L'attitude des différentes factions marxistes envers la dictature du prolétariat est un trait particulièrement révélateur de leur véritable nature, car c'est ce qui démarque le marxiste [-léniniste] du prototype du "petit-bourgeois éclairé".
Les marxistes critico-utopiques et révisionnistes, quand ils ne se disent pas [en théorie] opposés à la dictature du prolétariat (1), le sont [dans la pratique], lorsque celle-ci se trouve réalisée : la vision des luttes de classes aiguës les horrifient et les poussent à vouloir apaiser les luttes de classe [en attrapant le poing du prolétariat pour l'empêcher de frapper] ; de ce fait, par leur politique de réconciliation, ils constituent le dernier rempart des débris des classes exploiteuses (2). Ceux là, ce sont essentiellement l'intelligentsia petite-bourgeoise [politiciens réformistes, artistes et écrivains "de gauche"] ainsi que les trotskistes [petits-bourgeois animés d'un sincère sentiment de révolte, mais sous l'emprise de l'historiographie et de l'idéologie bourgeoises dont ils sont victimes de la propagande], qui y voient la manifestation d'une dictature personnelle et de la pieuvre bureaucratique.
Les marxistes-léninistes [-maoïstes] reconnaissent dans la pratique, la nécessité pour le prolétariat d'exercer une dictature de classe intransigeante et absolue [y compris et surtout dans le domaine idéologique et culturel] sur les classes exploiteuses brisées.
C'est ce qui distingue les camarades Lénine, Staline, Enver Hoxha et Mao Zedong de renégats du marxisme tel Kautsky, Kroutchev, Tito et Deng Xiaoping. Les premiers ont bien conscience de l'âpreté de la lutte qu'est la pratique du marxisme, (c'est-à-dire le renversement de l'ordre existant), tandis que les seconds fuient le conflit, désarment idéologiquement le prolétariat, fournissent un précieux secours aux vestiges des classes dominantes déchues en leur permettant de se reconstituer en tant que classe, de rassembler leur forces en vue de renverser la dictature du prolétariat, rétablissant du même coup celle de la bourgeoisie.
Cette aide, la bourgeoisie reconnaissante sait l'apprécier à sa juste valeur, et, en guise de remerciements, leur accorde une place de choix dans son historiographie comme marxistes authentiques (3) ayant lutté contre le totalitarisme stalinien [lisez "dictature du prolétariat"], comme promoteurs de la détente est-ouest [lisez "de la soumission à l'impérialisme U et du renoncement à la lutte anti-impérialiste", c'est-à-dire des luttes de libération dans les colonies], de la Glasnost (Transparence) et Perestroïka (Réformes) [lisez "de la restauration sauvage du capitalisme"].
Ces "rectifications" et ces "réformes", entreprises en 1956 et achevées en 1991, maquillées par la démagogie des phrases gauchistes et du fatras démocratique, ont aujourd'hui un goût bien amer pour ceux qui y ont cru...
En dernier ressort, les "marxistes" révisionnistes et critico-utopiques, sont les meilleurs alliés de la frange impérialiste la plus réactionnaire, les premiers sont leur cheval de Troie au sein du Parti, et les seconds sont les idéologues d'un marxisme aseptisé, tel qu'il est acceptable pour les classes dirigeantes. (4) Car s'il est bien une perspective qui soit absolument inacceptable pour la bourgeoisie, c'est celle de se voir dicter sa conduite par le prolétariat !
A ceux qui ne menacent pas l'ordre établi [Trotskistes (5) et révisionnistes du P"C"F], il est permis de s'exprimer sur les ondes ; et la démocratie bourgeoise de remercier ceux qui lui fournissent l'alibi de la liberté d'opinion et de critique...
... la préservant ainsi des coups que sinon les travailleurs [détrompés] lui porteraient !
Pourquoi, sinon, ne jamais donner la parole aux marxistes-léninistes ?
Pourquoi, sinon, avoir interdit le PCMLF (6) en 1968 ?
"Rara temporum felicitas, ubi quae velis sentire et quae sentias dicere licet !"
