FUR30

[tk2003]

Le dernier bulletin de l'année. On y parle du mouvement étudiant, du brésil et l'on répond à l'un de nos lecteurs. En bonus, un extrait de "leur morale et la notre".
A tous, bonne fin d'année. Vive la révolution!


FUR30.doc

[tk2003]

Erratum.

Dans le numéro 30 de notre bulletin « unité et révolution », nous avons écrit :


« D’ailleurs on notera que ceux qui s’empressent de faire de ces exclusions une nouvelle bonne raison de quitter le parti des travailleurs, n’insiste que très peu sur notre participation au gouvernement. Ceci est particulièrement vrai pour nos camarades de Débat Militant, qui, sous la plume de Serge Godard, dans le numéro 39 du 23 décembre 2003, nous explique que la position de DS est « intenable » et appelle à la création d’un nouveau parti (« L’heure est à la création d’un cadre militant pouvant armer la classe ouvrière face à la politique de Lula, un outil qui assure l’indépendance de classe du mouvement ouvrier brésilien. ») mais se garde bien d’évoquer la participation de DS au gouvernement, le nom de Rossetto n’étant même pas mentionné ! »

Or, en relisant l’article dont il est question dans le dernier numéro de Débat Militant, nous nous sommes aperçus que Serge Godard évoque Miguel Rossetto en ces termes :


« Le président du PT, José Genoino, a invoqué le 14 décembre « Un intolérable manque de respect à la discipline du parti » pour justifier les sanctions. Se soumettre ou se démettre : le message est explicite. D’autres exclusions pourraient donc suivre… Les quatre pourraient ne pas être les derniers. Ce faisant, José Genoino révèle implicitement l’élément principal que l’on oublie trop facilement : sur les quatre-vingt-dix parlementaires « radicaux » que compte le PT, seuls quatre sont inquiétés. Et pour cause : l’écrasante majorité d’entre eux, à la différence de Babá, João, Luciana et Heloísa, ont justement respecté « la discipline du parti » et se sont résolus à voter, dans les deux chambres, avec les partis de droite, les projets gouvernementaux. C’est notamment le cas de parlementaires de la tendance Démocratie socialiste, courant lié à la Quatrième internationale et à la LCR, dont un des dirigeants, Miguel Rosseto, participe au gouvernement. »

Nous présentons donc nos excuses aux camarades, sans pour autant modifier nos critiques au sujet de leurs positions concernant la participation de notre camarade Rossetto au gouvernement Lula. En effet, ces camarades évoquent sa participation au détour d’une phrase, ne l’ont « découvert » que très récemment, alors que cette participation est connue depuis longtemps. Par ailleurs, les militants de la LCR regroupés autour de ce bulletin étaient membres de la direction du dernier congrès, or ils ont refusé de demander à ce que soit soumise au vote la motion condamnant la participation au gouvernement par nos camarades de DS, contrairement à la plus élémentaire démocratie interne. Ils ne se sont jamais ouvertement prononcés contre la participation au gouvernement (d’ailleurs, on relèvera que dans leur dernier numéro, s’ils notent la présence d’un membre de la Quatrième Internationale dans le gouvernement, ils n’en demandent pas pour autant la démission), alors qu’ils bénéficient de « tribunes libres » régulièrement dans Rouge.
Pour notre part, nous estimons qu’une seule position peut nous permettre de retrouver notre cohérence révolutionnaire :

Non à la participation de Rossetto au gouvernement Lula pro-FMI !
Aux côtés des exclus du PT, des travailleurs et des paysans !