René Dantan, 53 ans, ouvrier ; Nadège Demeulle, 36 ans, employée horticole ; Christian Lemonnier, 54 ans, ouvrier ; Fatou Dabo, 37 ans, agent d’accueil ; Nicolas Gomez-Mecon, 38 ans, ouvrier de l’automobile ; Noëlle Bettencourt, 28 ans, aide-soignante ; Loïc Letellier, 44 ans, ouvrier des travaux publics ; Céline Rouxel, 26 ans, mère au foyer ; Youssouf MBodji, 34 ans, ouvrier de l’automobile ; Françoise Olivier, 60 ans, agent de service hospitalier ; Morgan Lefrançois, 27 ans, technicien de surface ; Léonie Mendy, 61 ans, auxiliaire de vie ; Aldair Edson Silva Bento de Carvalho, 28 ans, ouvrier de l’automobile (nationalité portugaise) ; Brigitte Jacquet, 58 ans, aide-soignante ; Patrice Vedie, 50 ans, ouvrier ; Stéphanie Hivert, 42 ans, employée de commerce ; Baptiste Engel, 24 ans, vidéaste ; Jennifer Vedie, 31 ans, mère au foyer ; Jean-Pierre Sabik, 56 ans, enseignant ; Nadine Letellier, 66 ans, ouvrière retraitée.
Réunion publique
Mélanie Peyraud et Yoann Le Miller animeront une réunion publique mercredi 4 mars, à 18 h à la Maison de quartier de La Madeleine, place Kennedy, à Évreux. L’occasion pour le binôme de porter un message : « Si les électeurs portaient à la tête de la municipalité des femmes et des hommes qui partagent leurs difficultés, elle serait un point d’appui dans toutes les luttes contre les capitalistes, les notables locaux et l’État. Elle associerait à ses décisions les travailleurs, français ou étrangers, avec ou sans papiers, les chômeurs, les retraités, les associations et les syndicats. Elle ferait appel à eux chaque fois que les autorités tenteraient d’interdire ses décisions favorables aux plus démunis. Elle ferait tout pour que, dans la vie municipale, s’impose une forme de démocratie des ouvriers, au travers de laquelle leurs intérêts s’opposent à ceux des riches. »
Catherine Rol
Journaliste, agence locale d’Evreux
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