[O temps heureux, où l'on peut penser ce que l'on veut, et dire ce que l'on pense ! (Tacite)]
Notes :
(1) En effet, nombre de "marxistes réformistes" sont très attachés aux principes du parlementarisme bourgeois. Or le multipartisme "démocratique" n'a pas grand chose de démocratique : le multipartisme "démocratique" qui règne au sein de la sphère politique de la société bourgeoise moderne reflète tout autant les luttes pour la défense des intérêts communs à l'ensemble des factions de la bourgeoisie, c'est-à-dire les luttes visant à sauvegarder et à consolider le diktat des classes possédantes sur le prolétariat, que les luttes résultant des divergences des intérêts individuels qui opposent les différentes castes de la bourgeoisie, financière, foncière et industrielle d'une part, et entre la petite-moyenne bourgeoisie et la bourgeoisie monopoliste d'autre part ; chaque faction de la bourgeoisie tendant à revendiquer la plus grande part de la plus-value acquise par l'exploitation de la classe prolétaire... tel une nuée de vautours se disputant une carcasse afin de savoir à qui en reviendra le meilleur morceau !
A l'inverse, le monopartisme prolétarien qui constitue la condition sine qua non de la dictature du prolétariat sur l'ensemble des classes possédantes, est l'expression de l'intérêt commun à l'ensemble des prolétaires, c'est à dire visant à la prise des mesures tendant à réaliser leur émancipation : le passage graduel de la société capitaliste à la société communiste. A la dictature multipartite de la bourgeoisie, il convient d'opposer la dictature monopartite révolutionnaire du prolétariat. (Retour)
(2) Cf. l'attitude adoptée par Boukharine lors de la collectivisation agricole, face à l'âpreté de la lutte entre les koulaks et les paysans pauvres (voir l'Histoire du Parti Communiste Bolchevik de l'URSS et Un autre regard sur Staline) et cf. l'attitude de Kautsky qui, en 1930, écrivant son ouvrage Le bolchevisme dans l'impasse, fournissait des armes idéologiques précieuses aux impérialistes, dans leur guerre de l'information pour anesthésier la conscience révolutionnaire des peuples occidentaux, au moment même où la crise économique générale qui touchait le monde capitaliste éclaircissait les rangs du prolétariat sombrant dans la misère la plus noire... et allait frayer la voie au fascisme.
Qu'en serait-il advenu, si des renégats comme Kautsky n'avaient pas clamé que le bolchevisme était dans l'impasse ? [Ce qui était archi-faux !]
Et, bien, peut-être les prolétaires allemands auraient risqué de croire en cette perspective du bolchevisme et auraient-ils apporté un soutien encore plus large au KPD, risquant de hâter une révolution... et cela, la bourgeoisie ne pouvait l'accepter ! Que Trotski ait pu dire que les nazis étaient arrivés au pouvoir en Allemagne à cause du KPD kominformiste et de Staline, voilà qui montre bien l'état de dégénérescence auquel il était arrivé, tout incapable de voir les répercussions de la crise de 1929 qui avait touché l'Allemagne de plein fouet !
Après la défaite de l'impérialisme allemand dans la guerre de 1914-1918, l'économie allemande était très fortement dépendante des capitaux US. Comme cette crise se déclencha chez ces derniers, ils rapatrièrent tout ce qu'ils purent, plongeant l'économie allemande (alors déjà en mauvais état) dans une situation de faillite, alors même que les impérialistes français la pressuraient à l'aide des conditions de réparation spoliatrices imposées par le traité de Versailles. C'est pourquoi à la fin de l'année 1933, l'industrie US était tombée à 65% du niveau de 1929 ; l'industrie de l'Angleterre, à 86% ; celle de la France, à 77% et celle de l'Allemagne, à 66%... La bourgeoisie allemande, la plus touchée en Europe, n'eût donc d'autre choix que de se tourner vers le fascisme pour : 1° être en mesure de réprimer le mouvement ouvrier grandissant et 2° pouvoir entreprendre la militarisation de son économie à des fins de guerres de conquête... afin de pouvoir par la suite reconquérir les débouchés perdus et se sortir de la crise. (Cf. les conclusions de Staline sur les causes de l'arrivée des nazis au pouvoir [Histoire du P.C. ( 8) de l'URSS, chapitre XI - 1 ; disponible sur ce site] et sa définition de la loi économique du capitalisme de type impérialiste : « Les traits principaux et les dispositions de la loi économique fondamentale du capitalisme actuel pourraient être formulés à peu près ainsi : assurer le maximum de profit capitaliste en exploitant, en ruinant, en appauvrissant la majeure partie de la population d'un pays donné ; en asservissant et en dépouillant de façon systématique les peuples des autres pays, notamment ceux des pays arriérés ; enfin, en déclenchant des guerres et en militarisant l'économie nationale en vue d'assurer le maximum de profits.») Pour bien prendre conscience de la situation économique et politique de l'Allemagne durant l'entre-deux guerres, lisez l'histoire de La république de Weimar dans la collection Ellipses ; cet ouvrage synthétique n'a pas été écrit par des communistes, mais il recèle une documentation qui, passée au crible de la critique, disculpe les communistes du KPD et fournit un réquisitoire implacable quant aux causes économiques et à la responsabilité des "démocraties occidentales" et des sociaux-démocrates allemands dans le processus de fascisation.
En définitive, le fascisme, dans sa définition générale, n'est rien d'autre que la forme d'Etat que se donnent les bourgeois impérialistes confrontés à la crise économique. La bourgeoisie monopoliste, soutenue par la petite-bourgeoisie agonisante, est alors poussée à s'emparer du pouvoir politique afin de défendre ses intérêts menacés. Ceci a pour conséquences :
1°) l'établissement de mesures réactionnaires et liberticides sur le plan de la politique intérieure afin de museler la contestation sociale.
2°) une politique extérieure agressive et orientée vers des actes de pillage et d'asservissement dont le but est soit de se procurer les matières premières nécessaires aux monopoles à meilleur marché, soit d'étendre les débouchés, ceci afin de contrer la baisse tendancielle du taux de profit via la création d'un pré carré colonial. (Retour)
(3) Car il est bien connu que si la bourgeoisie critique les erreurs du communisme et de Staline, c'est pour améliorer le mouvement communiste international afin de laisser aux marxistes "honnêtes et démocratiques" le champ libre. En 1913, dans les trois sources et les trois parties constitutives du marxisme, Lénine disait que « (...) dans une société fondée sur la lutte des classes, il ne saurait y avoir de science sociale "impartiale". Toute la science officielle et libérale défend, d'une façon ou de l'autre, l'esclavage salarié, cependant que le marxisme a déclaré une guerre implacable à cet esclavage. Demander une science impartiale dans une société fondée sur l'esclavage salarié, est d'une naïveté aussi puérile que de demander aux fabricants de se montrer impartiaux dans la question de savoir s'il convient de diminuer les profits du Capital pour augmenter le salaire des ouvriers.»
En matière d'historiographie, où le matérialisme historique [la dialectique scientifique] est foncièrement opposé à la conception bourgeoise idéalisante de l'histoire des idées et des grands hommes [la dialectique mystique], nombre de "marxistes" : 1° sont restés bloqués au stade de la philosophie de l'histoire de Hegel et 2° ont une confiance aveugle dans les faits tel qu'ils nous sont relatés par nos bons et débonnaires idéologues bourgeois... (Retour)
(4) Cf. le point de vue de Lénine sur cette même page. Coluche, le comique humanitariste, n'aurait sans doute pas cru qu'il touchait d'aussi près l'essence de la dictature du prolétariat, lorsque, résumant les principes du capitalisme et du communisme, il s'exclamait :
« Le capitalisme, c'est l'exploitation de l'homme [lisez "de la bourgeoisie, la minorité"] par l'homme [lisez "du prolétariat, la majorité"], le communisme, c'est le contraire ! »
Qu'un petit-bourgeois philanthrope ait mieux compris Marx que nombre de "marxistes", voilà qui laisse songeur ! (Retour)
(5) Cela n'est pas un hasard, si Les guignols de l'information sur Canal +, qui constituent en apparence une critique on ne peut plus radicale du système [La World Company de Sylvester ; le Chirac flambeur en Super-menteur... ] et qui sont destinés au public jeune qui se pose des questions, encensent les "révolutionnaires" trotskistes (A. Laguiller et O. Besancenot), relayant leurs appels "super-révolutionnaires"... et dans le même temps... tapent sur Lénine, clamant que la voie de la Révolution d'Octobre est dépassée... méthode au demeurant très efficace pour anesthésier la conscience révolutionnaire d'une jeunesse en quête de repères et d'alternatives ! Cependant, reconnaissons à ces guignols le mérite d'avoir fait par là l'aveux précieux que le trotskisme et le léninisme n'ont rien de commun... Staline disait avec raison que la théorie trotskiste de la "révolution permanente" ne pouvait être appelée que par dérision théorie marxiste. [En effet, la dérision, c'est exactement l'impression qui émane à l'écoute du "cri de guerre" d'Arlette Laguiller : "Travailleurs, travailleuses, on vous ment, on vous spolie !" - Elle ne croit pas si bien dire : elle la première !] Le résultat pratique des 80 années de "révolution permanente" des trotskistes, c'est, sous couvert de faire l'apologie de la révolution mondiale, proclamer l'impossibilité de construire le socialisme dans un seul pays, et de ce fait saboter les foyers révolutionnaires effectifs ; c'est l'anti-communisme [petit-] bourgeois enrobé d'une phraséologie gauchiste servant la propagande de la faction bourgeoisie la plus réactionnaire ; c'est la fusion avec toutes les forces de la contre-révolution ; c'est en définitive la manifestation d'une haine viscérale à l'égard du socialisme réel et de la pratique de la dictature du prolétariat ; le camarade Staline disait à ce sujet que "contre le pouvoir des Soviets, il se crée quelque chose comme un front unique allant de Chamberlain à Trotski" (Retour)
(6) PCMLF : Parti Communiste Marxiste-Léniniste de France. Crée en décembre 1967, il fut interdit le 12 juin 1968 par la bourgeoisie, de connivence avec Georges Marchais qui, réglant ses comptes avec les marxistes-léninistes, déclara : "Il n'y a de place en France que pour un seul Parti Communiste" [lisez Parti Révisionniste].
Le P"C"F (comme nombre de PC européens) a avalisé les attaques de Kroutchev dès 1956, provoquant la scission du Parti. Il va s'en dire que le P"C"F n'a pas grand chose à voir avec le PCMLF... Tiens, cela rappelle étrangement la situation des bolchéviks plongés dans l'illégalité et persécutés durant la période de réaction stolypinienne, tandis que les menchéviks "social-réformistes" pouvaient se promener au grand jour sans être inquiétés...
Lénine n'en aurait pas été étonné, lui qui disait que sous la domination bourgeoise, les différentes formes d'institutions politiques sont très atténuées : le tsarisme féodal absolutiste tout comme la démocratie parlementaire bourgeoise ont ceci de commun que tous deux estiment opportun d'interdire les partis qui menacent réellement les classes régnantes. (Retour)
Marx, Lénine, Staline, Enver Hoxha et Mao Zedong à propos de la dictature du prolétariat :
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« Toute classe qui aspire à la domination – même si cette domination a pour condition, comme c’est le cas pour le prolétariat, l’abolition de toute l’ancienne forme de société et de la domination en général – doit d’abord s’emparer du pouvoir politique afin de présenter, elle aussi, son intérêt comme l’intérêt général, ce à quoi elle est contrainte dès le début. » (Karl Marx, L'idéologie allemande, 1845)
« La liberté consiste à transformer l'État, organisme qui est mis au-dessus de la société, en un organisme entièrement subordonné à elle (…) Dès lors la question se pose : quelle transformation subira l'État dans une société communiste ? Autrement dit : quelles fonctions sociales s'y maintiendront analogues aux fonctions actuelles de l’État ? Seule la science peut répondre à cette question ; et ce n'est pas en accouplant de mille manières le mot Peuple avec le mot État qu'on fera avancer le problème d'un pouce. Entre la société capitaliste et la société communiste, se place la période de transformation révolutionnaire de celle-là en celle-ci. A quoi correspond une période de transition politique où l’État ne saurait être autre chose que la dictature révolutionnaire du prolétariat. Le programme [de Gotha] ne s'occupe pas, pour l'instant, ni de cette dernière, ni de l'État futur dans la société communiste. Ses revendications politiques ne contiennent rien de plus que la vieille litanie démocratique connue de tout le monde : suffrage universel, législation directe, droit du peuple, milice populaire, etc. Elles sont simplement l'écho du Parti populaire bourgeois, de la Ligue de la paix et de la liberté. Rien de plus que des revendications déjà réalisées, pour autant qu'elles ne sont pas des notions entachées d'exagération fantastique. » (Karl Marx, Critique du programme de Gotha, 1875)
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« Il est souvent dit et écrit que le point principal dans la théorie de Marx est la lutte des classes. Mais c'est faux. Et cette fausse notion aboutit très souvent à une altération opportuniste du marxisme et sa falsification dans un esprit acceptable pour la bourgeoisie. Quant à la théorie de la lutte des classes elle n'a pas été créé par Marx, mais par la bourgeoisie avant Marx et, en général, c'est acceptable pour la bourgeoisie. Ceux qui reconnaissent seulement la lutte des classes ne sont pas encore des marxistes ; ils peuvent toujours se trouver encore dans les limites de la pensée et de la politique bourgeoise. Limiter le marxisme à la théorie de la lutte des classes signifie tronquer le marxisme, le déformant, le réduisant à quelque chose acceptable pour la bourgeoisie. Seulement est marxiste celui qui prolonge l'identification de la lutte des classes à l'identification de la dictature du prolétariat. C'est ce qui constitue la distinction la plus profonde entre le Marxiste et l'ordinaire petit (aussi bien que grand) bourgeois. C'est la pierre de touche sur laquelle la compréhension réelle et l'identification de marxisme doit être évaluée (...) L'essence de la théorie de Marx de l'état a été maîtrisée seulement par ceux qui se rendent compte que la dictature d'une seule classe est nécessaire non seulement pour chaque société de classes en général, non seulement pour le prolétariat qui a renversé la bourgeoisie, mais aussi pendant la période entière historique qui sépare le capitalisme de "la société sans classe" du communisme. » (Lénine)
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« 1) L'utilisation de l'autorité du prolétariat pour la suppression des exploiteurs, pour la défense du pays, pour la consolidation des liens avec les prolétaires d'autres pays et pour le développement et la victoire de la révolution dans tous les pays.
2) L'utilisation de l'autorité du prolétariat pour détacher les masses laborieuses et exploitées une fois pour toutes de la bourgeoisie, pour consolider l'alliance du prolétariat avec ces masses, pour entraîner ces masses dans le travail de construction socialiste et assurer la direction d'état de ces masses par le prolétariat.
3) L'utilisation de l'autorité du prolétariat pour l'organisation du socialisme, pour l'abolition des classes, pour la transition à une société sans classes, à une société socialiste.
La dictature du prolétariat est une combinaison de tous ces trois aspects. Aucun de ces aspects ne peut être avancé comme la particularité unique caractéristique de la dictature du prolétariat. D'autre part, vu l'état des choses d'encerclement capitaliste, l'absence de même une de ces particularités est suffisante pour que la dictature du prolétariat cesse d'être une dictature. » (Staline)
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« Dans le domaine politique Khrouchtchev et son groupe ont sali et ont renoncé à la théorie marxiste-léniniste et à la pratique de la lutte des classes et à la dictature du prolétariat, l'appelant "une altération staliniste" et proclamant la période entière historique de la direction de Staline "une période sombre, anti-démocratique, une période des violations de la légalité socialiste, de terreur et de meurtres, de prisons et de camps de concentration". La route a été ainsi ouverte pour la liquidation de la dictature du prolétariat et pour son remplacement par la dictature bureaucratique et contre-révolutionnaire de la nouvelle aristocratie "socialiste" qui est née et se développait, tout cela étant couvert de slogans trompeurs de "démocratisation" et de "la restauration de la liberté et la justice socialiste" prétendument "perdue et maintenant regagnée." » (Enver Hoxha)
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« Pourquoi Lénine parlait de la nécessité d’exercer la dictature sur la bourgeoisie ? IL est nécessaire d’être clair sur cette question. Un manque de clarté à ce sujet conduira au révisionnisme. Il faut le faire connaître à toute la nation. (...) Le prolétariat doit exercer une dictature absolue sur la bourgeoisie dans la superstructure et compris les divers domaines de la culture. » (Mao Zedong)